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31 mai 2025

Une foi patiente

 

Ça y est ! Après des années, peut-être même plus d’un siècle, à scier, clouer, soulever, assembler, l’arche est enfin terminée. On imagine Noé, déjà âgé, regardant ce gigantesque bateau construit au milieu des terres sèches, sous les regards sceptiques de ses contemporains. Le projet est achevé. Tout semble prêt.

Et pourtant… il ne bouge pas. Il attend. Car il sait que l’histoire ne commence vraiment que quand Dieu parle.

 

On s’attendait à ce que Noé entre naturellement dans l’arche, comme une suite logique : il a construit, il entre, point final. Mais la Bible précise que c’est Dieu qui lui dit d’entrer.

L'Eternel dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison ; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération. Genèse 7:1

 

Un petit mot, une simple invitation… mais qui révèle toute la beauté de l’obéissance, de la foi patiente, et du salut qui ne dépend pas de nos œuvres, mais de la voix du Dieu vivant.

 

Ce petit détail n’est pas anodin. Il est profondément révélateur.

 

Noé attend. Il ne bouge pas tant que Dieu ne parle pas. Et quand Dieu parle, il obéit. Ce n’est pas seulement une fidélité ponctuelle, c’est un style de vie : une écoute constante, une dépendance volontaire à la direction divine. Même pour ce qui semble « évident », Noé ne prend aucune décision sans l'accord de Dieu.

 

C’est ça, la foi : pas seulement de grands exploits, mais une fidélité attentive, jusque dans les petits gestes. Une foi qui choisit l’attente plutôt que l’autonomie, l’écoute plutôt que l’élan personnel.

 

Et voici les mots que Dieu prononce :

« Car je t’ai vu juste devant moi parmi cette génération. »

 

Ce n’est pas seulement la construction de l’arche qui est saluée ici. C’est le cœur de Noé. Sa justice n’est pas dans ses œuvres seules, mais dans sa manière de vivre face à Dieu, au milieu d’une époque tordue. Ce n’est pas la fin du projet qui le rend digne d’entrer, mais la relation fidèle qu’il a entretenue tout au long du chemin.

 

Enfin, n’oublions pas : c’est Dieu qui invite Noé à entrer. Ce n’est pas Noé qui s’impose ou qui décide du bon moment. Le salut reste une œuvre de Dieu, une porte ouverte par grâce, au moment choisi par le Maître.

 

Alors que nous lisons ce verset, une question s’impose à nous : avons-nous appris, comme Noé, à attendre la voix de Dieu, même dans les moments où tout semble évident ? Il est facile de faire confiance à Dieu dans les grandes décisions ou lorsque nous sommes dans le doute. Mais qu’en est-il des situations où la marche à suivre paraît claire, où l’on pense pouvoir avancer sans demander ? C’est justement là que se révèle la profondeur de notre foi.

 

Noé, après tant d’années à obéir, à construire sous les moqueries, aurait pu se dire : « J’ai fait tout ce que Dieu m’a demandé, maintenant je sais ce qu’il faut faire. » Mais non. Il attend encore. Il attend le signal de Dieu, même pour franchir la dernière étape. Il ne prend pas les commandes, il reste dépendant.

 

Et nous ? Sommes-nous prêts à entrer seulement quand Dieu appelle ? Sommes-nous capables de rester en attente, dans la patience, tant qu’il ne dit pas : « Vas-y » ? Apprendre à écouter Dieu jusque dans les évidences, c’est aussi faire preuve d’une confiance profonde. C’est reconnaître qu’il est Seigneur non seulement des grands tournants de notre vie, mais aussi des gestes ordinaires, des pas simples. C’est lui laisser la direction du début à la fin.

 

 

 

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29 mai 2025

Deux leçons à tirer

 Notre grande aventure se poursuit, et aujourd’hui, nous faisons halte à une étape emblématique : Noé et l’arche. Un récit que nous connaissons depuis l’enfance, souvent raconté avec des animaux deux par deux et un bateau géant sur les flots. Mais comme souvent avec la Parole de Dieu, ce que nous croyons familier recèle des richesses profondes, encore à découvrir.
 
