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15 juin 2025

Question de sagesse et d'humilité

 
Le récit de Genèse 7:13 nous raconte un moment clé : après de longues années passées à avertir et à transmettre le message de Dieu, Noé entre dans l’arche avec sa femme, ses trois fils et leurs épouses. En tout, seulement huit personnes ont répondu à l’appel de Dieu, malgré l’immensité de cette arche construite pour le salut.
 
Un contraste étonnant saute aux yeux : les animaux sont entrés dans l’arche, alors que les hommes, pourtant capables de réfléchir et de comprendre, sont restés à l’extérieur.
Les animaux, sans raisonner comme nous, ont accepté de quitter leurs environnements naturels pour rejoindre l’arche.
À l’inverse, les hommes, dotés d’intelligence et de discernement, n’ont pas vu le danger imminent ni reconnu la main tendue de Dieu.
 
Ce passage souligne une réalité troublante : il est possible d’être intelligent, cultivé, raisonnable… et pourtant passer à côté de l’essentiel. Là où les animaux ont obéi, les humains ont douté et refusé.
 
 
À travers cette histoire, Dieu nous rappelle que la sagesse humaine ne suffit pas pour reconnaître la vérité spirituelle. Parfois, elle devient même un frein.
On le voit depuis le tout début de l’humanité : dans le jardin d’Éden, le serpent a séduit l’homme et la femme en leur promettant une connaissance qui les rendrait “comme des dieux”.
Depuis ce jour, l’être humain cherche à contrôler, à comprendre tout par lui-même, à ne dépendre de personne, pas même de Dieu.
 
Mais cette quête d’indépendance peut nous fermer à l’écoute de Dieu. L’idée d’avoir besoin d’aide, de grâce ou de pardon peut sembler inconfortable à notre orgueil. Pourtant, la foi commence là où finit la fierté.
 
 
Face aux défis de notre monde et aux signes clairs que les choses vont mal, beaucoup refusent encore d’écouter l’appel de Dieu, souvent par peur de paraître faibles ou dépendants.
Mais Dieu ne regarde pas les diplômes, le statut social ou l’apparence extérieure.
Ceux qui s’approchent de Lui avec simplicité et sincérité sont souvent les plus ouverts à recevoir Son amour. Comme le publicain de la parabole, ils n’essaient pas de se justifier, ils se tournent simplement vers Dieu et disent :
“Seigneur, fais-moi grâce, car je suis un pécheur.”
 
 
L’histoire de l’arche nous parle aujourd’hui. Elle nous invite à regarder notre propre cœur :
Sommes-nous prêts à entendre l’appel de Dieu, même s’il nous déstabilise ?
Acceptons-nous de Lui faire confiance, même quand tout ne fait pas sens ?
Pouvons-nous reconnaître que nous avons besoin de Sa grâce ?
 
La véritable sagesse, aux yeux de Dieu, c’est l’humilité.
Pas l’absence d’intelligence, mais la capacité de s’ouvrir à plus grand que soi.
C’est reconnaître que, malgré nos capacités, nous avons besoin de Lui pour avancer.
Dieu continue d’ouvrir la porte de l’arche. À chacun de nous de choisir d’y entrer.
 
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12 juin 2025

La perspective d'un monde nouveau

      La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. Genèse 7:12
 
On est tout de suite frappé par l'ampleur de ce que cela représente. On a tous déjà vu les dégâts que quelques heures de forte pluie peuvent causer : des glissements de terrain, des inondations, des maisons emportées.
Alors imaginez ce que signifie une pluie qui tombe sans interruption pendant quarante jours et quarante nuits ! Ce n'est plus une simple averse, c'est une force inarrêtable qui s'abat, sans aucun répit. Cela évoque une sensation de panique et un sentiment que personne n'a eu le temps de s'organiser face à une telle puissance.
 
Pourquoi 40 jours et 40 nuits ? Le symbole de l'épreuve et du renouveau
Dans la Bible, le chiffre quarante n'est jamais choisi au hasard. Il représente souvent une période d'épreuve, de préparation intense, de purification ou de jugement, mais qui mène aussi à un renouveau ou à une transformation.
 
