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31 mai 2025

Une foi patiente

 

Ça y est ! Après des années, peut-être même plus d’un siècle, à scier, clouer, soulever, assembler, l’arche est enfin terminée. On imagine Noé, déjà âgé, regardant ce gigantesque bateau construit au milieu des terres sèches, sous les regards sceptiques de ses contemporains. Le projet est achevé. Tout semble prêt.

Et pourtant… il ne bouge pas. Il attend. Car il sait que l’histoire ne commence vraiment que quand Dieu parle.

 

On s’attendait à ce que Noé entre naturellement dans l’arche, comme une suite logique : il a construit, il entre, point final. Mais la Bible précise que c’est Dieu qui lui dit d’entrer.

L'Eternel dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison ; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération. Genèse 7:1

 

Un petit mot, une simple invitation… mais qui révèle toute la beauté de l’obéissance, de la foi patiente, et du salut qui ne dépend pas de nos œuvres, mais de la voix du Dieu vivant.

 

Ce petit détail n’est pas anodin. Il est profondément révélateur.

 

Noé attend. Il ne bouge pas tant que Dieu ne parle pas. Et quand Dieu parle, il obéit. Ce n’est pas seulement une fidélité ponctuelle, c’est un style de vie : une écoute constante, une dépendance volontaire à la direction divine. Même pour ce qui semble « évident », Noé ne prend aucune décision sans l'accord de Dieu.

 

C’est ça, la foi : pas seulement de grands exploits, mais une fidélité attentive, jusque dans les petits gestes. Une foi qui choisit l’attente plutôt que l’autonomie, l’écoute plutôt que l’élan personnel.

 

Et voici les mots que Dieu prononce :

« Car je t’ai vu juste devant moi parmi cette génération. »

 

Ce n’est pas seulement la construction de l’arche qui est saluée ici. C’est le cœur de Noé. Sa justice n’est pas dans ses œuvres seules, mais dans sa manière de vivre face à Dieu, au milieu d’une époque tordue. Ce n’est pas la fin du projet qui le rend digne d’entrer, mais la relation fidèle qu’il a entretenue tout au long du chemin.

 

Enfin, n’oublions pas : c’est Dieu qui invite Noé à entrer. Ce n’est pas Noé qui s’impose ou qui décide du bon moment. Le salut reste une œuvre de Dieu, une porte ouverte par grâce, au moment choisi par le Maître.

 

Alors que nous lisons ce verset, une question s’impose à nous : avons-nous appris, comme Noé, à attendre la voix de Dieu, même dans les moments où tout semble évident ? Il est facile de faire confiance à Dieu dans les grandes décisions ou lorsque nous sommes dans le doute. Mais qu’en est-il des situations où la marche à suivre paraît claire, où l’on pense pouvoir avancer sans demander ? C’est justement là que se révèle la profondeur de notre foi.

 

Noé, après tant d’années à obéir, à construire sous les moqueries, aurait pu se dire : « J’ai fait tout ce que Dieu m’a demandé, maintenant je sais ce qu’il faut faire. » Mais non. Il attend encore. Il attend le signal de Dieu, même pour franchir la dernière étape. Il ne prend pas les commandes, il reste dépendant.

 

Et nous ? Sommes-nous prêts à entrer seulement quand Dieu appelle ? Sommes-nous capables de rester en attente, dans la patience, tant qu’il ne dit pas : « Vas-y » ? Apprendre à écouter Dieu jusque dans les évidences, c’est aussi faire preuve d’une confiance profonde. C’est reconnaître qu’il est Seigneur non seulement des grands tournants de notre vie, mais aussi des gestes ordinaires, des pas simples. C’est lui laisser la direction du début à la fin.

 

 

 

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29 mai 2025

Deux leçons à tirer

 Notre grande aventure se poursuit, et aujourd’hui, nous faisons halte à une étape emblématique : Noé et l’arche. Un récit que nous connaissons depuis l’enfance, souvent raconté avec des animaux deux par deux et un bateau géant sur les flots. Mais comme souvent avec la Parole de Dieu, ce que nous croyons familier recèle des richesses profondes, encore à découvrir.
 
Car derrière ce décor presque "classique", se cache une révélation puissante sur notre propre marche avec Dieu. La Bible n’est jamais un simple livre d’histoires ; elle est un miroir, un guide, une source d’inspiration pour aujourd’hui. Et l’arche de Noé, loin d’être un simple récit du passé, devient un appel pour notre présent.
 
Pour savourer pleinement ce moment, je vous propose un petit détour en deux temps. Une double exploration, comme une pause sur un sentier : on s’arrête, on regarde autour, on respire plus lentement, et on laisse Dieu nous parler à travers chaque détail.
 
Dans ce premier temps, nous allons nous arrêter sur un geste tout simple en apparence : Dieu dit à Noé, « Entre dans l’arche ». Pourquoi ce commandement, alors que tout semble évident ? Pourquoi cet ordre, alors que Noé a déjà tout accompli ? C’est là que se révèle une obéissance particulière — non pas celle qui se contente d’exécuter, mais celle qui reste à l’écoute jusqu’au bout, même dans ce qui semble aller de soi.
 
Dans le second article (il arrive très vite, promis !), nous aborderons une autre facette de cette histoire, qui touche beaucoup d’entre nous : la fatigue dans la foi. Quand les jours se ressemblent, que la foi devient routine, que le découragement guette… comment rester fidèles ? Comment garder l’espérance quand le ciel reste silencieux ?
 
J’ai hâte de vous embarquer dans cette double escale. Que ces réflexions nourrissent notre cœur, ravivent notre foi, et nous rappellent que Dieu parle encore, même dans les moments les plus ordinaires.

