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25 août 2024

La bible


De manière générale, le nom que porte un objet en dit long sur cet objet, et la bible ne fait pas exception.

C’est un mot d’origine grec qui signifie littéralement les livres, et c’est ce qu’elle est réellement, un recueil de plusieurs livres.

La bible est effectivement une véritable bibliothèque qui contient à elle seule 66 livres dans sa version protestante.

Il y a une diversité de contenus et de genres littéraires dans la bible, et plusieurs écrivains ont collaboré à sa rédaction sur une période de 1500 ans environ.

Les écritures saintes, la sainte bible, la parole de Dieu, sont d’autres termes utilisés pour désigner la bible, et qui indiquent le caractère sacré qu’on lui attribue.

De même que bon nombre de personnes vont au stade sans aimer particulièrement le sport, que d’autres visitent les musées sans rien comprendre à l’art ; il y a des gens qui vont à l’église sans forcément partager la foi des croyants.

Il y a également des gens qui lisent la bible sans avoir conscience de sa portée spirituelle, du message extraordinaire qui s’y trouve.

Bien plus qu’un simple livre, la bible, c'est un lieu de rencontre avec Dieu, d’un rendez-vous qu’il ne faut absolument pas rater.

À travers les écrits bibliques, le créateur se révèle progressivement, il lève le voile sur des renseignements jusque-là tenus secrets.
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24 août 2024

Une invitation à la réflexion

 

Dans le livre de la Genèse, au chapitre 2 verset 19, nous trouvons un passage fascinant où Dieu confie à l'homme une tâche singulière : celle de nommer tous les animaux de la terre et des cieux.

Ce n'est pas anodin que Dieu confie cette responsabilité à l'homme. Il s'agit d'un acte de confiance et d'une invitation à participer à son œuvre créatrice. En effet, en donnant un nom à chaque créature, l'homme ne fait pas que les identifier ; il leur confère une identité, les intègre dans un système de classification et participe à la compréhension du monde qui l'entoure.

Ce verset met en lumière l'immense potentiel dont l'homme est doté. D'une part, il souligne sa capacité d'observation et d'analyse. Pour nommer chaque animal, l'homme devait observer attentivement ses caractéristiques physiques, son comportement et son mode de vie. D'autre part, il révèle sa créativité et son sens du langage. Chaque nom donné devait être unique, pertinent et refléter l'essence de l'animal.

Imaginons la complexité de cette mission ! La variété des animaux sur terre est immense, et il a fallu à l'homme beaucoup de temps et d'efforts pour mener à bien cette tâche. Cela démontre sa persévérance et sa compétence à s'adapter à des situations complexes.

Ce passage nous rappelle que Dieu nous a doté d'une intelligence remarquable. Notre capacité d'observation, de déduction et de raisonnement nous permet de comprendre le monde qui nous entoure et d'y interagir de manière créative.

Cependant, le texte ne s'arrête pas là. Il souligne également les conséquences de l'éloignement de Dieu. Lorsque l'homme s'est détourné de son Créateur, il a détourné son potentiel de son but initial. Au lieu de l'utiliser pour servir Dieu et sa création, il l'a mis au service de ses propres ambitions, parfois au détriment de l'environnement et de ses semblables.

Le passage de la Genèse 2:19 nous offre un riche sujet de réflexion. Il nous invite à considérer l'homme dans sa relation avec Dieu et avec la création. Il nous rappelle que nous sommes dotés d'un potentiel immense, et que ce potentiel doit être utilisé au service du bien et de la gloire de Dieu.

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L’ombre du péché


Caïn et son offrande ont été rejetés. Finalement, c’est Dieu qui décide de la qualité de ce que nous pouvons lui apporter comme offrande.

En effet, malgré toute la bonne volonté et les efforts de Caïn, malgré certainement sa sincérité, son offrande n’est pas à la convenance du créateur. Si douloureux que puisse être le verdict divin, Dieu est en droit de décider ce qui lui plaît ou pas. Caïn est complètement ravagé par le choix de Dieu qui s’est porté sur son frère et non sur lui. Il est à la fois irrité et abattu. Il estime assurément que Dieu a agi injustement et il boude dans son coin.