Pensez à d'autres moments clés où ce chiffre apparaît :
·        Le peuple d'Israël a erré quarante ans dans le désert avant d'atteindre la Terre Promise. C'était une période d'apprentissage et de purification après la sortie d'Égypte (Deutéronome 8:2).
·        Jésus a jeûné quarante jours dans le désert, se préparant spirituellement avant de commencer son ministère public (Matthieu 4:2).
·        Après sa résurrection, Jésus est apparu à ses disciples pendant quarante jours avant de monter au ciel. Ce temps leur a permis de comprendre et de se préparer pour leur mission (Actes 1:3).
 
Ces périodes de quarante jours ou quarante ans sont souvent synonymes de moments difficiles, de peine, mais elles débouchent toujours sur une transformation profonde et une nouvelle étape.
 
Le Déluge c’est un jugement qui ouvre une nouvelle page
En associant cette pluie incessante au chiffre symbolique de quarante, le récit du Déluge devient plus qu'une simple description d'une catastrophe naturelle. C'est le jugement de Dieu sur la terre, une décision à la fois précise dans son déclenchement (comme on l'a vu avec Genèse 7:11) et d'une profondeur symbolique dans sa durée.
 
Cette période de quarante jours et quarante nuits de pluie incessante amplifie le message divin : il ne s'agissait pas d'une simple inondation, mais d'une volonté inébranlable de purifier le monde et de recommencer sur de nouvelles bases. C'est le signe d'une patience divine qui a eu sa limite, mais aussi de Son désir de renouvellement, pour permettre à la vie de reprendre sur des fondations différentes, avec Noé et sa famille.
 

La Bible nous parle aussi d'un autre grand événement à venir, un jugement par le feu. Ce n'est pas pour nous effrayer, mais pour nous préparer à un monde nouveau, bien meilleur.
 
Le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui est appelé à disparaître, pour laisser place à un monde nouveau où la souffrance, la douleur et la mort n'auront plus leur place. C'est le paradis, la promesse magnifique de Dieu.
 
Mais ce paradis n'est possible qu'après ce jugement. Dieu doit d'abord éradiquer le mal qui gangrène notre monde. Le mal n'est pas seulement dans les actions des hommes, mais aussi, et surtout, dans notre façon de penser, nos mentalités. Il doit mettre fin à la manière dont nos sociétés fonctionnent actuellement, car elles sont imprégnées par le mal.
 
Pour cela, la Bible indique que deux choses devront se produire :
 
·        Le repentir de ceux qui croient en Dieu. Cela signifie se détourner du mal et se tourner vers Lui.
·        La disparition de ceux qui ne croient pas. C'est une réalité difficile, mais elle fait partie du plan de Dieu pour établir une nouvelle terre où la justice et la paix règneront sans partage (2 Pierre 3:10-13).
Ce n'est qu'après cette "destruction" que la nouvelle terre pourra émerger, purifiée et prête à accueillir ceux qui auront choisi la voie de Dieu.
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10 juin 2025

Dieu agit toujours au bon moment

 


En parcourant la Bible, on constate que Dieu ne réalise jamais ses actions de manière hasardeuse. Un exemple marquant se trouve dans Genèse 7:11, lors du récit du Déluge :
 
« L’an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent. »
 
Ce verset fournit une date étonnamment précise. Il ne s’agit pas simplement d’un détail historique : cela montre que Dieu agit toujours selon un calendrier parfaitement orchestré. Le Déluge n’était ni un événement accidentel ni une décision prise à la hâte. Il était prévu depuis longtemps, dans le cadre d’un plan souverain.
 
Ce passage indique que rien n’est laissé au hasard. Bien que certains textes bibliques ne donnent pas de dates précises, ici, la précision est frappante : Dieu agit avec exactitude, selon une intention claire. Il n’est jamais en retard, ni pris au dépourvu. Son timing est parfait, maîtrisé.
 
Comme le rappelle Ecclésiaste 3:1 :
« Il y a un temps pour tout, un temps pour chaque chose sous les cieux. »
 
Ce n’est pas à nous de déterminer ce moment, c’est Dieu qui le choisit. Que ce soit pour un jugement, une intervention, un appel ou un retour, chaque événement survient au moment parfait à Ses yeux.
 