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27 mai 2025

Dieu fait toujours sa part

 
« Et moi, je vais faire venir le déluge d'eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra. » Genèse 6:17
 
Comme nous l’avons déjà souligné, Dieu demande à Noé de construire une arche en vue du salut d’un reste. Il lui donne des instructions précises : les dimensions, les matériaux, et même la méthode de construction. Noé sait exactement ce que Dieu attend de lui.
 
Ici, dans ce verset, Dieu révèle à Noé la part qu’Il prendra dans ce projet : c’est Lui qui fera venir le déluge. Il s’engage pleinement dans cette alliance.
 
« Mais j'établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. » Genèse 6:18
Cette alliance révèle quelque chose de profond : Dieu, bien qu’il soit le Créateur souverain, choisit d’entrer en relation avec l’homme. Il respecte sa créature et lui fait confiance.
Dieu s’engage à faire sa part, tandis que Noé doit accomplir la sienne.
Le Dieu souverain, créateur de toutes choses, aurait pu simplement exiger l’obéissance de sa créature. Pourtant, Il choisit de passer par une alliance pour sécuriser son engagement. Il propose un contrat qui défini les responsabilités de chacun.
 
Cela montre le respect profond que Dieu a pour l’homme, et renforce la confiance de la créature envers son Créateur.
 
 
Aujourd’hui encore, Dieu établit une alliance avec nous, mais cette fois par le sang de Jésus. « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous » (Luc 22:20). Il s’engage à nous sauver, à nous transformer, à nous conduire, pourvu que nous entrions dans cette relation avec foi.
Jésus a versé son sang pour que nous soyons pardonnés, adoptés, transformés et réconciliés avec Dieu. Tout comme Noé a dû entrer dans l’arche, nous devons entrer dans la grâce de Dieu par la foi.
 
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » – Éphésiens 2:8
 
Le salut que Dieu propose est un parcours riche et profond : pardon, adoption, sanctification, rédemption, espérance... Et tout cela n’est possible que parce que Dieu reste fidèle à ce qu’il promet. « Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite » (Philippiens 1:6).
 
Le salut, dans la Bible, comprend plusieurs étapes : le pardon, l’adoption, la sanctification, la rédemption, l’élection, la justification, la glorification...
 
Alors, comme Noé, ayons confiance en Dieu, avançons avec foi et construisons notre vie sur le modèle de sa Parole. Dieu marche avec nous, pas contre nous.
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25 mai 2025

Les dimensions de la grâce

 «
Voici comment tu la feras : l'arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur. » (Genèse 6:15)
 
Prenons un moment pour nous arrêter sur les dimensions de l’arche. À l’époque biblique, la "coudée" était une unité de mesure courante, bien que sa longueur exacte ait pu varier selon les régions. Pour la Bible, on considère généralement qu'une coudée équivaut à environ 45 centimètres.
 
Avec cette référence, l’arche aurait mesuré :
·        137 mètres de long
·        23 mètres de large
·        14 mètres de haut
 
Ces chiffres donnent une idée de l’ampleur du projet. Une construction de cette taille, surtout pour l’époque, est impressionnante. Elle attire naturellement notre attention et soulève une question : pourquoi Dieu demande-t-il à Noé de construire quelque chose d’aussi grand, alors qu’il s’agit de sauver une seule famille et quelques animaux ?
 
Le contexte du récit est grave. Le monde est décrit comme profondément abîmé, marqué par la violence et l’injustice. Dieu constate cette situation et décide d’intervenir. Pourtant, même au cœur de cette décision difficile, un geste inattendu apparaît : Dieu accorde sa faveur à Noé, un homme juste. Et plutôt que de le sauver seul, il lui confie un projet qui prend du temps, de l’énergie, de la foi.
 
La taille de l’arche n’est peut-être pas qu’une question de logistique. Elle peut aussi être vue comme un signe : celui d’un espace plus grand que nécessaire. Il semble qu’il y ait de la place pour plus que Noé et sa famille. Comme si Dieu laissait encore une chance, un espace possible pour d’autres. Le projet, lui-même, n’est pas fait dans l’urgence. Il y a du temps pour le construire, et ce temps est aussi un temps donné au monde, peut-être pour réfléchir, écouter, ou changer.
 
Le Nouveau Testament dira plus tard que Noé était un "prédicateur de la justice". Cela laisse imaginer qu’il ne construisait pas l’arche dans le silence, mais qu’il partageait ce qu’il avait compris, qu’il avertissait, qu’il expliquait. Rien ne nous dit si quelqu’un a changé d’avis, mais ce que le texte suggère, c’est que Dieu, lui, a laissé cette possibilité ouverte.
 
Tout cela nous parle, non seulement d’un Dieu qui agit avec justice, mais aussi d’un Dieu patient, qui ne prend aucune décision à la légère. Il ne se réjouit pas de voir l’homme tomber. Au contraire, il donne du temps, il crée un abri, il offre un chemin.
 
Ce récit ancien, souvent connu pour son déluge, contient aussi une autre réalité, plus discrète mais tout aussi forte : celle de l’espérance, même dans les moments les plus sombres. L’arche n’est pas seulement un symbole de survie. Elle devient aussi un rappel de cette vérité : Dieu n’est jamais pressé de punir, mais toujours prêt à sauver.
 
À travers l’histoire de Noé, on voit déjà poindre ce qui traversera toute la Bible : la fidélité de Dieu, sa tendresse envers ceux qui l’écoutent, et ce profond désir de laisser toujours une porte ouverte.
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23 mai 2025

Un moment de réflexion partagée

Nous avons déjà parcouru un beau bout de chemin ensemble depuis nos premiers pas dans le livre de la Genèse. Cette aventure n'a pas toujours été de tout repos, n'est-ce pas ? Il y a eu des moments de clarté, des révélations, mais aussi, parfois, des passages plus ardus, des sentiers étroits, voire des montées escarpées.


