Noé engendra trois fils : Sem, Cham et
Japhet.
Marcher avec Dieu, se concentrer sur sa
volonté, n’a jamais empêché Noé d’avoir une vie de famille. Il n’y a aucune
opposition entre la foi et les responsabilités familiales. Bien au contraire,
la Bible nous enseigne que vivre en chrétien, c’est aussi aimer et prendre soin
des siens. L’apôtre Paul nous rappelle :
« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi » (1 Timothée 5.8).
Dieu ne nous appelle pas à nous couper du monde, ni à vivre repliés sur nous-mêmes comme des ermites. Il nous invite à refléter sa lumière dans notre quotidien, et cela commence souvent au sein même de notre foyer.
Mais au-delà de cette réalité familiale, ce
simple verset révèle quelque chose d’encore plus profond. Dans les générations
précédentes, les généalogies bibliques mettaient souvent en avant un seul
descendant – celui à travers qui la promesse divine allait se poursuivre. Les
autres enfants étaient mentionnés brièvement, comme en marge de l’histoire.
Mais ici, la Bible prend le temps de nommer les trois fils de Noé, un à un.
Cela peut s’expliquer par le fait qu’il n’en a eu que trois. Mais ce détail
semble marquer une transition importante : le regard biblique commence à
s’élargir. Le plan de Dieu ne passe plus seulement par un homme, mais par
plusieurs lignées, car les nations vont désormais naître de ces trois fils.
Nous sommes à un moment charnière du récit
biblique. Noé et ses fils sont les derniers habitants d’un monde ancien, et les
premiers d’un monde nouveau. Le jugement de Dieu est déjà décidé. L’humanité
telle qu’elle existe est sur le point de disparaître. Sem, Cham et Japhet
deviennent les figures d’une génération en transition, entre le monde qui
s’effondre et celui que Dieu prépare.
Leur naissance et leur vie s’inscrivent
dans une période d’incertitude et de bascule. Doivent-ils se considérer comme
des passagers sans attaches ? Jusqu’à quel point doivent-ils s’impliquer dans
un monde condamné à disparaître ?
Ces questions sont aussi les nôtres.
Le monde que nous connaissons aujourd’hui est destiné à passer. L’apôtre Jean l’exprime clairement :
« Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2.17).
Alors, quel genre de vie sommes-nous
appelés à mener dans ce temps de transition ?
Sommes-nous appelés à investir nos forces dans ce monde, ou à garder les yeux tournés vers la promesse ?
Le Nouveau Testament nous invite à vivre
comme des pèlerins, conscients que notre véritable patrie est encore à venir :
« Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3.13).
Et en attendant ce monde renouvelé, comme
Noé, nous sommes appelés à vivre avec fidélité, à marcher avec Dieu et à
transmettre autour de nous l’espérance d’un avenir selon sa volonté.
Nous sommes des étrangers et voyageurs sur cette terre (Hébreux 11.13), et notre espérance n’est pas fondée sur ce qui est visible, mais sur ce que Dieu a promis. Alors vivons non pas comme des installés, mais comme des passagers en route vers la maison.
« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi » (1 Timothée 5.8).
Dieu ne nous appelle pas à nous couper du monde, ni à vivre repliés sur nous-mêmes comme des ermites. Il nous invite à refléter sa lumière dans notre quotidien, et cela commence souvent au sein même de notre foyer.
Le monde que nous connaissons aujourd’hui est destiné à passer. L’apôtre Jean l’exprime clairement :
« Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2.17).
Sommes-nous appelés à investir nos forces dans ce monde, ou à garder les yeux tournés vers la promesse ?
« Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3.13).
Nous sommes des étrangers et voyageurs sur cette terre (Hébreux 11.13), et notre espérance n’est pas fondée sur ce qui est visible, mais sur ce que Dieu a promis. Alors vivons non pas comme des installés, mais comme des passagers en route vers la maison.
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