Car derrière ce décor presque "classique", se cache une révélation puissante sur notre propre marche avec Dieu. La Bible n’est jamais un simple livre d’histoires ; elle est un miroir, un guide, une source d’inspiration pour aujourd’hui. Et l’arche de Noé, loin d’être un simple récit du passé, devient un appel pour notre présent.
 
Pour savourer pleinement ce moment, je vous propose un petit détour en deux temps. Une double exploration, comme une pause sur un sentier : on s’arrête, on regarde autour, on respire plus lentement, et on laisse Dieu nous parler à travers chaque détail.
 
Dans ce premier temps, nous allons nous arrêter sur un geste tout simple en apparence : Dieu dit à Noé, « Entre dans l’arche ». Pourquoi ce commandement, alors que tout semble évident ? Pourquoi cet ordre, alors que Noé a déjà tout accompli ? C’est là que se révèle une obéissance particulière — non pas celle qui se contente d’exécuter, mais celle qui reste à l’écoute jusqu’au bout, même dans ce qui semble aller de soi.
 
Dans le second article (il arrive très vite, promis !), nous aborderons une autre facette de cette histoire, qui touche beaucoup d’entre nous : la fatigue dans la foi. Quand les jours se ressemblent, que la foi devient routine, que le découragement guette… comment rester fidèles ? Comment garder l’espérance quand le ciel reste silencieux ?
 
J’ai hâte de vous embarquer dans cette double escale. Que ces réflexions nourrissent notre cœur, ravivent notre foi, et nous rappellent que Dieu parle encore, même dans les moments les plus ordinaires.

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27 mai 2025

Dieu fait toujours sa part

 
« Et moi, je vais faire venir le déluge d'eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra. » Genèse 6:17
 
Comme nous l’avons déjà souligné, Dieu demande à Noé de construire une arche en vue du salut d’un reste. Il lui donne des instructions précises : les dimensions, les matériaux, et même la méthode de construction. Noé sait exactement ce que Dieu attend de lui.
 
Ici, dans ce verset, Dieu révèle à Noé la part qu’Il prendra dans ce projet : c’est Lui qui fera venir le déluge. Il s’engage pleinement dans cette alliance.
 
« Mais j'établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. » Genèse 6:18
Cette alliance révèle quelque chose de profond : Dieu, bien qu’il soit le Créateur souverain, choisit d’entrer en relation avec l’homme. Il respecte sa créature et lui fait confiance.
Dieu s’engage à faire sa part, tandis que Noé doit accomplir la sienne.
Le Dieu souverain, créateur de toutes choses, aurait pu simplement exiger l’obéissance de sa créature. Pourtant, Il choisit de passer par une alliance pour sécuriser son engagement. Il propose un contrat qui défini les responsabilités de chacun.
 
Cela montre le respect profond que Dieu a pour l’homme, et renforce la confiance de la créature envers son Créateur.
 
 
Aujourd’hui encore, Dieu établit une alliance avec nous, mais cette fois par le sang de Jésus. « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous » (Luc 22:20). Il s’engage à nous sauver, à nous transformer, à nous conduire, pourvu que nous entrions dans cette relation avec foi.
Jésus a versé son sang pour que nous soyons pardonnés, adoptés, transformés et réconciliés avec Dieu. Tout comme Noé a dû entrer dans l’arche, nous devons entrer dans la grâce de Dieu par la foi.
 
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » – Éphésiens 2:8
 
Le salut que Dieu propose est un parcours riche et profond : pardon, adoption, sanctification, rédemption, espérance... Et tout cela n’est possible que parce que Dieu reste fidèle à ce qu’il promet. « Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite » (Philippiens 1:6).
 
Le salut, dans la Bible, comprend plusieurs étapes : le pardon, l’adoption, la sanctification, la rédemption, l’élection, la justification, la glorification...
 