Le même principe s’applique au jugement à venir, qui est déjà fixé dans le plan divin. Jésus a déclaré dans Matthieu 24:36 :
« Quant au jour et à l’heure, personne ne sait, pas même les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. »
 
Cela ne signifie pas que ce moment est flou ou indéterminé, mais qu’il est déjà inscrit dans le calendrier de Dieu, prêt à se réaliser au moment juste, parfait et définitif.
 
Comme pour le Déluge, ce jugement ne sera pas une surprise pour Dieu : il en sera l’accomplissement d’un plan mûri avec sagesse, amour et justice.
 
Cette vérité est profondément rassurante. Dieu ne réagit jamais dans la panique. Il ne perd pas le contrôle. Il demeure souverain, patient et fidèle.
 
Comme l’écrit l’apôtre Pierre dans 2 Pierre 3:9 :
« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse, comme quelques-uns le pensent ; il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance. »
 
Même si le monde paraît incertain ou si nos projets vacillent, Dieu demeure fidèle à Son plan. Il sait ce qu’Il fait, et Il agit toujours au moment voulu, avec amour, justice et pour notre bien.
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08 juin 2025

Un rappel qui pèse lourd

 
« Noé exécuta tout ce que l'Éternel lui avait ordonné. » — Genèse 7:5
 
Quand on prend le temps de lire attentivement la Bible, on remarque que certaines paroles sont répétées, parfois exactement de la même manière, parfois un peu différemment. C’est le cas ici : la Bible rappelle encore une fois que Noé a fait tout ce que Dieu lui avait demandé.
« Noé était un homme juste, intègre parmi ses contemporains ; Noé marchait avec Dieu. » Genèse 6:9
 
Ce n’est pas une simple répétition. Dans la Bible, surtout dans la culture et la langue hébraïques, répéter une chose signifie qu’elle est importante. Dieu insiste parce qu’il veut qu’on comprenne bien la valeur de l’obéissance.
« En effet, ce n’est pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. » Romains 2:13
 
L’obéissance n’est pas seulement une marque de respect envers Dieu. C’est bien plus que cela. Obéir, c’est choisir de faire ce que Dieu veut, même si ce n’est pas ce que nous aurions fait naturellement. C’est une façon de dire : "Je te fais confiance, Seigneur. Tu sais mieux que moi ce qui est bon."
 
Et cette obéissance nous protège. Les commandements de Dieu ne sont pas là pour nous compliquer la vie, mais pour nous préserver du danger. En suivant ses instructions, on évite les pièges du mal, les erreurs douloureuses, et les conséquences que le diable cherche à provoquer.
« Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, car je les ai toujours avec moi. » Psaume 119:98
« Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » Jacques 4:7
 
Noé, lui, a compris cela. Il a vu à quel point la désobéissance mène à la ruine. La Bible dit que la rébellion est aussi grave que la sorcellerie.
« Car la rébellion est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie. » 1 Samuel 15:23
 
Noé a choisi une autre voie : celle de la fidélité, encore et encore. Il n’a pas obéi une seule fois, puis relâché son attention. Il a continué, pas à pas, à marcher dans ce que Dieu lui disait de faire.
« Marche devant moi et sois intègre. » Genèse 17:1
« Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » Luc 11:28
 
Obéir, c’est aussi reconnaître qu’on n’a pas toutes les réponses. C’est accepter qu’on n’est pas maître de tout, et qu’on a besoin de la sagesse et de la force de Dieu. C’est une forme d’humilité, mais aussi de foi.
« Ne t’appuie pas sur ta sagesse, mais confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur. » Proverbes 3:5
« L’humilité précède la gloire. » Proverbes 15:33
 
Et cette obéissance, Dieu la cherche encore aujourd’hui. Il veut que sa volonté prenne une vraie place dans nos vies. Comme Jésus dans le jardin de Gethsémané, il nous invite à chercher ce qu’il veut avant de faire nos propres choix.
« Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Luc 22:42
 
Mais pour obéir, il faut d’abord écouter. Et pour écouter, il faut prendre le temps de s’arrêter, de prier, de lire sa Parole.
 