Mais Dieu fait le premier pas, il n’est pas insensible à la douleur du jeune homme. Il lui apporte la solution à son mal-être : si tu agis bien, tu relèveras le visage, et si tu agis mal ; le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi ; mais toi, domine sur lui.

Il est normal de ne pas comprendre parfois les décisions qui sont prises dans le ciel. Nous pouvons très bien ne pas être en accord avec les choix de Dieu. Cependant, nous devons faire attention à notre manière de réagir. En effet, le péché se tapit dans l’ombre avec l’ambition de se jeter sur nous et de faire de nous ses proies. Nous avons la responsabilité de garder le contrôle et de dominer sur lui.

Notre excursion du jour nous apprend que quelles que soient les blessures qui nous sont infligées, il est de notre devoir de faire attention à nos réactions.

Même si le rejet de Caïn et de son offrande sont justifiés, le jeune a profondément été blessé et il a du mal à s’en remettre.

Nous avons parfois tendance comme Caïn a interprété les décisions divines, les jugeant souvent injustes, trop dures ou inappropriées.

Et pourtant, Dieu n’avait nullement abandonné le jeune homme. Dieu a rejeté l’attitude de Caïn lors de la présentation de son offrande. Il a rejeté la disposition de son cœur au moment où il présentait son offrande, mais il n’a pas renié Caïn pour autant.

La preuve en est, il s’approche de lui pour l’informer de ce qui se passe réellement dans la sphère spirituelle. Le péché est couché à la porte, et son bien-être dépendra du choix qu’il fera.

Se sentir mal dans sa peau, blessé, abandonné, rejeté et plus encore ; ce sont des sentiments qui peuvent ouvrir la porte au péché dans notre vie, et nous détruire. Le danger ce n’est pas l’autre, mais c’est notre manière de réagir fasse aux blessures et aux offenses qui nous sont faites.
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Au bout de quelques temps

 

Le séjour en Éden est loin derrière eux, et pourtant, Adam et Eve nourrissent l’espoir d’y retourner, car leur quotidien est devenu bien trop difficile à supporter. Le sol maudit, les ronces, les épines, le dur labeur, la nature entière s’est retournée contre eux, le travail est devenu une corvée, et la souffrance est désormais omniprésente.

Cependant, au cœur de cette épreuve douloureuse, ils gardent une lueur d’espoir.

En effet, la parole de Dieu ne laisse planer aucun doute quant à la venue d’un libérateur qui écrasera la tête du serpent. Un de leurs descendants viendra mettre un terme à leur terrible malédiction.

Alors, avec la naissance de Caïn, puis d’Abel, leur espérance est renforcée. Certainement l’un des deux sera celui qui va les libérer de la malédiction.

C’est pourquoi, ils vont s’employer à éduquer leurs garçons dans la crainte de Dieu pour que ceux-ci accomplissent avec succès la mission qui leur était destinée.

Adam et Eve leur racontaient sûrement avec nostalgie les jours heureux passés en Éden : la beauté du jardin, la fertilité du sol, l’abondance et la diversité de sa faune et de sa flore, la sécurité qui y régnait ; mais surtout et avant tout, ces moments de plénitude qu’ils appréciaient lorsque le créateur en personne venait à leur rencontre vers le soir.

Bien qu'ayant grandi sous le même toit et reçu les mêmes enseignements, Caïn et Abel font tous les deux des choix de vie bien différents.

Tandis que Caïn se consacre au pénible métier de la terre, Abel a fait le choix d’une carrière bien différente, il devient berger.

La bible garde le silence sur leurs premières années, et nous les présente directement à l’âge adulte, au moment où ils décident d’honorer le créateur par leurs offrandes.

Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Éternel une offrande des fruits de la terre ; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. Genèse 4 v. 3 et 4.

Le récit biblique va directement à l’essentiel, le moment de leurs premières expériences spirituelles.

Bien que nos obligations terrestres, nos ambitions professionnelles et nos liens sociaux soient importants, la vie est bien plus qu’un accomplissement personnel. Elle trouve sa plénitude dans une relation verticale et authentique avec celui qui nous a fait à son image.

Nous sommes les produits de la volonté de Dieu, et il est impératif que nous honorions le créateur, le moment venu, comme il se doit.