Alors, comme Noé, ayons confiance en Dieu, avançons avec foi et construisons notre vie sur le modèle de sa Parole. Dieu marche avec nous, pas contre nous.
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25 mai 2025

Les dimensions de la grâce

 «
Voici comment tu la feras : l'arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur. » (Genèse 6:15)
 
Prenons un moment pour nous arrêter sur les dimensions de l’arche. À l’époque biblique, la "coudée" était une unité de mesure courante, bien que sa longueur exacte ait pu varier selon les régions. Pour la Bible, on considère généralement qu'une coudée équivaut à environ 45 centimètres.
 
Avec cette référence, l’arche aurait mesuré :
·        137 mètres de long
·        23 mètres de large
·        14 mètres de haut
 
Ces chiffres donnent une idée de l’ampleur du projet. Une construction de cette taille, surtout pour l’époque, est impressionnante. Elle attire naturellement notre attention et soulève une question : pourquoi Dieu demande-t-il à Noé de construire quelque chose d’aussi grand, alors qu’il s’agit de sauver une seule famille et quelques animaux ?
 
Le contexte du récit est grave. Le monde est décrit comme profondément abîmé, marqué par la violence et l’injustice. Dieu constate cette situation et décide d’intervenir. Pourtant, même au cœur de cette décision difficile, un geste inattendu apparaît : Dieu accorde sa faveur à Noé, un homme juste. Et plutôt que de le sauver seul, il lui confie un projet qui prend du temps, de l’énergie, de la foi.
 
La taille de l’arche n’est peut-être pas qu’une question de logistique. Elle peut aussi être vue comme un signe : celui d’un espace plus grand que nécessaire. Il semble qu’il y ait de la place pour plus que Noé et sa famille. Comme si Dieu laissait encore une chance, un espace possible pour d’autres. Le projet, lui-même, n’est pas fait dans l’urgence. Il y a du temps pour le construire, et ce temps est aussi un temps donné au monde, peut-être pour réfléchir, écouter, ou changer.
 
Le Nouveau Testament dira plus tard que Noé était un "prédicateur de la justice". Cela laisse imaginer qu’il ne construisait pas l’arche dans le silence, mais qu’il partageait ce qu’il avait compris, qu’il avertissait, qu’il expliquait. Rien ne nous dit si quelqu’un a changé d’avis, mais ce que le texte suggère, c’est que Dieu, lui, a laissé cette possibilité ouverte.
 
Tout cela nous parle, non seulement d’un Dieu qui agit avec justice, mais aussi d’un Dieu patient, qui ne prend aucune décision à la légère. Il ne se réjouit pas de voir l’homme tomber. Au contraire, il donne du temps, il crée un abri, il offre un chemin.
 
Ce récit ancien, souvent connu pour son déluge, contient aussi une autre réalité, plus discrète mais tout aussi forte : celle de l’espérance, même dans les moments les plus sombres. L’arche n’est pas seulement un symbole de survie. Elle devient aussi un rappel de cette vérité : Dieu n’est jamais pressé de punir, mais toujours prêt à sauver.
 
À travers l’histoire de Noé, on voit déjà poindre ce qui traversera toute la Bible : la fidélité de Dieu, sa tendresse envers ceux qui l’écoutent, et ce profond désir de laisser toujours une porte ouverte.
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23 mai 2025

Un moment de réflexion partagée

Nous avons déjà parcouru un beau bout de chemin ensemble depuis nos premiers pas dans le livre de la Genèse. Cette aventure n'a pas toujours été de tout repos, n'est-ce pas ? Il y a eu des moments de clarté, des révélations, mais aussi, parfois, des passages plus ardus, des sentiers étroits, voire des montées escarpées.


Cette exploration de la Bible ressemble étrangement à l'aventure de la vie chrétienne elle-même. Pour ceux et celles qui n'ont pas encore envisagé de marcher avec Dieu, c'est une invitation que nous renouvelons. La lecture des Écritures nous le rappelle : ce parcours n'est pas toujours facile, mais les enjeux en valent infiniment la peine.

Aujourd'hui, nous aimerions prendre un moment pour échanger avec vous. Où en êtes-vous dans cette aventure personnelle ? Êtes-vous des observateurs attentifs, observant de loin le paysage qui se déploie ? Ou bien êtes-vous pleinement engagés dans cette marche chrétienne, avec toutes les joies et les défis que cela suppose ?