Cette exploration de la Bible ressemble étrangement à l'aventure de la vie chrétienne elle-même. Pour ceux et celles qui n'ont pas encore envisagé de marcher avec Dieu, c'est une invitation que nous renouvelons. La lecture des Écritures nous le rappelle : ce parcours n'est pas toujours facile, mais les enjeux en valent infiniment la peine.

Aujourd'hui, nous aimerions prendre un moment pour échanger avec vous. Où en êtes-vous dans cette aventure personnelle ? Êtes-vous des observateurs attentifs, observant de loin le paysage qui se déploie ? Ou bien êtes-vous pleinement engagés dans cette marche chrétienne, avec toutes les joies et les défis que cela suppose ?


Rappelons-le, la relation avec Dieu ne se limite pas à la religion, aux murs d'une église ou même à la prière formelle. C'est avant tout une réalité vivante, profondément ancrée dans notre quotidien. À travers notre exploration de la Genèse, c'est précisément cette proximité avec le divin que nous souhaitons vous révéler.

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22 mai 2025

De bois et de poix

 
L’arche de Noé : une foi construite, une humanité recouverte
« Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors… »
(Genèse 6:14)
 
L’histoire de Noé est bien plus qu’un récit ancien sur un homme et un bateau. C’est une parabole vivante, une invitation à réfléchir à notre propre foi et à la manière dont Dieu agit encore aujourd’hui pour nous protéger, nous transformer, et nous sauver.
 
Le bois de gopher est le symbole de l’humanité fragile mais choisie par Dieu.
Dieu demande à Noé de construire l’arche en bois de gopher. On ne sait pas exactement de quel bois il s’agit, mais ce qui compte ici, c’est le symbole.
 
Le bois, par nature, est fragile. Il peut se briser, brûler, pourrir. Et pourtant, Dieu choisit ce matériau pour sauver l’humanité. Ce bois, c’est une belle image de notre humanité : imparfaite, marquée par le péché, mais capable d’être utilisée par Dieu pour une œuvre de salut.
 
Ce bois, c’est toi, c’est moi. Ce que Dieu demande, ce n’est pas une perfection, mais une disponibilité. Il prend ce qui est faible aux yeux du monde pour accomplir ses projets.
 
 
La poix représente la grâce qui recouvre et protège.
Dieu précise à Noé : enduis l’arche de poix, à l’intérieur et à l’extérieur. Cette poix est une résine noire et collante, utilisée pour rendre le bois imperméable. Sans elle, l’eau s’infiltrerait et ferait sombrer l’arche.
 
Mais là encore, il y a plus qu’un détail technique. En hébreu, le mot utilisé pour « poix » (kaphar) est le même mot que pour expiation, couverture, pardon. Cette poix représente la grâce de Dieu.
C’est elle qui recouvre notre fragilité humaine. C’est elle qui nous garde à flot, qui nous sépare du chaos et du jugement. C’est Dieu qui vient nous envelopper, nous protéger, nous sauver.
 
Et comme pour l’arche, cette grâce agit en dedans et en dehors. Dieu veut toucher l’extérieur de notre comportement mais aussi l’intérieur de notre cœur. Il veut que sa présence transforme toute notre vie.
 
 
L’arche, faite de bois recouvert de poix, devient une image du salut.
C’est une belle image de Jésus-Christ : vrai homme (comme le bois), rempli de la plénitude divine (comme la poix). En lui, nous sommes « cachés », protégés, sauvés du jugement à venir.
 
Aujourd’hui encore, Dieu nous rappelle que nous ne sommes pas seuls. Notre humanité, bien que fragile, est entre ses mains. Sa grâce nous recouvre, nous transforme, et nous garde.
 
 
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20 mai 2025

Quand la foi devient des actes

 
"Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors..."
(Genèse 6:14)
 
L’histoire de Noé est souvent racontée comme celle d’un homme sauvé du déluge. Mais si on regarde de plus près, elle nous parle surtout de confiance, d’écoute, et d’action. Noé n’a pas seulement cru en Dieu : il a choisi de lui faire confiance et d’agir, même si cela semblait étrange ou démesuré.
 
À l’époque de Noé, la société était marquée par la violence et le rejet de Dieu. Pourtant, Noé s’est démarqué. Pas parce qu’il était parfait, mais parce qu’il a décidé de marcher avec Dieu. Il a écouté ce que Dieu lui disait, et surtout, il a mis cette foi en pratique.
 
La foi, ce n’est pas juste quelque chose qu’on garde au fond de soi. Ce n’est pas seulement croire en Dieu dans son cœur. C’est aussi vivre en accord avec cette foi, dans nos décisions, nos actions, nos choix de chaque jour.
 
 
Dieu demande à Noé de construire une arche immense, alors qu’il n’y a aucun signe de pluie ou de catastrophe à l’horizon. Et pourtant, Noé se met à bâtir cette grande embarcation.
On ne sait pas exactement comment il s’y est pris. A-t-il travaillé seul ? Avec ses fils ? A-t-il reçu de l’aide ? La Bible ne le dit pas et ça n’a pas d’importance. Ce qu’elle met en avant, c’est que Noé a fait confiance et il a obéi.
Il n’a pas attendu que tout soit clair ou que tout le monde soit d’accord avec lui. Il a avancé pas à pas, porté par la conviction que Dieu savait ce qu’Il faisait.
 
