Rechercher dans ce blog

08 avril 2025

Les signes des temps

 
Lémec, âgé de cent quatre-vingt-deux ans, engendre un fils qu'il nomme Noé, en disant : "Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que l’Éternel a maudite." Ce passage révèle la profondeur du sens du nom Noé, qui signifie "repos" ou "consolation". Son nom prend une dimension prophétique, car à travers lui, un nouveau commencement et un certain "repos" de la destruction sont offerts au monde.
 
Le péché a entraîné la malédiction de la terre, rendant le travail ardu pour les hommes. À cette époque, les outils modernes n'existaient pas pour alléger le fardeau du travail. Ce dur labeur est perçu comme une condition anormale, et la mémoire du paradis perdu reste vivante. Les gens se souviennent d'un temps où les choses étaient différentes, ce qui nourrit leur espoir.
 
Lémec ne se contente pas de vivre sa vie en faisant de son mieux. Il espère un changement. Avec la naissance de Noé, il voit en lui celui qui apportera repos et consolation. Lémec se soucie de sa postérité et de l'héritage qu'il laisse derrière lui. Cela montre une vision à long terme, une préoccupation pour l'avenir de son fils et de sa lignée.
 
En nommant son fils Noé, Lémec lui attribue une place centrale dans le changement à venir. Cela implique une éducation fondée sur la connaissance de Dieu, essentielle pour que Noé réalise son potentiel. Plus tard, nous verrons que cette préparation portera des fruits, confirmant l'intuition de Lémec.
 
Lémec est attentif aux signes des temps, conscient que le changement est imminent. Son choix de nommer son fils Noé révèle cette compréhension. Il anticipe que le repos et la consolation viendront par lui. Luc 12:56 : "Hypocrites ! vous savez discerner l'aspect de la terre et du ciel ; comment ne discernez-vous pas ce temps-ci ?"
 
Cette leçon nous interpelle aujourd'hui : nous devons préparer nos enfants à ce qui va arriver. Le monde est en constante mutation, et un changement radical est à prévoir. Fermer les yeux sur cette réalité n'est pas une option. La vie ne se résume pas à une simple existence. Elle est bien plus profonde et engageante.
 
Nous sommes proches d'un moment où le jugement de Dieu peut s'abattre sur l'humanité, tout comme à l'époque de Noé. La prise de conscience de cette réalité devrait nous inciter à agir et à préparer les générations futures à affronter les défis à venir.
Matthieu 24:37-39 : "Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme."
Share:

06 avril 2025

Le nom que nous portons

 
Aujourd'hui, nous allons découvrir Lémec, le fils de Mathusalem. Ce nom pourrait vous sembler familier, car nous avons déjà mentionné un autre Lémec dans le chapitre 4 de la Genèse, qui était un descendant de Caïn. Nous allons comparer ces deux personnages selon le récit biblique.
 
Il est important de comprendre que le nom d'une personne dans la Bible a souvent une signification profonde qui peut révéler son identité ou son histoire. Les ancêtres prenaient beaucoup de soin à choisir le nom de leurs enfants, car ce n'était pas une décision prise à la légère. Un nom n’était pas simplement une étiquette ; il représentait souvent les espoirs et les aspirations des parents.
Par exemple, Abel signifie “souffle” ou “vapeur”, ce qui peut évoquer la brièveté de sa vie. Seth signifie “désigné” ou “substitué”, un nom donné par Ève pour symboliser qu'il remplaçait Abel, tué par Caïn (Genèse 4:25).
 
Revenons à Lémec. L'origine de son nom vient d'un mot hébreu signifiant “fort” ou “puissant”. Cependant, il est intéressant de constater que les deux Lémec ont eu des vies très différentes. Lémec descendant de Caïn utilise sa force de manière violente. Il se vante de ses meurtres, affirmant que sa vengeance est plus grande que celle de Caïn. Il dit à ses femmes : "J'ai tué un homme pour ma blessure, et un jeune homme pour ma meurtrissure. Caïn sera vengé sept fois, et Lémec soixante-dix-sept fois." (Genèse 4:23-24). Cela montre que son nom l'incite à adopter un comportement cruel.
 