Rappelons-le, la relation avec Dieu ne se limite pas à la religion, aux murs d'une église ou même à la prière formelle. C'est avant tout une réalité vivante, profondément ancrée dans notre quotidien. À travers notre exploration de la Genèse, c'est précisément cette proximité avec le divin que nous souhaitons vous révéler.

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22 mai 2025

De bois et de poix

 
L’arche de Noé : une foi construite, une humanité recouverte
« Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors… »
(Genèse 6:14)
 
L’histoire de Noé est bien plus qu’un récit ancien sur un homme et un bateau. C’est une parabole vivante, une invitation à réfléchir à notre propre foi et à la manière dont Dieu agit encore aujourd’hui pour nous protéger, nous transformer, et nous sauver.
 
Le bois de gopher est le symbole de l’humanité fragile mais choisie par Dieu.
Dieu demande à Noé de construire l’arche en bois de gopher. On ne sait pas exactement de quel bois il s’agit, mais ce qui compte ici, c’est le symbole.
 
Le bois, par nature, est fragile. Il peut se briser, brûler, pourrir. Et pourtant, Dieu choisit ce matériau pour sauver l’humanité. Ce bois, c’est une belle image de notre humanité : imparfaite, marquée par le péché, mais capable d’être utilisée par Dieu pour une œuvre de salut.
 
Ce bois, c’est toi, c’est moi. Ce que Dieu demande, ce n’est pas une perfection, mais une disponibilité. Il prend ce qui est faible aux yeux du monde pour accomplir ses projets.
 
 
La poix représente la grâce qui recouvre et protège.
Dieu précise à Noé : enduis l’arche de poix, à l’intérieur et à l’extérieur. Cette poix est une résine noire et collante, utilisée pour rendre le bois imperméable. Sans elle, l’eau s’infiltrerait et ferait sombrer l’arche.
 
Mais là encore, il y a plus qu’un détail technique. En hébreu, le mot utilisé pour « poix » (kaphar) est le même mot que pour expiation, couverture, pardon. Cette poix représente la grâce de Dieu.
C’est elle qui recouvre notre fragilité humaine. C’est elle qui nous garde à flot, qui nous sépare du chaos et du jugement. C’est Dieu qui vient nous envelopper, nous protéger, nous sauver.
 
Et comme pour l’arche, cette grâce agit en dedans et en dehors. Dieu veut toucher l’extérieur de notre comportement mais aussi l’intérieur de notre cœur. Il veut que sa présence transforme toute notre vie.
 
 
L’arche, faite de bois recouvert de poix, devient une image du salut.
C’est une belle image de Jésus-Christ : vrai homme (comme le bois), rempli de la plénitude divine (comme la poix). En lui, nous sommes « cachés », protégés, sauvés du jugement à venir.
 
Aujourd’hui encore, Dieu nous rappelle que nous ne sommes pas seuls. Notre humanité, bien que fragile, est entre ses mains. Sa grâce nous recouvre, nous transforme, et nous garde.
 
 
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20 mai 2025

Quand la foi devient des actes

 
"Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors..."
(Genèse 6:14)
 
L’histoire de Noé est souvent racontée comme celle d’un homme sauvé du déluge. Mais si on regarde de plus près, elle nous parle surtout de confiance, d’écoute, et d’action. Noé n’a pas seulement cru en Dieu : il a choisi de lui faire confiance et d’agir, même si cela semblait étrange ou démesuré.
 
À l’époque de Noé, la société était marquée par la violence et le rejet de Dieu. Pourtant, Noé s’est démarqué. Pas parce qu’il était parfait, mais parce qu’il a décidé de marcher avec Dieu. Il a écouté ce que Dieu lui disait, et surtout, il a mis cette foi en pratique.
 
La foi, ce n’est pas juste quelque chose qu’on garde au fond de soi. Ce n’est pas seulement croire en Dieu dans son cœur. C’est aussi vivre en accord avec cette foi, dans nos décisions, nos actions, nos choix de chaque jour.
 
