L’Éternel interrogea Caïn : « Où se trouve ton frère Abel ? »
Celui-ci répliqua : « Je ne sais pas ; suis-je censé veiller sur mon frère ? »
Comment Caïn va-t-il affronter le poids de son crime sur sa conscience ?
Dieu s’adresse à nouveau à lui, prenant le temps d’initier un dialogue, espérant peut-être qu’il avoue sa faute.
Cependant, Caïn reste de marbre, prétendant ne rien savoir et affirmant qu'il n'est pas responsable de la protection de son frère Abel.
Il ne saisit pas la main que Dieu lui tend, manquant ainsi l'opportunité de soulager sa conscience et de se délester de sa culpabilité. Il choisit plutôt de jouer les innocents.
Caïn n’ignore pas que Dieu est le créateur de tout et qu'il a connaissance de chaque chose, mais il renvoie la responsabilité de la sécurité de son frère à Dieu. En substance, il lui dit que c’était à Lui de veiller sur Abel. Pour lui, il est simplement un être humain, tandis que Dieu, dans son omniprésence, aurait pu protéger son frère sans problème.
On pourrait interpréter les paroles de Caïn comme un reproche envers le créateur. Il semble dire qu'il incombe à Dieu de protéger Abel, non à lui-même.
Pourquoi Dieu, qui connaît tout, n’a-t-il pas directement condamné Caïn pour son acte terrible ?
Il a plutôt souhaité offrir à Caïn la chance de confesser sa faute. Dieu a tendu une perche de salut.
Cette démarche est toujours d’actualité. Dieu nous offre continuellement l’opportunité de lui dire la vérité et de confesser nos péchés.
Il comprend que nous sommes susceptibles de céder à la tentation. Il se rappelle que nous sommes des êtres humains, faillibles. Néanmoins, ce qu'il attend du pécheur, c’est qu'il reconnaisse sa faute.
Dieu n'est pas aussi impitoyable que certains l’ont longtemps prétendu. Bien qu’il soit saint et qu’il déteste le mal, son amour infini nous permet de confesser nos erreurs et de recevoir le pardon de nos péchés.
C'est d’ailleurs la raison pour laquelle Jésus est venu sur terre : non pas pour juger le monde, mais pour offrir la vie éternelle aux pécheurs repentants.
Caïn n’a pas saisi l’opportunité qui se présentait à lui ; il n’a pas reconnu la chance de se libérer de son fardeau. Au lieu de cela, il a accusé Dieu de ne pas veiller sur Abel.
L’histoire se répète encore aujourd’hui. Lorsque Dieu s'approche de nous pour nous faire prendre conscience de notre péché, nous le blâmons pour les problèmes de notre société. Nous lui référons la responsabilité de tout ce qui ne va pas dans le monde, en essayant de nous dérober à notre propre culpabilité.
C'est une triste réalité qui compromet gravement le salut de l'humanité.
L'Éternel demande à Caïn : "Où est ton frère Abel ?" Caïn répond : "Je ne sais pas ; suis-je responsable de lui ?" Cela soulève la question de comment Caïn va gérer le poids de son crime. Dieu essaie encore de parler à Caïn, espérant qu'il avoue ce qu'il a fait. Mais Caïn se dérobe à la responsabilité et prétend ne rien savoir. Il ne saisit pas l'occasion de se libérer de sa culpabilité et continue à jouer l'innocent.
Caïn sait que Dieu est le créateur et qu'il voit tout, mais il rejette la responsabilité de la protection de son frère sur Dieu. En gros, il dit que c'était à Dieu de veiller sur Abel, pas à lui. Cela peut sembler comme un reproche à Dieu. Pourquoi Dieu, qui sait tout, ne juge-t-il pas immédiatement Caïn pour son acte ? Il veut plutôt donner à Caïn la chance de confesser sa faute. C'est la même chose aujourd'hui : Dieu nous offre toujours la possibilité de dire la vérité et de confesser nos péchés.
Dieu comprend que nous pouvons céder à la tentation, car il sait que nous sommes humains et faillibles. Ce qu'il attend, c'est que nous reconnaissions nos erreurs. Contrairement à ce que l'on pense souvent, Dieu n'est pas impitoyable. Bien qu'il soit saint et déteste le mal, il nous permet d'avouer nos fautes et de recevoir son pardon. C'est pourquoi Jésus est venu sur terre, non pour juger, mais pour offrir la vie éternelle à ceux qui se repentent.
Caïn n'a pas saisi cette chance et a plutôt accusé Dieu de ne pas avoir protégé Abel. Ce schéma se répète aujourd'hui : quand Dieu nous appelle à reconnaître nos péchés, nous blâmons souvent Dieu pour les problèmes du monde, essayant de nous déresponsabiliser. C'est une triste réalité qui met en péril le salut de l'humanité.