En revanche, Lémec fils de Mathusalem n'est ni arrogant ni violent. Il est humble et conscient des conséquences du péché. Son nom, ainsi que son héritage et ses choix, lui confèrent une force tranquille et tempérée.
 
Dans la lignée de Caïn, Lémec utilise sa force de manière cruelle, choisissant le côté sombre de son nom. À l'inverse, dans la lignée de Seth, Lémec explore ce qu'il y a de plus noble et vertueux dans son nom.
 
Aujourd'hui, Dieu reconnaît deux lignées : celle d'Adam, dont nous sommes tous les héritiers sur le plan terrestre, et celle de Christ, qui offre un héritage spirituel à ceux qui sont nés de nouveau. En Adam, nous avons une identité terrestre marquée par le péché, et notre vie reflète cette réalité. Les œuvres de la chair sont manifestes en nous, comme le décrit Galates 5 à partir du verset 19.
 
En Christ, nous avons une identité céleste, et l'Esprit de Dieu nous aide à découvrir toutes les vertus de cette nouvelle identité. "Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi." (Galates 5:22-23).
 
Le choix d'un nom a des répercussions dans la vie d'une personne, mais c'est surtout la lignée à laquelle nous appartenons qui influence notre chemin vers le bien ou le mal.
 
Share:

05 avril 2025

Bienvenue dans l'aventure

Nous voulons prendre le temps de saluer nos nouveaux explorateurs, ceux qui prennent la route avec nous maintenant. Nous avons commencé une formidable aventure que nous poursuivons verset après verset depuis le livre de la Genèse. « Toute l'Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour corriger et pour former à la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et équipé pour toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3:16-17) 
Pas de panique si vous prenez le train en marche, vous pouvez embarquez à n’importe quel moment de votre marche.
 
La beauté de l’aventure biblique, c'est qu'elle n'a pas de point de départ fixe. Chaque livre un territoire inexploré et chaque verset une occasion où Dieu se manifeste avec une présence à la fois discrète et éclatante. « Le ciel raconte la gloire de Dieu, et l'étendue révèle l'œuvre de ses mains. » (Psaume 19:1) Peu importe si vous n'avez pas foulé les premiers sentiers parcourus, l'aventure continue, et chaque pas est une opportunité de se rapprocher de Dieu. « Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. » (Jacques 4:8)
 
La bible est la boussole laissée par Dieu qui se révèle et se fait connaître. « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier. » (Psaume 119:105) Dieu est comme notre guide qui traverse toute l'histoire biblique pour nous aider à trouver notre chemin et à comprendre les messages importants. « Je t'instruirai et te montrerai le chemin que tu dois suivre ; je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi. » (Psaume 32:8)
 
Oubliez les idées reçues qui veulent que la lecture de la bible soit difficile, qu’elle soit une obligation religieuse ou encore qu’elle se limite aux psaumes
Nous vous proposons une aventure passionnante où chaque mot vous rapproche de la voix de Dieu.
 
Nous vous encourageons à ne pas être de simples spectateurs, mais à vous engager pleinement dans cette exploration.
Que cette aventure devienne la vôtre, et qu'elle transforme votre vie. « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5:17)
C'est notre souhait le plus cher pour vous. « Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15:13)
Share:

02 avril 2025

Vivre longtemps, mais à quel prix ?

Mathusalem est un personnage important de la généalogie biblique. Ce qui le rend spécial, c'est qu'il a vécu très longtemps : 969 ans ! C'est vraiment beaucoup plus que ce qu'on vit aujourd'hui. C'est pour cela que lorsqu’on parle de quelque chose de très vieux, on dit souvent que c'est "vieux comme Mathusalem". (Genèse 5:27 : "Le total des jours de Mathusalem fut de neuf cent soixante-neuf ans ; puis il mourut.")
 