 
Dieu demande à Noé de construire une arche immense, alors qu’il n’y a aucun signe de pluie ou de catastrophe à l’horizon. Et pourtant, Noé se met à bâtir cette grande embarcation.
On ne sait pas exactement comment il s’y est pris. A-t-il travaillé seul ? Avec ses fils ? A-t-il reçu de l’aide ? La Bible ne le dit pas et ça n’a pas d’importance. Ce qu’elle met en avant, c’est que Noé a fait confiance et il a obéi.
Il n’a pas attendu que tout soit clair ou que tout le monde soit d’accord avec lui. Il a avancé pas à pas, porté par la conviction que Dieu savait ce qu’Il faisait.
 
La Bible nous informe que :
"La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, et une démonstration de celles qu’on ne voit pas." (Hébreux 11:1)
L’apôtre Jacques nous rappelle :
"La foi sans les œuvres est morte." (Jacques 2:26)
 
Autrement dit, la foi ne se voit pas seulement dans ce qu’on pense, mais dans ce qu’on fait. Noé a montré sa foi en construisant l’arche. Il n’a pas juste dit qu’il croyait, il l’a prouvé par ses actes.
 
 
Et nous, dans tout ça ?
Aujourd’hui encore, Dieu peut nous confier des projets à construire. Cela peut être un appel à pardonner, à entreprendre quelque chose, à changer de direction, à persévérer dans une situation difficile… Même si cela semble compliqué ou illogique, la foi nous invite à faire confiance à Dieu, un pas à la fois.
 
On vit dans un monde qui ne comprend pas toujours les choix dictés par la foi. Mais cela ne veut pas dire qu’on est seuls ou que c’est impossible. Au contraire : c’est souvent dans ces défis que notre foi devient plus profonde, plus solide.
 
 
Dieu ne cherche pas des gens parfaits. Il cherche des personnes disposées à lui faire confiance. Ce qu’il attend de nous, ce n’est pas une foi compliquée, mais une foi vivante, engagée, qui s’exprime à travers ce que nous faisons.
 
L’histoire de Noé nous rappelle que la foi, ce n’est pas rester immobile en attendant que Dieu agisse à notre place. C’est choisir de marcher avec Lui, même quand le chemin n’est pas encore tracé.

 

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19 mai 2025

Une image de Christ

 
« Noé fit tout ce que Dieu lui avait commandé. » (Genèse 6:22)
 
Dans l’histoire du déluge, Noé est un homme que Dieu choisit pour accomplir un plan très particulier : sauver l’humanité d’un grand jugement. Le monde était devenu mauvais, rempli de violence et de péché, mais Dieu, dans son amour, décide de ne pas tout laisser sombrer. Il prépare un moyen pour sauver ceux qui lui font confiance : une grande arche.
 
Et c’est à Noé que Dieu confie cette mission. Il lui donne des instructions précises, et Noé les suit sans discuter. Il fait exactement ce que Dieu lui demande, avec fidélité et obéissance. Ce n’est pas lui qui a inventé le plan, mais il a accepté de le mettre en œuvre, tel que Dieu l’avait pensé.
 
 
Cette attitude de Noé nous fait penser à quelqu’un d’autre : Jésus. Lui aussi est venu accomplir un plan bien plus grand encore, le salut de toute l’humanité. Et, comme pour Noé, ce plan ne venait pas de lui, mais du cœur du Père. Jésus est venu pour faire ce que Dieu avait prévu depuis toujours, bien avant la création du monde (Éphésiens 1:4-5). Il a suivi le chemin que Dieu lui avait tracé, sans jamais s’en détourner.
 
« Je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais celle de celui qui m’a envoyé. » (Jean 6:38)
 
« Le Fils ne fait rien de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire au Père. » (Jean 5:19)
 
Au jardin de Gethsémané, juste avant sa crucifixion, Jésus ressent profondément la peur, la douleur qui l’attend. Il est bouleversé, triste, et pourtant, il choisit d’obéir jusqu’au bout. Il dit à son Père :
« Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » (Marc 14:36)
 
Noé et Jésus ont tous les deux dit "oui" au plan de Dieu, même si cela demandait un grand courage et une grande confiance. Noé a construit une arche pour sauver ceux qui croyaient. Jésus, lui, a donné sa vie sur la croix pour devenir l’arche du salut, ouverte à tous ceux qui croient en lui.
 