La Bible nous informe que :
"La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, et une démonstration de celles qu’on ne voit pas." (Hébreux 11:1)
L’apôtre Jacques nous rappelle :
"La foi sans les œuvres est morte." (Jacques 2:26)
 
Autrement dit, la foi ne se voit pas seulement dans ce qu’on pense, mais dans ce qu’on fait. Noé a montré sa foi en construisant l’arche. Il n’a pas juste dit qu’il croyait, il l’a prouvé par ses actes.
 
 
Et nous, dans tout ça ?
Aujourd’hui encore, Dieu peut nous confier des projets à construire. Cela peut être un appel à pardonner, à entreprendre quelque chose, à changer de direction, à persévérer dans une situation difficile… Même si cela semble compliqué ou illogique, la foi nous invite à faire confiance à Dieu, un pas à la fois.
 
On vit dans un monde qui ne comprend pas toujours les choix dictés par la foi. Mais cela ne veut pas dire qu’on est seuls ou que c’est impossible. Au contraire : c’est souvent dans ces défis que notre foi devient plus profonde, plus solide.
 
 
Dieu ne cherche pas des gens parfaits. Il cherche des personnes disposées à lui faire confiance. Ce qu’il attend de nous, ce n’est pas une foi compliquée, mais une foi vivante, engagée, qui s’exprime à travers ce que nous faisons.
 
L’histoire de Noé nous rappelle que la foi, ce n’est pas rester immobile en attendant que Dieu agisse à notre place. C’est choisir de marcher avec Lui, même quand le chemin n’est pas encore tracé.

 

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19 mai 2025

Une image de Christ

 
« Noé fit tout ce que Dieu lui avait commandé. » (Genèse 6:22)
 
Dans l’histoire du déluge, Noé est un homme que Dieu choisit pour accomplir un plan très particulier : sauver l’humanité d’un grand jugement. Le monde était devenu mauvais, rempli de violence et de péché, mais Dieu, dans son amour, décide de ne pas tout laisser sombrer. Il prépare un moyen pour sauver ceux qui lui font confiance : une grande arche.
 
Et c’est à Noé que Dieu confie cette mission. Il lui donne des instructions précises, et Noé les suit sans discuter. Il fait exactement ce que Dieu lui demande, avec fidélité et obéissance. Ce n’est pas lui qui a inventé le plan, mais il a accepté de le mettre en œuvre, tel que Dieu l’avait pensé.
 
 
Cette attitude de Noé nous fait penser à quelqu’un d’autre : Jésus. Lui aussi est venu accomplir un plan bien plus grand encore, le salut de toute l’humanité. Et, comme pour Noé, ce plan ne venait pas de lui, mais du cœur du Père. Jésus est venu pour faire ce que Dieu avait prévu depuis toujours, bien avant la création du monde (Éphésiens 1:4-5). Il a suivi le chemin que Dieu lui avait tracé, sans jamais s’en détourner.
 
« Je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais celle de celui qui m’a envoyé. » (Jean 6:38)
 
« Le Fils ne fait rien de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire au Père. » (Jean 5:19)
 
Au jardin de Gethsémané, juste avant sa crucifixion, Jésus ressent profondément la peur, la douleur qui l’attend. Il est bouleversé, triste, et pourtant, il choisit d’obéir jusqu’au bout. Il dit à son Père :
« Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » (Marc 14:36)
 
Noé et Jésus ont tous les deux dit "oui" au plan de Dieu, même si cela demandait un grand courage et une grande confiance. Noé a construit une arche pour sauver ceux qui croyaient. Jésus, lui, a donné sa vie sur la croix pour devenir l’arche du salut, ouverte à tous ceux qui croient en lui.
 
Le salut n’est ni une improvisation, ni une œuvre partagée. Il est le projet divin, conçu par le Père, accompli par le Fils, et appliqué par l’Esprit. Jésus n’a rien ajouté à ce plan ; il l’a exécuté parfaitement, comme Noé l’avait fait avant lui à son époque.
 
En cela, Noé est un type du Christ : un homme choisi pour être l’intermédiaire par lequel Dieu accomplit une œuvre de salut. Mais Jésus est bien plus grand que Noé (Matthieu 12:41). En lui, le salut n’est plus temporaire, mais éternel.
 
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16 mai 2025

Des instructions à suivre

Quand Dieu dit à Noé : « Fais-toi une arche de bois de gopher » (Genèse 6:14), il ne lui laisse pas improviser. Il lui donne des instructions précises. Ce détail est important : Dieu ne parle pas pour remplir le silence, il parle pour guider, protéger, sauver.
Ses commandements sont comme ces consignes : clairs, utiles, pleins de sens. Ils ne sont pas là pour nous compliquer la vie, mais pour nous aider à la traverser sans sombrer.
 
Parfois, on a tendance à voir les règles de Dieu comme des contraintes, des freins à notre liberté.
On se dit souvent : « Pourquoi faudrait-il que je fasse comme ça ? Est-ce que c’est vraiment nécessaire de faire comme Dieu a dit ? »
On est bien souvent tenté de faire les choses à notre manière, pourtant, la Bible nous montre que les lois de Dieu sont là pour notre bien.
Dans le Psaume 119:105, il est écrit : « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier. » Les commandements de Dieu, ce sont des repères qui éclairent notre chemin.
 
Dieu ne cherche pas à nous dominer ou à nous contrôler. Au contraire, il nous respecte profondément. Il nous a donné le libre arbitre : la capacité de choisir, de réfléchir, d’aimer. Mais il sait aussi qu’en étant livrés à nous-mêmes, sans direction, nous risquons de confondre liberté et chaos. Ses commandements sont là comme des balises, des limites protectrices. Ils sont faits pour que notre liberté soit vécue dans la vérité, dans la paix, et non dans la confusion.
 