La naissance de Mathusalem a changé la façon de vivre de son père, Hénoc. La Bible raconte qu'après la naissance de son fils, Hénoc a décidé de "marcher avec Dieu" pendant 300 ans. Ça voulait dire qu'il a choisi de vivre en suivant les règles et les principes de Dieu, en étant quelqu'un de bien et de juste. À l'époque, dans les familles, les pères étaient très importants et avaient beaucoup d'influence sur leurs enfants. Donc, la décision d'Hénoc de vivre pour Dieu a sûrement eu un grand impact sur Mathusalem. Grandir dans une maison où on croyait en Dieu et où on se respectait, ça a forcément marqué son enfance et sa jeunesse. (Genèse 5:22 : "Après la naissance de Métushélah, Hénoc marcha avec Dieu pendant trois cents ans ; il eut des fils et des filles.")
 
Mathusalem a vécu juste avant une grosse catastrophe dans la Bible, une énorme inondation qu'on appelle le Déluge. Pendant sa longue vie, il a vu le monde devenir de plus en plus mauvais. Les gens s'éloignaient de Dieu, devenaient violents et faisaient des choses que Dieu ne pouvait accepter. Pour Mathusalem, qui avait grandi dans une famille croyante grâce à son père, ça a dû être très dur de voir tout ça. Il a vu de ses propres yeux les mauvaises conséquences des actions des gens et comment le péché les éloignait de Dieu. (Genèse 6:5 : "L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient uniquement et constamment vers le mal.")  
 
La médecine et les nouvelles technologies nous aident à vivre plus vieux, et nous cherchons l’immortalité. Mais l'histoire de Mathusalem nous fait réfléchir : est-ce que vivre très longtemps dans un monde où il y a du mal, de la souffrance et de l'injustice, c'est vraiment l'idéal ? L'exemple de Mathusalem nous montre que vivre longtemps sur Terre ne veut pas forcément dire être heureux ou épanoui. Au contraire, vivre très vieux dans un monde mauvais peut apporter beaucoup de tristesse et de déception. Un peu comme Lot qui tourmentait son âme à cause des péchés de Sodome. (2 Pierre 2:7-8 : "et s'il a délivré Lot, juste, profondément attristé de la conduite débauchée de ces hommes pervers (car ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait jour après jour son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles)...")
 
L’apôtre Paul voyait la mort d'une autre façon, pour lui, mourir, ce n'était pas la fin, mais plutôt un passage vers une nouvelle vie avec Dieu. Pour les chrétiens, la vie sur Terre est un peu comme une épreuve, un temps pour se préparer à une vie éternelle et parfaite auprès de Dieu. L'espérance chrétienne ce n'est pas juste de vivre longtemps ici, mais d'aller dans un monde où il n'y aura plus de souffrance, plus de péché et plus de mort. Si Dieu nous laisse vivre sur Terre, c'est aussi pour qu'on puisse parler de cet espoir d'un avenir meilleur aux autres. Pour les chrétiens, ce qui compte le plus, c'est d'avoir une bonne relation avec Dieu et d'espérer cette joie éternelle, bien plus que de simplement vivre très longtemps sur Terre. (Philippiens 1:21 : "Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain." ; Apocalypse 21:4 : "Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n'existera plus ; il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu.")  
Share:

31 mars 2025

Nouveau départ vers l'ascension

 
Vous avez sûrement remarqué qu'Hénoc était une personne très spéciale. Bien qu'il n'ait pas vécu aussi longtemps que ses contemporains, ce qui le distingue davantage, c’est sa proximité avec Dieu. Mais un autre aspect incroyable de son histoire est son ascension, et c’est surtout ce dont nous allons parler aujourd'hui. Genèse 5:23 nous dit : "La durée totale de la vie d'Hénoc fut de 365 ans."
 
La Bible nous dit que Dieu a pris Hénoc avec lui parce qu'il était très satisfait de lui. Genèse 5:24 déclare : "Hénoc marcha avec Dieu ; puis il disparut, parce que Dieu le prit."
 
L'enlèvement d'Hénoc est un événement marquant qui montre à quel point il était proche de Dieu. Il n'est pas mort ; il a été emmené directement auprès de Dieu. Cela illustre comment Dieu récompense ceux qui croient en lui et vivent en lien avec lui. Comme le dit Hébreux 11:5 : "C'est par la foi qu'Hénoc fut enlevé pour ne pas voir la mort ; on ne le trouva plus, parce que Dieu l'avait enlevé. Avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu."
 