Le salut n’est ni une improvisation, ni une œuvre partagée. Il est le projet divin, conçu par le Père, accompli par le Fils, et appliqué par l’Esprit. Jésus n’a rien ajouté à ce plan ; il l’a exécuté parfaitement, comme Noé l’avait fait avant lui à son époque.
 
En cela, Noé est un type du Christ : un homme choisi pour être l’intermédiaire par lequel Dieu accomplit une œuvre de salut. Mais Jésus est bien plus grand que Noé (Matthieu 12:41). En lui, le salut n’est plus temporaire, mais éternel.
 
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16 mai 2025

Des instructions à suivre

Quand Dieu dit à Noé : « Fais-toi une arche de bois de gopher » (Genèse 6:14), il ne lui laisse pas improviser. Il lui donne des instructions précises. Ce détail est important : Dieu ne parle pas pour remplir le silence, il parle pour guider, protéger, sauver.
Ses commandements sont comme ces consignes : clairs, utiles, pleins de sens. Ils ne sont pas là pour nous compliquer la vie, mais pour nous aider à la traverser sans sombrer.
 
Parfois, on a tendance à voir les règles de Dieu comme des contraintes, des freins à notre liberté.
On se dit souvent : « Pourquoi faudrait-il que je fasse comme ça ? Est-ce que c’est vraiment nécessaire de faire comme Dieu a dit ? »
On est bien souvent tenté de faire les choses à notre manière, pourtant, la Bible nous montre que les lois de Dieu sont là pour notre bien.
Dans le Psaume 119:105, il est écrit : « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier. » Les commandements de Dieu, ce sont des repères qui éclairent notre chemin.
 
Dieu ne cherche pas à nous dominer ou à nous contrôler. Au contraire, il nous respecte profondément. Il nous a donné le libre arbitre : la capacité de choisir, de réfléchir, d’aimer. Mais il sait aussi qu’en étant livrés à nous-mêmes, sans direction, nous risquons de confondre liberté et chaos. Ses commandements sont là comme des balises, des limites protectrices. Ils sont faits pour que notre liberté soit vécue dans la vérité, dans la paix, et non dans la confusion.
 
Rappelons-nous l’arbre du fruit défendu dans le jardin d’Éden. Ce n’était pas un piège, mais un acte d’amour. Dieu avait dit à l’homme : « le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2:17). Ce n’était pas une menace, mais un avertissement. Dieu voulait protéger l’humanité des conséquences de la désobéissance, pas la priver d’un plaisir quelconque. Là encore, son commandement était une barrière de sécurité, une main tendue.
 
Les commandements de Dieu ne sont pas seulement écrits dans un livre. Ils sont aussi inscrits dans notre cœur. Cette petite voix intérieure qui nous dit ce qui est bien ou mal, c’est Dieu qui l’a placée en nous. « Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur » (Hébreux 8:10).
Nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas. Même sans connaître toute la Bible, chacun de nous ressent, au fond de lui, ce qui est juste. C’est cette lumière intérieure que Dieu nous donne pour avancer.
 
Obéir à Dieu, c’est d’abord lui faire confiance, poser un acte de foi. C’est croire que ce qu’il nous demande, même si cela semble difficile, est pour notre bien. « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence » (Proverbes 3:5).
Ensuite, c’est un acte d’amour : Quand on aime quelqu’un, on cherche à lui faire plaisir, à marcher dans la même direction. Jésus dit « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14:15).
Enfin, c’est un acte d’humilité. C’est faire le choix de reconnaître que Dieu est plus grand que nous, qu’il voit plus loin, et que sa volonté est bonne. « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Éternel » (Ésaïe 55:8).
 
Dieu ne cherche pas à tout contrôler dans nos vies. Ce qu’il veut, c’est nous accompagner, nous garder, nous voir avancer dans la paix et la confiance. Ses commandements sont là pour ça. Ils sont des balises, des garde-fous, une lumière dans la nuit. Choisir de les suivre, ce n’est pas perdre sa liberté, c’est vivre cette liberté dans la sécurité, avec joie et espérance.

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