« Parle, car ton serviteur écoute. » 1 Samuel 3:10
 
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06 juin 2025

La patience de Dieu

 
« Encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits… »
(Genèse 7:4)
 
À l’époque de Noé, les gens vivaient loin de Dieu. Ils faisaient beaucoup de mal et ne suivaient plus du tout ses chemins. Cela a profondément attristé le cœur de Dieu, car il voyait la violence, l’injustice et le mal dominer le monde.
« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre… et son cœur fut affligé. » (Genèse 6:5-6)
 
Alors Dieu a décidé de mettre fin à cette situation par un grand déluge. Mais même si c’était grave, il n’a pas réagi dans la colère ou la précipitation. Il a demandé à Noé de construire une grande arche pour sauver sa famille et un couple de chaque animal.
 
Ce travail a pris beaucoup de temps — plus de cent ans ! Et Dieu a respecté ce rythme. Il n’a pas forcé Noé à aller plus vite. Il l’a accompagné avec patience, sachant que Noé était un être humain, limité et parfois fatigué.
« L’Éternel sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière. » (Psaume 103:14)
 
Dieu est patient. Sa patience tient compte de notre faiblesse. Jésus, lui aussi, a connu la fatigue, la faim et la soif, comme nous.
« Jésus, fatigué du voyage, s’assit au bord du puits… » (Jean 4:6)
« Jésus eut faim. » (Matthieu 4:2)
« Jésus dit : J’ai soif. » (Jean 19:28)
 
Quand l’arche fut enfin terminée, Dieu n’a pas immédiatement fait venir la pluie. Il a encore attendu sept jours. Pourquoi ? Parce qu’il espérait que les gens changeraient d’attitude, qu’ils ouvriraient enfin leur cœur. Dieu voulait leur laisser une dernière chance.
 
« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse… mais il use de patience, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3:9)
 
Dans la Bible, le chiffre sept représente la perfection. Ces sept jours de plus montrent que la patience de Dieu est parfaite, complète, et qu’elle fait toujours partie de son amour.
« L’amour est patient, il est plein de bonté… » (1 Corinthiens 13:4)
 
Aujourd’hui encore, Dieu agit de la même façon. Il ne veut pas que quelqu’un soit perdu. Il ne menace plus par un déluge d’eau, mais il annonce qu’un jugement viendra un jour. Cependant, il nous laisse du temps — le temps d’écouter la bonne nouvelle de Jésus et de choisir de le suivre.
 
Nous, les humains, sommes souvent pressés. On veut tout tout de suite. Mais Dieu, lui, prend le temps. Il attend avec amour. Il attend que nous fassions un pas vers Lui.
 
« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui… » (Apocalypse 3:20)
 
Et si aujourd’hui, tu ouvrais cette porte ? Dieu n’est jamais loin. Il attend, avec amour, les bras grands ouverts.
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04 juin 2025

La révélation

 
Noé a passé un siècle à construire l'arche. Le grand jour est enfin arrivé. Et là, Dieu lui donne une instruction bien précise : "Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle." (Genèse 7:2)
 
"Animaux purs", "animaux impurs"... C'est la toute première fois que la Bible parle de ça ! Jusque-là, aucune règle, aucune loi ne nous disait quels animaux étaient considérés comme "purs" ou "impurs". Cette distinction n'apparaîtra de manière officielle que bien plus tard, dans le livre du Lévitique chapitre 11.
 
Alors, comment Noé pouvait-il savoir de quoi Dieu parlait ? Comment pouvait-il faire cette distinction sans avoir eu de liste officielle ?
 
Au-delà de la Bible écrite, Dieu veut se révéler personnellement.
Nous sommes souvent habitués à chercher toutes nos informations sur Dieu uniquement dans la Bible, ce qui est bien sûr essentiel et la base de notre foi. Cependant, ce passage avec Noé nous rappelle une vérité profonde : Dieu aime nous parler de manière personnelle. C'est ce que la Bible appelle la révélation.
 
Bien avant que la Loi ne soit gravée sur des tables de pierre pour Moïse, Dieu se révélait directement à ceux qui avaient le cœur ouvert et l'oreille attentive.
Rappelez-vous que Noé marchait avec Dieu (Genèse 6:9). Cette relation intime lui donnait un privilège incroyable : celui de recevoir des informations directement du Créateur.
 
C'est comme un ami très proche qui vous confie des choses qu'il ne dirait pas à tout le monde. Dieu a pu simplement murmurer à l'esprit de Noé quelles bêtes étaient "pures" et lesquelles étaient "impures". Il n'avait pas besoin d'un manuel ; il avait une connexion directe avec la source de toute connaissance.
 