Bien qu'Hénoc soit né comme tout le monde et que sa vie n'ait pas toujours été extraordinaire, tout a changé à la naissance de son fils. À partir de ce moment-là, il a commencé une nouvelle vie avec Dieu, ce qui lui a permis d'être emmené au ciel sans passer par la mort. Le verset de Genèse 5:22 nous dit : "Après la naissance de Métuschélah, Hénoc marcha avec Dieu pendant 300 ans."
 
L'histoire d'Hénoc nous rappelle que tous les hommes naissent égaux dans le péché et la désobéissance à Dieu. La naissance, que nous célébrons chaque année, est un dramatique rappel, que nous sommes mortels et incapables de faire le bien. L'apôtre Paul écrit dans Romains 3:23 : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu."
 
Cependant, ce qui fait la différence, c’est la nouvelle naissance, ce nouveau départ que nous pouvons prendre avec Dieu. Contrairement à notre naissance, qui ne dépend pas de nous, la nouvelle naissance est un choix personnel que chacun doit faire à un moment de sa vie. C’est une décision importante qui va à coup sûr bouleverser notre quotidien, et nous obliger à d’énormes sacrifices.
 
Mais en échange, au-delà de la joie de faire partie de la famille de Dieu, il y a une récompense promise : l’enlèvement. Nous ne connaîtrons pas la corruption, car à un moment donné, à la voix d’un archange, les morts en Christ et nous, les vivants, serons enlevés. 1 Corinthiens 15:51-52 nous dit : "Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés." Et 1 Thessaloniciens 4:16-17 ajoute : "Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier. Ensuite, nous qui serons encore vivants, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuages, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur."
 
C’est une promesse de Dieu, annoncée par l’apôtre Paul et confirmée par l’ascension du Christ. Dès le début de l’histoire biblique, Dieu nous donne un aperçu de ce qui nous attend. Notre vie ne s’arrête pas à la tombe et ne se limite pas à notre passage sur terre ; il y a la promesse de l’éternité dans le royaume de Dieu.
 
Ceux qui, comme Hénoc, choisissent de marcher avec Dieu sur le chemin de la foi recevront la récompense ultime promise aux rachetés. Hébreux 11:6 nous dit : "Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie qu'il existe, et qu'il récompense ceux qui le cherchent.
Share:

29 mars 2025

Marcher avec Dieu

«Marcher avec Dieu». C’est une expression assez rare dans la Bible qui signifie vivre en étroite relation avec Dieu, comme des amis qui font un bout de chemin ensemble. Seules trois personnes ont vécus de cette manière d’après la bible, Hénoc, Noé et Abraham. 

Genèse 5:24 : « Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. »
Hénoc a marché avec Dieu pendant 300 ans. Cela veut dire qu'il était d'accord avec Dieu sur la façon de vivre. Il ne s'agissait pas seulement de marcher à côté de Dieu, mais de vivre en harmonie avec lui. Pour cela, Hénoc devait observer Dieu et s'adapter à la façon de faire de son créateur. Il a appris à suivre le rythme de Dieu en passant du temps avec lui chaque jour.

Amos 3:3 : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans s'être donné rendez-vous ? »
C'est parfois difficile de marcher avec Dieu, de s’adapter à son mode de vie, lorsqu’on a l'habitude de faire les choses à sa manière. Pour Hénoc, marcher avec Dieu impliquait de changer ses habitudes et de suivre le chemin que Dieu lui montrait.

Marcher avec Dieu est un bel exemple de la vie chrétienne. Être chrétien, c’est s’engager sur la route de la foi avec Dieu, c’est bien plus que d’aller à l’église ou de lire sa bible. 
C’est prendre l’engagement de respecter la parole de Dieu.
Jean 14:23 : « Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. »   

Marcher avec Dieu est un engagement mutuel, où chacun a des contraintes. 
Dieu de son côté nous promet d'être toujours là et de ne jamais nous laisser tomber. Quoi qu’il arrive, nous pouvons avoir l’assurance qu’il tient toujours ses promesses.
Deutéronome 31:6 : « Fortifiez-vous et prenez courage ! Ne craignez point et ne vous épouvantez point devant eux; car l'Éternel, ton Dieu, marche lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point. »
Hébreux 13:5b : « car il a dit : Je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point. »