Rappelons-nous l’arbre du fruit défendu dans le jardin d’Éden. Ce n’était pas un piège, mais un acte d’amour. Dieu avait dit à l’homme : « le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2:17). Ce n’était pas une menace, mais un avertissement. Dieu voulait protéger l’humanité des conséquences de la désobéissance, pas la priver d’un plaisir quelconque. Là encore, son commandement était une barrière de sécurité, une main tendue.
 
Les commandements de Dieu ne sont pas seulement écrits dans un livre. Ils sont aussi inscrits dans notre cœur. Cette petite voix intérieure qui nous dit ce qui est bien ou mal, c’est Dieu qui l’a placée en nous. « Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur » (Hébreux 8:10).
Nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas. Même sans connaître toute la Bible, chacun de nous ressent, au fond de lui, ce qui est juste. C’est cette lumière intérieure que Dieu nous donne pour avancer.
 
Obéir à Dieu, c’est d’abord lui faire confiance, poser un acte de foi. C’est croire que ce qu’il nous demande, même si cela semble difficile, est pour notre bien. « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence » (Proverbes 3:5).
Ensuite, c’est un acte d’amour : Quand on aime quelqu’un, on cherche à lui faire plaisir, à marcher dans la même direction. Jésus dit « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14:15).
Enfin, c’est un acte d’humilité. C’est faire le choix de reconnaître que Dieu est plus grand que nous, qu’il voit plus loin, et que sa volonté est bonne. « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Éternel » (Ésaïe 55:8).
 
Dieu ne cherche pas à tout contrôler dans nos vies. Ce qu’il veut, c’est nous accompagner, nous garder, nous voir avancer dans la paix et la confiance. Ses commandements sont là pour ça. Ils sont des balises, des garde-fous, une lumière dans la nuit. Choisir de les suivre, ce n’est pas perdre sa liberté, c’est vivre cette liberté dans la sécurité, avec joie et espérance.

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14 mai 2025

Face à la violence

 
Dans Genèse 6.13, Dieu dit à Noé :
« La fin de toute chair est arrêtée devant moi ; car la terre est remplie de violence. »
 
À première vue, ce verset peut nous sembler dur. On y parle de fin, de destruction, de jugement. Mais ce n’est pas un Dieu en colère, qui réagit sur un coup de tête. C’est un Dieu qui a tout vu, tout observé, qui a attendu, espérant que les choses changent. Un Dieu profondément attristé par ce qu’il voit.
 
Dieu ne se précipite jamais. Il regarde les cœurs. Il prend le temps de comprendre, de patienter, de laisser une chance.
Il voit la violence, l’injustice, la souffrance… et il attend, encore et encore.
Mais à un moment, quand le mal devient trop grand, il doit intervenir.
 
« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre… »
(Genèse 6.5)
Ce n’étaient pas de simples erreurs…
Ce que Dieu voyait, c’était une corruption générale, pas juste quelques fautes ici et là. Le mal avait rempli les pensées, les actes, la société tout entière.
 
« Toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6.5)
« La terre était pleine de violence » (Genèse 6.11)
Dans ce contexte, Dieu ne pouvait plus rester silencieux. Il ne peut pas ignorer la souffrance causée par le péché. Il ne ferme pas les yeux. Il ne fait pas semblant de ne pas voir.
 
 
Même dans cette période sombre, Dieu cherche un cœur juste, et il trouve Noé.
« Noé était un homme juste et intègre dans sa génération ; Noé marchait avec Dieu. » (Genèse 6.9)
Dieu ne veut pas punir, il veut sauver. Il ne détruit jamais sans avertir, sans proposer un chemin pour échapper au mal.
C’est ce qu’il a fait avec Noé, en lui donnant un plan de salut : l’arche.
 
 
Nous vivons, à bien des égards, dans un monde qui ressemble à celui de Noé. Injustices, violences, égoïsmes… Mais Dieu n’a pas changé. Il voit, il attend, il espère.
Il fait preuve de patience ne voulant qu’aucun d’entre nous ne périsse, mais il ne peut pas indéfiniment fermer les yeux sur ce qui se passe dans nos sociétés actuelles.
Le jugement de Dieu est déjà prononcé contre le monde tel qu’il est aujourd’hui, il est appelé à disparaître. Mais il prépare un chemin de salut. Il ne détruit pas tout sans offrir une possibilité d’échapper à la destruction.
 
C’est en Jésus que Dieu est disposé à nous faire grâce. Car son amour est tellement fort pour nous, qu’il n’a pas accepté que nous mourrions tous, mais il a offert son fils bien-aimé afin que nous obtenions le salut par la foi en son sacrifice.
Cette fois, l’arche, c’est Jésus-Christ.
Par lui, Dieu offre un refuge, une porte ouverte pour échapper au jugement et vivre une vie nouvelle.
 
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3.16)
 
Ce texte nous montre un Dieu plein de compassion, mais aussi juste et saint. Il ne peut pas tolérer le mal pour toujours, mais il veut nous sauver.
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12 mai 2025

Un monde perdu

 
« La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. » (Genèse 6.11)
 
Ce verset semble redire ce que Dieu avait déjà observé plus tôt (Genèse 6.5), mais ce n’est pas une simple répétition. Avec Dieu, rien n’est dit au hasard. Revenir sur ce constat, c’est souligner que le cœur de l’homme n’a pas changé : malgré le temps passé, aucun signe de repentance. La méchanceté, la violence et la corruption ont continué à se répandre, jusqu’à infecter toute la terre.
 
Dieu avait vu le mal, et entre-temps, aucune transformation ne s’est produite.
« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6.5).
Dieu ne prend jamais de décision dans la précipitation. Il n’agit pas sur un coup de tête, ni par réaction émotive. Ce que Dieu voit confirme ce qu’Il savait déjà.
« Il n’y a pas d’injustice en Dieu » (Romains 9.14).
 