 
Cette idée n'est pas réservée à l'époque de Noé ! Aujourd'hui encore, Dieu continue de nous parler personnellement. Nous avons un cadeau merveilleux : le Saint-Esprit. La Bible nous dit que le Saint-Esprit nous conduit "dans toute la vérité" (Jean 16:13).
 
Pensez-y : Dieu n'aurait pas demandé à Noé de faire une distinction qu'il ne comprenait pas. De même, Il ne nous demande jamais de faire des choses impossibles. S'il y a des choses qui ne sont pas écrites noir sur blanc dans la Bible pour une situation donnée, nous pouvons compter sur cette voix intérieure, douce et paisible du Saint-Esprit, pour nous éclairer.
 
Plus nous cultivons une relation étroite avec Dieu par la prière, la lecture de sa Parole et l'écoute de Son Esprit, plus nous devenons sensibles à ces révélations personnelles. Noé est un exemple puissant de la façon dont une marche quotidienne avec Dieu peut nous donner des informations et une sagesse qui dépassent la simple connaissance intellectuelle.
 
Alors, la prochaine fois qu'une question surgit, rappelez-vous que, comme Noé, vous avez accès à une source infinie de sagesse divine prête à vous guider !

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02 juin 2025

Raviver le feu du premier amour

 

Noé a passé une centaine d’années à construire l’arche. Cent ans à obéir, à tenir bon malgré les regards moqueurs, malgré l’attente interminable d’un événement encore invisible. C’est une fidélité impressionnante. Et pourtant, au moment clé, Dieu lui dit encore : « Entre dans l’arche. » Pourquoi ? Après tout ce temps, pourquoi ce rappel ?

 

Peut-être parce que Dieu connaît le cœur humain mieux que nous-mêmes. Il sait qu’avec le temps, même les élans les plus sincères peuvent s’affaiblir. La fatigue s’installe, la routine prend le dessus. Ce n’est pas qu’on ne croit plus, c’est juste qu’on avance par habitude. On continue à "faire" sans vraiment s’investir pleinement.

 

Ce verset est comme un murmure tendre de Dieu à Noé : « Rappelle-toi pourquoi tu as commencé. Tu ne construis pas seulement un bateau, Noé. À travers cette arche, c’est ta foi, ta confiance en moi, et ta réponse au salut que tu es en train de bâtir. »

 

Cela nous ramène à l’Église d’Éphèse dans l’Apocalypse (2:4-5). Dieu ne lui reproche pas ses œuvres, ni son engagement. Il lui dit : « Tu as abandonné ton premier amour. » Tu as continué à marcher… mais le feu du départ s’est éteint. C’est fort, n’est-ce pas ? Ce n’est pas l’action qui manque, mais la passion. Ce cœur vibrant du début, cette joie simple d’être avec Dieu, cette soif de sa présence, se sont peut-être perdus dans les habitudes.

 

Et si c’était aussi notre cas ?

On peut être très engagé dans l’église, très fidèle dans nos disciplines spirituelles, et pourtant... être un peu "à côté" du vrai but. Comme Noé, on peut avoir passé des années à construire quelque chose pour Dieu (un ministère, un engagement, une vie chrétienne bien droite) mais avoir oublié d’y entrer de tout notre cœur. On reste à l’extérieur, comme si on regardait l’arche sans y habiter vraiment.

 

Alors, ce petit mot de Dieu à Noé, « Entre ! », prend un sens bouleversant. C’est plus qu’un ordre logistique, c’est un appel du cœur. Dieu ne veut pas qu’on s’arrête en chemin. Il nous invite à renouer avec notre foi vivante, celle des premiers jours. À se souvenir que le but n’est pas de construire pour Dieu, mais de vivre en Lui. L’arche, c’est le lieu du salut, le lieu de la rencontre, le lieu du cœur à cœur avec Dieu. Il faut y entrer, pleinement, sincèrement.