De notre côté, nous devons faire confiance à Dieu et nous soumettre à sa volonté. Il devons nous attacher à rechercher et accomplir la volonté de Dieu dans notre vie, comme c’est le cas déjà dans le ciel.  
Marcher avec Dieu, c’est une relation spéciale que seulement quelques personnes dans la Bible ont vécue pleinement. Mais c’est une expérience que nous pouvons vivre en dépit de nos faiblesses. En effet, Dieu nous a donné son Esprit pour nous aider à marcher avec lui, nous ne sommes pas seuls dans notre cheminement chrétien. 
Ce n’est évidemment pas par nos propres forces que nous pouvons y arriver, mais c’est grâce à l’aide indispensable du Saint-Esprit. 
1 Jean 2:6 : « Celui qui dit qu'il demeure en lui doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »
Galates 5:16 : « Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez point les désirs de la chair. »
Romains 8:14 : « car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. »

C’est un avantage que nous ne pouvons pas négliger, car à vrai dire sans lui nous ne pouvons rien faire. 
Share:

27 mars 2025

Le déclic

La bible nous dit qu'Hénoc a vécu en communion avec Dieu pendant trois cents ans. L’expression employée «marcher avec Dieu», est peu fréquente dans les textes sacrés et mérite qu'on s'y attarde.
Cette marche avec Dieu survient juste après la naissance de Metuschélah, ce qui suggère que la paternité a été un élément déclencheur dans son parcours spirituel. Avant cela, rien n'indiquait qu'Hénoc entretenait une relation particulière avec Dieu.

Jusqu'alors, Hénoc semblait mener une existence ordinaire, semblable à celle de ses semblables. Mais la naissance de son fils a marqué un tournant décisif, l'incitant à consacrer le reste de sa vie à une relation profonde avec Dieu.
Devenir père a été un événement transformateur pour Hénoc. Il est souvent constaté que la paternité influence la vie d'un homme, et cela s'est vérifié pour lui.

Il arrive que des événements importants de notre vie nous amènent à nous rapprocher de Dieu.
Hénoc a compris, à travers la naissance de son fils, que la vie ne se résume pas simplement à naître, vivre et mourir.
Bien qu'il appartienne à la lignée qui est dans le plan de Dieu, et qui compte des ancêtres illustres tels qu'Adam, Seth ou Enosch, cela ne suffisait pas à Hénoc. Il a ressenti le besoin d'établir sa propre relation avec Dieu, au-delà de son héritage familial.

C'est ce que Dieu souhaite nous enseigner à travers cette histoire. Il nous invite à ne pas nous contenter de notre appartenance à une famille chrétienne, une nation chrétienne ou une confession religieuse pour nous considérer comme des croyants.
Dieu nous appelle à une réflexion. Notre héritage familial, national ou religieux ne garantit pas notre statut d'enfant de Dieu. Seule une démarche individuelle et sincère avec Dieu est nécessaire.

Quel sera notre événement déclencheur ? Qu'est-ce qui nous incitera à un changement radical et à un engagement envers Dieu ?
Pour Hénoc, ce fut la paternité.
Dieu peut utiliser n'importe quelle situation de notre quotidien pour nous interpeller, à condition que nous soyons attentifs.
Une naissance, c’est événement à la fois significatif et ordinaire, qui montre cette réalité. Le déclic ne réside pas nécessairement dans l'exceptionnel, mais dans notre capacité à discerner la voix de Dieu dans les situations les plus simples de la vie.


Certains attendent des signes spectaculaires pour se tourner vers Dieu, mais les écritures nous montrent que Dieu se manifeste de diverses manières. Il parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre. À l’exemple des pharisiens, qui exigeaient des miracles de Jésus, beaucoup attendent des signes prodigieux pour s'engager avec Dieu.