La contamination du mal est telle que, comme une épidémie, elle a touché chaque recoin de l’humanité. Il ne reste rien de sain à préserver :
« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3.23).
 
Même aujourd’hui, nous avons parfois l’impression qu’il reste quelque chose à sauver dans ce monde.
Nous sommes touchés par des actes de bonté, par la beauté de la nature, par certains élans d’humanité ou des gestes héroïques. Cela nous donne l’illusion qu’il y a encore un espoir dans ce système. Mais au fond, la réalité est la même : le monde est profondément corrompu.
 
Jésus lui-même nous a avertis que le monde à la fin des temps ressemblerait à celui de Noé : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme » (Luc 17.26).
Et encore : « Les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal » (2 Timothée 3.13).
 
Mais voici une vérité essentielle :
Même si rien n’est à sauver dans le système actuel, Dieu veut encore sauver des personnes.
 
C’est ce qu’Il a fait avec Noé et sa famille. Et c’est ce qu’Il fait encore aujourd’hui en Jésus-Christ : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
Dieu ne sauve pas un système, Il sauve des cœurs prêts à le suivre. Et pour ces cœurs, il prépare un monde nouveau.
 
Alors, oui, la terre était corrompue… et elle l’est encore.
Mais Dieu, dans sa patience, retarde encore le jugement pour offrir à tous une chance :
« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse […] mais il use de patience, ne voulant pas qu’aucun périsse » (2 Pierre 3.9).
 
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10 mai 2025

Entre l’ancien et le nouveau monde

Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet.
 
Marcher avec Dieu, se concentrer sur sa volonté, n’a jamais empêché Noé d’avoir une vie de famille. Il n’y a aucune opposition entre la foi et les responsabilités familiales. Bien au contraire, la Bible nous enseigne que vivre en chrétien, c’est aussi aimer et prendre soin des siens. L’apôtre Paul nous rappelle :
« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi » (1 Timothée 5.8).
Dieu ne nous appelle pas à nous couper du monde, ni à vivre repliés sur nous-mêmes comme des ermites. Il nous invite à refléter sa lumière dans notre quotidien, et cela commence souvent au sein même de notre foyer.
 
Mais au-delà de cette réalité familiale, ce simple verset révèle quelque chose d’encore plus profond. Dans les générations précédentes, les généalogies bibliques mettaient souvent en avant un seul descendant – celui à travers qui la promesse divine allait se poursuivre. Les autres enfants étaient mentionnés brièvement, comme en marge de l’histoire. Mais ici, la Bible prend le temps de nommer les trois fils de Noé, un à un. Cela peut s’expliquer par le fait qu’il n’en a eu que trois. Mais ce détail semble marquer une transition importante : le regard biblique commence à s’élargir. Le plan de Dieu ne passe plus seulement par un homme, mais par plusieurs lignées, car les nations vont désormais naître de ces trois fils.
 
Nous sommes à un moment charnière du récit biblique. Noé et ses fils sont les derniers habitants d’un monde ancien, et les premiers d’un monde nouveau. Le jugement de Dieu est déjà décidé. L’humanité telle qu’elle existe est sur le point de disparaître. Sem, Cham et Japhet deviennent les figures d’une génération en transition, entre le monde qui s’effondre et celui que Dieu prépare.
 
Leur naissance et leur vie s’inscrivent dans une période d’incertitude et de bascule. Doivent-ils se considérer comme des passagers sans attaches ? Jusqu’à quel point doivent-ils s’impliquer dans un monde condamné à disparaître ?
 
Ces questions sont aussi les nôtres.
Le monde que nous connaissons aujourd’hui est destiné à passer. L’apôtre Jean l’exprime clairement :
« Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2.17).
 
Alors, quel genre de vie sommes-nous appelés à mener dans ce temps de transition ?
Sommes-nous appelés à investir nos forces dans ce monde, ou à garder les yeux tournés vers la promesse ?
 
Le Nouveau Testament nous invite à vivre comme des pèlerins, conscients que notre véritable patrie est encore à venir :
« Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3.13).
 
Et en attendant ce monde renouvelé, comme Noé, nous sommes appelés à vivre avec fidélité, à marcher avec Dieu et à transmettre autour de nous l’espérance d’un avenir selon sa volonté.
Nous sommes des étrangers et voyageurs sur cette terre (Hébreux 11.13), et notre espérance n’est pas fondée sur ce qui est visible, mais sur ce que Dieu a promis. Alors vivons non pas comme des installés, mais comme des passagers en route vers la maison.
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08 mai 2025

La marche chrétienne

Dans la Bible, dire que quelqu’un « marche avec Dieu » ne veut pas dire qu’il fait une promenade à ses côtés. C’est une image pour parler d’une relation profonde, personnelle et engagée avec Dieu, comme on l’a vu déjà avec Hénoc dans le chapitre précédant.
Marcher avec Dieu, c’est choisir de vivre avec Lui, jour après jour.
 
Noé, lui aussi, a fait ce choix. Il a orienté toute sa vie vers Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il était parfait, mais qu’il avait décidé de rester fidèle à Dieu, même dans un monde où beaucoup faisaient le contraire. Marcher avec Dieu, c’est donc une manière de vivre : une façon de penser, de décider, d’agir… en accord avec ce que Dieu enseigne.
 
Dans la Bible, cette idée de « marche » revient souvent. Elle symbolise un cheminement, un apprentissage. En marchant avec Dieu, on apprend à mieux Le connaître, mais aussi à mieux se connaître soi-même. C’est un chemin où l’on découvre peu à peu ce que Dieu attend de nous, et la personne qu’Il nous appelle à devenir. Abraham, par exemple, a reçu cet appel : « Marche devant moi et sois intègre » (Genèse 17.1). Cela montre bien que la marche avec Dieu est à la fois extérieure et intérieure : un vrai parcours de vie et de foi.
 
