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12 mai 2025

Un monde perdu

 
« La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. » (Genèse 6.11)
 
Ce verset semble redire ce que Dieu avait déjà observé plus tôt (Genèse 6.5), mais ce n’est pas une simple répétition. Avec Dieu, rien n’est dit au hasard. Revenir sur ce constat, c’est souligner que le cœur de l’homme n’a pas changé : malgré le temps passé, aucun signe de repentance. La méchanceté, la violence et la corruption ont continué à se répandre, jusqu’à infecter toute la terre.
 
Dieu avait vu le mal, et entre-temps, aucune transformation ne s’est produite.
« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6.5).
Dieu ne prend jamais de décision dans la précipitation. Il n’agit pas sur un coup de tête, ni par réaction émotive. Ce que Dieu voit confirme ce qu’Il savait déjà.
« Il n’y a pas d’injustice en Dieu » (Romains 9.14).
 
La contamination du mal est telle que, comme une épidémie, elle a touché chaque recoin de l’humanité. Il ne reste rien de sain à préserver :
« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3.23).
 
Même aujourd’hui, nous avons parfois l’impression qu’il reste quelque chose à sauver dans ce monde.
Nous sommes touchés par des actes de bonté, par la beauté de la nature, par certains élans d’humanité ou des gestes héroïques. Cela nous donne l’illusion qu’il y a encore un espoir dans ce système. Mais au fond, la réalité est la même : le monde est profondément corrompu.
 
Jésus lui-même nous a avertis que le monde à la fin des temps ressemblerait à celui de Noé : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme » (Luc 17.26).
Et encore : « Les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal » (2 Timothée 3.13).
 
Mais voici une vérité essentielle :
Même si rien n’est à sauver dans le système actuel, Dieu veut encore sauver des personnes.
 
C’est ce qu’Il a fait avec Noé et sa famille. Et c’est ce qu’Il fait encore aujourd’hui en Jésus-Christ : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
Dieu ne sauve pas un système, Il sauve des cœurs prêts à le suivre. Et pour ces cœurs, il prépare un monde nouveau.
 
Alors, oui, la terre était corrompue… et elle l’est encore.
Mais Dieu, dans sa patience, retarde encore le jugement pour offrir à tous une chance :
« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse […] mais il use de patience, ne voulant pas qu’aucun périsse » (2 Pierre 3.9).
 
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