L’arche de Noé : une foi construite, une
humanité recouverte
« Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors… »
(Genèse 6:14)
L’histoire de Noé est bien plus qu’un récit
ancien sur un homme et un bateau. C’est une parabole vivante, une invitation à
réfléchir à notre propre foi et à la manière dont Dieu agit encore aujourd’hui
pour nous protéger, nous transformer, et nous sauver.
Le bois de gopher est le symbole de
l’humanité fragile mais choisie par Dieu.
Dieu demande à Noé de construire l’arche en bois de gopher. On ne sait pas exactement de quel bois il s’agit, mais ce qui compte ici, c’est le symbole.
Le bois, par nature, est fragile. Il peut
se briser, brûler, pourrir. Et pourtant, Dieu choisit ce matériau pour sauver
l’humanité. Ce bois, c’est une belle image de notre humanité : imparfaite,
marquée par le péché, mais capable d’être utilisée par Dieu pour une œuvre de
salut.
Ce bois, c’est toi, c’est moi. Ce que Dieu
demande, ce n’est pas une perfection, mais une disponibilité. Il prend ce qui
est faible aux yeux du monde pour accomplir ses projets.
La poix représente la grâce qui recouvre et
protège.
Dieu précise à Noé : enduis l’arche de poix, à l’intérieur et à l’extérieur. Cette poix est une résine noire et collante, utilisée pour rendre le bois imperméable. Sans elle, l’eau s’infiltrerait et ferait sombrer l’arche.
Mais là encore, il y a plus qu’un détail
technique. En hébreu, le mot utilisé pour « poix » (kaphar) est le même mot que
pour expiation, couverture, pardon. Cette poix représente la grâce de Dieu.
C’est elle qui recouvre notre fragilité humaine. C’est elle qui nous garde à flot, qui nous sépare du chaos et du jugement. C’est Dieu qui vient nous envelopper, nous protéger, nous sauver.
Et comme pour l’arche, cette grâce agit en
dedans et en dehors. Dieu veut toucher l’extérieur de notre comportement mais
aussi l’intérieur de notre cœur. Il veut que sa présence transforme toute notre
vie.
L’arche, faite de bois recouvert de poix,
devient une image du salut.
C’est une belle image de Jésus-Christ : vrai homme (comme le bois), rempli de la plénitude divine (comme la poix). En lui, nous sommes « cachés », protégés, sauvés du jugement à venir.
Aujourd’hui encore, Dieu nous rappelle que
nous ne sommes pas seuls. Notre humanité, bien que fragile, est entre ses
mains. Sa grâce nous recouvre, nous transforme, et nous garde.
« Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors… »
(Genèse 6:14)
Dieu demande à Noé de construire l’arche en bois de gopher. On ne sait pas exactement de quel bois il s’agit, mais ce qui compte ici, c’est le symbole.
Dieu précise à Noé : enduis l’arche de poix, à l’intérieur et à l’extérieur. Cette poix est une résine noire et collante, utilisée pour rendre le bois imperméable. Sans elle, l’eau s’infiltrerait et ferait sombrer l’arche.
C’est elle qui recouvre notre fragilité humaine. C’est elle qui nous garde à flot, qui nous sépare du chaos et du jugement. C’est Dieu qui vient nous envelopper, nous protéger, nous sauver.
C’est une belle image de Jésus-Christ : vrai homme (comme le bois), rempli de la plénitude divine (comme la poix). En lui, nous sommes « cachés », protégés, sauvés du jugement à venir.
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