Pour le peuple d’Israël, la marche à travers le désert n’était pas seulement un déplacement géographique, mais un temps de découverte de Dieu, d’apprentissage de la confiance et de fidélité. Dieu leur a montré le chemin, et ils ont appris à Le suivre. Même la loi de Dieu, la Torah, signifie « le chemin à suivre ».
 
Dans le Nouveau Testament, marcher « selon l’Esprit » signifie vivre selon l’exemple de Jésus. L’apôtre Paul écrit :
« Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Galates 5.16),
et encore : « Marchez dans l’amour, à l’exemple de Christ » (Éphésiens 5.2).
Cela montre que la marche chrétienne est aussi un choix quotidien : aimer, pardonner, avancer dans la foi.
 
Jésus lui-même se présente comme « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6). Croire en Lui, c’est entrer dans une relation vivante, qui transforme tout notre être. Les premiers chrétiens étaient d’ailleurs appelés « ceux de la Voie » (Actes 9.2), car la foi en Christ était perçue comme un cheminement constant, une vie en mouvement, guidée par l’Esprit.
 
Enfin, dans le Psaume 1, on voit que marcher, c’est aussi choisir : choisir d’éviter ce qui nous éloigne de Dieu, et s’attacher à ce qui nous rapproche de Lui. C’est un chemin de justice, de paix et de fidélité, que Dieu nous invite à suivre chaque jour. Comme le dit aussi l’apôtre Jean :
« Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme lui [Jésus] a marché » (1 Jean 2.6).
 
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06 mai 2025

Justice et intégrité

La Bible nous présente Noé comme un homme juste et intègre parmi les gens de son époque (Genèse 6:9).
 
L’époque de Noé était une période sombre, remplie de violence, de corruption et de désordre. Chacun vivait comme il l’entendait, sans se soucier de Dieu. Et pourtant, au milieu de tout cela, Noé se distinguait. Il ne suivait pas la foule : il vivait pour plaire à Dieu.
 
Les deux mots utilisés pour le décrire — juste et intègre — sont très significatifs. Dans la Bible, ils sont souvent liés.
Être juste, c’est faire ce qui est bien aux yeux de Dieu : respecter ses commandements, adopter un bon comportement, et traiter les autres avec droiture.
Être intègre, c’est être vrai dans son cœur. Cela signifie ne pas faire semblant, être le même en public comme en privé, et agir selon ses convictions profondes, sans chercher à impressionner.
 
On pourrait dire que la justice concerne nos actions — ce que nous faisons, tandis que l’intégrité touche notre cœur — qui nous sommes.
 
Noé possédait les deux qualités. Il vivait d’une manière droite, et il était sincère dans son cœur. C’est ce qui l’a rendu remarquable aux yeux de Dieu. C’est aussi ce qui l’a distingué de son époque, marquée par le mal et l’hypocrisie.
 
Aujourd’hui, même si les temps ont changé, le fond du problème reste souvent le même. Beaucoup cherchent à se démarquer, à être vus, aimés, suivis — notamment sur les réseaux sociaux. On soigne son image, on affiche des réussites, des sourires, des paroles inspirantes… mais tout cela est bien souvent un masque.
 
Même dans les milieux chrétiens, cette tentation existe. On peut donner l’apparence d’une belle foi : chanter, prier, enseigner, dire “Alléluia” — mais en réalité, chercher à être reconnu ou admiré plutôt qu’à glorifier Dieu.
 
Le danger, c’est de vivre une foi de façade. Mais Dieu, Lui, ne se laisse pas tromper.
1 Samuel 16:7 nous rappelle :
« L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. »
 
Dieu voit bien au-delà des apparences. Ce qui compte pour Lui, ce n’est pas juste ce qu’on montre aux autres, mais ce qu’on est vraiment : notre sincérité, notre humilité, notre fidélité dans les choses simples et vraies.
 
Dans notre marche avec Dieu, Il ne veut pas seulement des actions justes. Il veut aussi un cœur vrai, rempli de foi et d’amour pour Lui. On pourrait comparer cela à une maison solide :
L’intégrité est la fondation.
La justice est la structure qu’on construit dessus.
 
Alors, au lieu de chercher à briller ou à plaire aux autres, cherchons à plaire à Dieu, à vivre de manière honnête et fidèle — en public comme en privé. Comme Noé, soyons des hommes et des femmes qui marchent avec Dieu, avec un cœur vrai et une vie juste.
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04 mai 2025

La grâce de Dieu

Mais Noé a trouvé la grâce de Dieu. (Genèse 6:8)
 
Nous sommes à une époque de l’histoire biblique où rien ne va plus. Le monde ne tourne plus rond et la vie est devenue insupportable. Alors, Dieu a décidé de tout détruire.
Mais un homme a attiré son attention : Noé. Dieu a choisi de lui faire grâce et de le sauver. Alors que le monde entier était sur le point de disparaître à cause du jugement divin, un seul homme a fait la différence.
 