C’est l’idée qui est développée dans ce texte biblique, et c’est la leçon que nous devons tirer de cette expédition du jour.

L’essentiel dans la vie, c’est ce moment où nous décidons de rencontrer celui qui donne un sens réel à notre vie.

Une rencontre que nous devons préparer du mieux que possible, afin d’apporter à Dieu une offrande qui obtiendra à coup sûr son approbation. Mais ça, c'est un sujet que nous aborderons la fois prochaine, lors de notre prochaine expédition.

La question qui se pose alors est la suivante : comment préparer au mieux cette rencontre avec Dieu ? Comment lui offrir un hommage digne de lui ?

C’est une question que nous explorerons plus en détail lors de notre prochaine réflexion.
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La rencontre avec Dieu


L’éducation commune qu’ont reçue Caïn et Abel semble ne pas avoir eu le même écho chez les deux frères. Si l'offrande d'Abel fut agréée par Dieu, celle de Caïn a été rejetée.

Cette différence de traitement divin soulève une question d’une importance capitale : comment préparer au mieux cette rencontre avec Dieu et lui offrir quelque chose qui soit digne de lui ?

Caïn a fait le choix d’apporter à Dieu le fruit de son travail. Son offrande symbolise la peine qu’il s’est donné. En effet, travailler la terre signifie se lever de bon matin et suer sous la chaleur écrasante du jour. C’est à la force de ses bras, au prix du travail de ses mains qu’il a produit le résultat qu’il présente à Dieu.

Mais surtout, ce travail pénible et laborieux ne donne pas au jeune homme le temps de songer à l’enseignement de ses parents. En revenant des champs, il a juste le temps de manger et de se laisser choir sur sa couche.

L’offrande de Caïn est le produit de la terre, il résulte d’un choix en accord avec les capacités propres du jeune homme.

C’est tout le contraire d’Abel qui envisage plutôt le métier de berger, une activité qui lui donne largement le loisir de méditer sur les paroles de ses parents. L’offrande des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse est complètement en accord avec le sacrifice que Dieu a dû faire après la chute pour revêtir Adam et Eve de leur peau. Ce sacrifice est notamment l’image de Christ qui serait offert dans les derniers temps pour le salut de l’humanité. Abel a saisi le sens du message divin, et a apporté à Dieu une offrande qui était en parfaite harmonie avec celui-ci.

Quels genres d’offrandes sommes-nous prêts à apporter à Dieu ?

On nous a souvent enseigné qu’il fallait honorer Dieu par nos offrandes, mais le choix de ces offrandes était laissé à notre convenance. Cependant, le texte biblique nous apprend à travers ce récit que notre communion avec Dieu doit répondre aux exigences divines, c’est le créateur lui-même qui fixe les règles. Nos louanges, nos prières, notre adoration doivent correspondre aux attentes du très-haut, elles ne peuvent être d’aucune manière laissée à notre seule discrétion.

Le récit de Caïn et Abel nous invite à aller au-delà d'une approche personnelle de l'offrande à offrir à Dieu. Il ne s'agit pas seulement de nos bonnes intentions envers le créateur, mais de comprendre les attentes précises de Dieu et d'ajuster nos offrandes en accord avec sa volonté révélée.

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Un choix douloureux


Expulser l’homme et la femme hors du jardin d’Éden peut être considéré comme un châtiment cruel et inhumain. N’est-ce pas les exposer à la douleur, à la souffrance et à la tentation ?

Le jugement divin n’est-il pas finalement beaucoup trop sévère ? Malédiction, pénibilité, et cette menace constante du serpent qui risque à tout moment de leur blesser le talon.

Et pourtant, en prenant cette décision lourde de conséquences, Dieu protège sa créature d’un risque beaucoup plus grand que celui de souffrir.

En effet, garder nos premiers parents dans le jardin, c’est prendre le risque qu’ils mangent de l’arbre de vie, et que par conséquent, ils restent à jamais prisonniers de leur péché et de rébellion contre Dieu.

L’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger et de vivre éternellement. Genèse 3 v. 22.

À travers cette décision terrible qui doit lui déchirer le cœur, Dieu offre cependant à l’homme et à sa femme la possibilité d’y revenir après avoir réglé le problème du péché.

Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! Apocalypse 22 v. 14

Le jardin d’Eden symbolise le paradis, ce lieu de félicité et de bonheur, et il est hors de question qu’il soit entaché par la souillure du péché. C’est cet endroit dont il est écrit dans l’Apocalypse : Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge ; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau. Apocalypse 21 v. 27.

Nous pouvons comprendre que cette expulsion du jardin n’est pas définitive, il y a dans le châtiment infligé au serpent, une promesse pour nos premiers parents de regagner le paradis perdu. Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. Genèse 3 v. 15.

Ayant été contaminé par le péché originel, nous sommes devenus des ennemis de Dieu qui sont privés de sa présence. Mais c’était sans compter sur son amour qui s’est manifesté sur la croix du calvaire à travers le sacrifice de Jésus-Christ. Dieu nous aime tellement, qu’il est venu lui-même nous chercher pour nous donner l’espérance du retour à la maison. Nous avons en effet été créés pour vivre dans la présence de Dieu.

Ainsi, il ne tient qu’à nous aujourd’hui, de saisir la grâce de Dieu, afin d’être débarrassés de toutes impuretés et de pénétrer dans la glorieuse cité céleste.



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Une présence discrète

L’homme et la femme sont jetés à la porte, c’en est fini de cette période de félicité et de quiétude dont ils jouissaient dans l’espace protégé et privilégié de la faveur divine. Il est bien loin le temps où Adam et Eve pouvaient circuler en toute sécurité et profiter de l’abondance du jardin planté spécialement pour eux en Éden.

Malheureusement, à cause d’une faute que beaucoup pourraient considérer comme minime, mais extrêmement grave du point de vue du créateur et lourde de conséquence ; l’ordre d’expulsion a été ordonné à l’encontre de nos premiers parents, avec effets immédiats.

Pour la toute première fois, Adam devra composer avec un sol maudit, des épines, des ronces et la pénibilité du travail quotidien. Genèse 3 v. 16 à 19.

Si Dieu a dû expulser nos premiers parents du jardin d’Éden, il ne les a pas pour autant abandonnés, Eve en est témoin. Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn, et elle dit : J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel. Genèse 4 v. 1.

Dieu est parfois contraint de prendre des décisions difficiles à cause de nos mauvais choix. Il est obligé de composer avec nos erreurs, nos fautes et nos désobéissances. Cependant, aussi douloureuses que puissent être ces choix divins, il y a toujours l’empreinte de l’amour et de la compassion divine.

Eve apprécie à sa juste valeur l’aide apportée par Dieu pour la venue au monde de ces enfants.

En effet, elle n’était nullement préparée à être mère, c’était une expérience inédite, mais ô combien douloureuse. “J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur.” Genèse 3 v. 16. Cependant, Dieu lui a apporté son aide et son soutien pour mettre au monde ces nouveau-nés que sont Caïn et Abel.

Si nous prenions le temps de regarder notre vie différemment, nous verrions à coup sûr la main de Dieu à l’œuvre dans notre quotidien. Bien souvent, nous passons le plus clair de notre temps à regarder les aspects sombres de notre existence pour justifier le fait que Dieu nous ait abandonnés. Nous combattons parfois inconsciemment l’idée que Dieu nous aime et qu’il veut notre bien. Et pour ce faire, nous partons en campagne pour mobiliser le maximum de personnes à notre cause. Notre slogan de campagne : Dieu n’existe pas, ou Dieu est responsable de tous nos maux.

Nous concluons que si Dieu existait, il n’y aurait pas les guerres, la faim dans le monde, et bien d’autres péripéties que nous vivons au quotidien. Si Dieu existait certainement, il n’aurait pas permis que nous traversions les vicissitudes de la vie.

Cependant, cette expérience de nos premiers parents vient nous rassurer quant à la présence invisible de Dieu à nos côtés, même dans les moments les plus difficiles de notre existence. Il est à l’œuvre dans la vie de chacun de nous, nous aidant bien malgré nous à traverser les turbulences de cette vie terrestre. Dieu n’est pas loin de chacun de nous. Actes 17 v. 24 à 31.
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