 

« Reviens à ton premier amour… Souviens-toi d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres. » — Apocalypse 2:4-5

 

Peut-être que toi aussi, tu ressens une fatigue dans ta foi. Peut-être que tu avances sans joie, que tu fais "ce qu’il faut", mais sans sentir la flamme du début. Ce n’est pas un reproche que Dieu t’adresse. C’est une invitation. Rentre dans l’arche. Reviens dans ce lieu sûr où ton cœur peut à nouveau s’embraser.

 

Tu es attendu. Le Seigneur ne veut pas seulement tes efforts, il veut ton cœur.

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31 mai 2025

Une foi patiente

 

Ça y est ! Après des années, peut-être même plus d’un siècle, à scier, clouer, soulever, assembler, l’arche est enfin terminée. On imagine Noé, déjà âgé, regardant ce gigantesque bateau construit au milieu des terres sèches, sous les regards sceptiques de ses contemporains. Le projet est achevé. Tout semble prêt.

Et pourtant… il ne bouge pas. Il attend. Car il sait que l’histoire ne commence vraiment que quand Dieu parle.

 

On s’attendait à ce que Noé entre naturellement dans l’arche, comme une suite logique : il a construit, il entre, point final. Mais la Bible précise que c’est Dieu qui lui dit d’entrer.

L'Eternel dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison ; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération. Genèse 7:1

 

Un petit mot, une simple invitation… mais qui révèle toute la beauté de l’obéissance, de la foi patiente, et du salut qui ne dépend pas de nos œuvres, mais de la voix du Dieu vivant.

 

Ce petit détail n’est pas anodin. Il est profondément révélateur.

 

Noé attend. Il ne bouge pas tant que Dieu ne parle pas. Et quand Dieu parle, il obéit. Ce n’est pas seulement une fidélité ponctuelle, c’est un style de vie : une écoute constante, une dépendance volontaire à la direction divine. Même pour ce qui semble « évident », Noé ne prend aucune décision sans l'accord de Dieu.

 

C’est ça, la foi : pas seulement de grands exploits, mais une fidélité attentive, jusque dans les petits gestes. Une foi qui choisit l’attente plutôt que l’autonomie, l’écoute plutôt que l’élan personnel.

 

Et voici les mots que Dieu prononce :

« Car je t’ai vu juste devant moi parmi cette génération. »

 

Ce n’est pas seulement la construction de l’arche qui est saluée ici. C’est le cœur de Noé. Sa justice n’est pas dans ses œuvres seules, mais dans sa manière de vivre face à Dieu, au milieu d’une époque tordue. Ce n’est pas la fin du projet qui le rend digne d’entrer, mais la relation fidèle qu’il a entretenue tout au long du chemin.

 

Enfin, n’oublions pas : c’est Dieu qui invite Noé à entrer. Ce n’est pas Noé qui s’impose ou qui décide du bon moment. Le salut reste une œuvre de Dieu, une porte ouverte par grâce, au moment choisi par le Maître.

 

Alors que nous lisons ce verset, une question s’impose à nous : avons-nous appris, comme Noé, à attendre la voix de Dieu, même dans les moments où tout semble évident ? Il est facile de faire confiance à Dieu dans les grandes décisions ou lorsque nous sommes dans le doute. Mais qu’en est-il des situations où la marche à suivre paraît claire, où l’on pense pouvoir avancer sans demander ? C’est justement là que se révèle la profondeur de notre foi.

 

Noé, après tant d’années à obéir, à construire sous les moqueries, aurait pu se dire : « J’ai fait tout ce que Dieu m’a demandé, maintenant je sais ce qu’il faut faire. » Mais non. Il attend encore. Il attend le signal de Dieu, même pour franchir la dernière étape. Il ne prend pas les commandes, il reste dépendant.

 

Et nous ? Sommes-nous prêts à entrer seulement quand Dieu appelle ? Sommes-nous capables de rester en attente, dans la patience, tant qu’il ne dit pas : « Vas-y » ? Apprendre à écouter Dieu jusque dans les évidences, c’est aussi faire preuve d’une confiance profonde. C’est reconnaître qu’il est Seigneur non seulement des grands tournants de notre vie, mais aussi des gestes ordinaires, des pas simples. C’est lui laisser la direction du début à la fin.