Ce passage de la Bible nous apprend beaucoup de choses. Il nous montre que Dieu n’a pas agit de manière impulsive, mais il a pris le temps d’observer les hommes pour constater qu’il y avait quelqu’un qui sortait du lot. Ce texte nous apprend que Dieu sait faire preuve de bienveillance malgré sa colère et sa déception. Il ne s’est pas laissé aveuglé par la colère qui est pourtant perceptible. Malgré une décision qui était déjà prise, il a laissé aux hommes l’occasion de le faire changer d’avis.
Il est écrit ailleurs dans les écritures que si Dieu trouve une personne qui se tient à la brèche, il est décidé à pardonner à la ville.
L’exemple d’Abraham dans la suite de l’histoire biblique est une preuve indiscutable que Dieu veut faire miséricorde, il n’attend simplement qu’une personne se dévoue pour réclamer son pardon.
Noé a trouvé grâce à ses yeux, Dieu a jeté un regard favorable sur ce patriarche, il n’a pas mis tout le monde dans le même panier.
La grâce de Dieu, c’est la capacité qui est la sienne de ne pas tenir compte du mal qui lui a été fait, mais de se concentrer sur le bien qu’il peut faire.
 
Cependant, la grâce de Dieu ne concernait que quelques personnes spéciales comme Noé.
Dieu dit : "Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, et je montrerai ma miséricorde à qui je veux montrer ma miséricorde." (Exode 33:19)
 
 
Ça c’était avant. Désormais, depuis la venue de Jésus, Dieu a décidé de faire bénéficier de sa grâce à tous les humains, peu importe qui ils étaient et d'où ils venaient. Et c'est à cause de la mort de Jésus sur la croix que cette grâce de Dieu est devenue possible pour l’humanité entière.
 
La loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. (Jean 1:17)
La grâce de Dieu, ce n'est pas juste une idée abstraite, mais c'est une preuve concrète et indiscutable de l’amour de Dieu à notre égard. Il est riche en miséricorde et il nous a tellement aimés que, même quand nous étions spirituellement morts à cause de nos péchés, il nous a rendus la vie avec le Christ. C'est par sa grâce que vous avez été sauvés. (Éphésiens 2:4-5)
 
La grâce de Dieu a une valeur immense parce que Jésus a dû payer un prix très élevé pour nous l'offrir. Cette grâce est au cœur du plan de Dieu pour sauver l'humanité. C'est un cadeau que Dieu nous fait parce qu'on ne peut pas l'obtenir par nous-mêmes. C'est un cadeau d'une valeur inestimable que Dieu a payé en sacrifiant Jésus pour que nous puissions recevoir sa grâce. Par Jésus, nous sommes libérés du péché grâce à son sang, et nos fautes sont pardonnées parce que Dieu est plein de grâce. (Éphésiens 1:7)
 
Le sacrifice de Jésus sur la croix nous montre à quel point nous sommes précieux aux yeux de Dieu. Mais voici comment Dieu nous a prouvé son amour : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. (Romains 5:8)
 
Cela nous montre que la grâce de Dieu ne s'achète pas avec de l'argent ou en faisant de bonnes actions. C'est un cadeau de Dieu. Car c'est par la grâce que vous avez été sauvés, au moyen de la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu. 1  (Éphésiens 2:8)
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02 mai 2025

La douleur de Dieu

L'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur.
 
Dieu est profondément attristé par la façon dont les gens se comportent sur la terre. La Bible utilise le mot "repentir" pour nous aider à comprendre à quel point Dieu était malheureux de voir la méchanceté se répandre partout.
 
Il ne s'agit pas de dire que Dieu a fait une erreur en créant les humains. C'est plutôt qu'il était terriblement triste de voir que les gens qu'il avait créés étaient devenus mauvais.
 
Face à cette situation, Dieu a décidé de changer son plan. Il ne pouvait pas ignorer toute cette corruption. C'est pourquoi il a choisi d'envoyer le déluge pour purifier la Terre. C'était une décision difficile, mais il pensait que c'était nécessaire vu l'ampleur du problème.
 
Il est important de se rappeler que Dieu a mis beaucoup de lui-même dans la création des humains. Il ne s'est pas contenté de dire "que l'homme soit" et hop, nous voilà. Il s’est investi personnellement en prenant le temps de nous façonner de ses propres mains. Ensuite, il a insufflé son propre souffle en nous pour que nous devenions des êtres vivants. Genèse 2:7 : « L'Éternel Dieu façonna l'homme avec la poussière de la terre, il insuffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant. »
Tout cela montre à quel point nous sommes importants pour lui et que notre façon de vivre compte vraiment pour lui.
 
Dieu dans sa nature, se suffit à lui-même, il n’a besoin de rien ni personne. Cependant, il nous a créés pour que nous ayons une relation avec lui, il voulait partager sa vie avec nous. Pensez à l'histoire d'Adam et Ève dans le jardin d'Éden : Dieu venait les voir tous les soirs. C'était un moment spécial qu'il avait réservé pour eux, montrant ainsi leur importance à ses yeux.
Il n’est pas perché dans le ciel, occupé à je ne sais quoi, en laissant l’homme livré à lui-même.
 
Bien au contraire, nous sommes le résultat de l'amour de Dieu. Il nous aime et veut rester proche de nous. Même quand nous faisons des erreurs et que tout va mal, il ne nous abandonne pas pour autant. Il a toujours un plan pour nous aider à revenir vers lui.
 
Dieu nous a offert un présent inestimable : le libre arbitre, la capacité de prendre nos propres décisions et d'agir selon notre volonté. Il ne regrette pas ce don précieux, mais il espère en retour que l'humanité lui témoigne de la reconnaissance. Il attendait une certaine gratitude et souhaitait entretenir une relation spéciale avec ses créatures.
 
Cependant, l'homme a succombé au mal, s'engageant sur une voie ténébreuse. Cette situation cause une grande souffrance à Dieu, qui ressent une douleur insupportable face au péché, une douleur qu'il ne peut ignorer.
 
Le temps s'écoule, les années et les siècles défilent, mais le cœur de l'homme reste obstinément tourné vers le mal. Notre génération ne fait pas exception à cette tendance.
Romains 3:23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »
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