 

 

 

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29 mai 2025

Deux leçons à tirer

 Notre grande aventure se poursuit, et aujourd’hui, nous faisons halte à une étape emblématique : Noé et l’arche. Un récit que nous connaissons depuis l’enfance, souvent raconté avec des animaux deux par deux et un bateau géant sur les flots. Mais comme souvent avec la Parole de Dieu, ce que nous croyons familier recèle des richesses profondes, encore à découvrir.
 
Car derrière ce décor presque "classique", se cache une révélation puissante sur notre propre marche avec Dieu. La Bible n’est jamais un simple livre d’histoires ; elle est un miroir, un guide, une source d’inspiration pour aujourd’hui. Et l’arche de Noé, loin d’être un simple récit du passé, devient un appel pour notre présent.
 
Pour savourer pleinement ce moment, je vous propose un petit détour en deux temps. Une double exploration, comme une pause sur un sentier : on s’arrête, on regarde autour, on respire plus lentement, et on laisse Dieu nous parler à travers chaque détail.
 
Dans ce premier temps, nous allons nous arrêter sur un geste tout simple en apparence : Dieu dit à Noé, « Entre dans l’arche ». Pourquoi ce commandement, alors que tout semble évident ? Pourquoi cet ordre, alors que Noé a déjà tout accompli ? C’est là que se révèle une obéissance particulière — non pas celle qui se contente d’exécuter, mais celle qui reste à l’écoute jusqu’au bout, même dans ce qui semble aller de soi.
 
Dans le second article (il arrive très vite, promis !), nous aborderons une autre facette de cette histoire, qui touche beaucoup d’entre nous : la fatigue dans la foi. Quand les jours se ressemblent, que la foi devient routine, que le découragement guette… comment rester fidèles ? Comment garder l’espérance quand le ciel reste silencieux ?
 
J’ai hâte de vous embarquer dans cette double escale. Que ces réflexions nourrissent notre cœur, ravivent notre foi, et nous rappellent que Dieu parle encore, même dans les moments les plus ordinaires.

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27 mai 2025

Dieu fait toujours sa part

 
« Et moi, je vais faire venir le déluge d'eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra. » Genèse 6:17
 
Comme nous l’avons déjà souligné, Dieu demande à Noé de construire une arche en vue du salut d’un reste. Il lui donne des instructions précises : les dimensions, les matériaux, et même la méthode de construction. Noé sait exactement ce que Dieu attend de lui.
 
Ici, dans ce verset, Dieu révèle à Noé la part qu’Il prendra dans ce projet : c’est Lui qui fera venir le déluge. Il s’engage pleinement dans cette alliance.
 
« Mais j'établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. » Genèse 6:18
Cette alliance révèle quelque chose de profond : Dieu, bien qu’il soit le Créateur souverain, choisit d’entrer en relation avec l’homme. Il respecte sa créature et lui fait confiance.
Dieu s’engage à faire sa part, tandis que Noé doit accomplir la sienne.
Le Dieu souverain, créateur de toutes choses, aurait pu simplement exiger l’obéissance de sa créature. Pourtant, Il choisit de passer par une alliance pour sécuriser son engagement. Il propose un contrat qui défini les responsabilités de chacun.
 
Cela montre le respect profond que Dieu a pour l’homme, et renforce la confiance de la créature envers son Créateur.
 
 
Aujourd’hui encore, Dieu établit une alliance avec nous, mais cette fois par le sang de Jésus. « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous » (Luc 22:20). Il s’engage à nous sauver, à nous transformer, à nous conduire, pourvu que nous entrions dans cette relation avec foi.
Jésus a versé son sang pour que nous soyons pardonnés, adoptés, transformés et réconciliés avec Dieu. Tout comme Noé a dû entrer dans l’arche, nous devons entrer dans la grâce de Dieu par la foi.
 
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » – Éphésiens 2:8
 
Le salut que Dieu propose est un parcours riche et profond : pardon, adoption, sanctification, rédemption, espérance... Et tout cela n’est possible que parce que Dieu reste fidèle à ce qu’il promet. « Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite » (Philippiens 1:6).
 
Le salut, dans la Bible, comprend plusieurs étapes : le pardon, l’adoption, la sanctification, la rédemption, l’élection, la justification, la glorification...
 
Alors, comme Noé, ayons confiance en Dieu, avançons avec foi et construisons notre vie sur le modèle de sa Parole. Dieu marche avec nous, pas contre nous.
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