Ne reproduisons pas l'erreur de Naaman, qui avait une idée préconçue de la manière dont sa guérison devait se dérouler, et qui a failli passer à côté du plan divin. Cessons de croire qu'un signe extraordinaire est nécessaire pour venir à Dieu. Il est présent, il nous appelle, et ce message est déjà un signe qu'il est temps de nous tourner vers lui pour recevoir la vie éternelle.
Share:

25 mars 2025

Faire la différence

Dans la généalogie de Genèse 5, il y a un personnage qui se distingue vraiment des autres, et j’aimerais qu’on prenne un moment pour en parler.
Contrairement aux autres patriarches de la liste, Hénoc est tout à fait particulier. La Bible ne se contente pas de dire qu’il a vécu et eu des enfants. D'ailleurs, il est celui qui a vécuoins le m longtemps, avec seulement 365 ans. C'est impressionnant comparé à notre espérance de vie aujourd'hui, mais c'est relativement court par rapport aux autres de son époque.

Ce qui est vraiment essentiel, c’est la qualité de sa vie : la Bible dit qu’il “marcha avec Dieu” (Genèse 5:24). Et au lieu de mourir comme tout le monde, il a été enlevé au ciel.

Pour aujourd’hui, concentrons-nous sur ce qui rend Hénoc si unique. Il ne ressemble pas aux autres patriarches ; il fait vraiment la différence.

Dans notre société actuelle, beaucoup d'entre nous veulent se faire remarquer. Que ce soit par une belle maison, un bon travail, une famille parfaite, ou même une belle voiture, on cherche souvent à briller. Cependant, ce besoin d’être vu peut cacher un mal-être et une insatisfaction qui ne peuvent pas être comblés par ces possessions. Comme le dit l'Ecclésiaste 2:11 : « J'ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et voici, tout est vanité et poursuite du vent... »

Dans un monde où chacun cherche à se distinguer par son apparence, son statut social ou ses biens, Hénoc nous montre que ce qui compte vraiment, c’est la qualité de notre relation avec Dieu.

Aujourd’hui, on a le choix, on peut choisir d’être spécial aux yeux des autres et dépenser notre énergie à les impressionner. C’est souvent le chemin emprunté par ceux qui recherchent amour et reconnaissance. Mais on a aussi la possibilité de vouloir être spéciaux pour Dieu, en menant une vie qui lui soit agréable. Cela peut devenir un véritable témoignage de notre foi. Comme il est écrit dans 2 Corinthiens 5:9 : « C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables... »

Alors, qu'est-ce qui nous rend vraiment spéciaux ? Est-ce nos vêtements, nos amis, nos biens matériels ou notre statut social ? Non, tout cela est éphémère. Après la mort, on ne peut rien emporter. Comme le rappelle 1 Timothée 6:7 : « Nous n'avons rien apporté dans le monde, et nous ne pouvons rien en emporter. »

Il existe une différence claire entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le font pas. Nous pouvons nous distinguer par notre dévouement et notre attachement à lui. Le choix nous appartient. Comme le dit Malachie 3:18 : « Vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »

En résumé, Hénoc nous rappelle qu'une relation authentique avec Dieu est ce qui nous rend vraiment spéciaux.
Share:

23 mars 2025

Une contribution anonyme


Un autre point qui m'a frappé dans ce passage, c'est le silence de la Bible sur le rôle des femmes dans le peuplement de la terre. Il est clair qu'elles ont une place très importante, car ce sont elles qui portent les enfants pendant neuf mois et les mettent au monde avec douleur. Les patriarches avaient des femmes et des filles, mais la Bible ne parle pas beaucoup de celles qui ont joué un rôle clé dans cette histoire.

Ce silence ne signifie pas que Dieu méprise les femmes, comme beaucoup l'ont pensé. Dans l'ensemble du récit biblique, les femmes sont souvent laissées de côté, sauf quelques exceptions. Cela peut être difficile à comprendre dans notre société moderne, qui valorise la liberté d'expression et le besoin de reconnaissance.

Nous avons tendance à vouloir être vus, à être reconnus pour nos actions et à laisser une empreinte dans ce monde. Pourtant, dans le plan de Dieu, ce n'était pas l'essentiel. Les hommes reçoivent souvent de la reconnaissance pour leur visibilité, tandis que les femmes seront récompensées directement par Dieu pour leur rôle discret.

En regardant les trois personnes de la divinité, celle dont on parle le moins, c'est le Saint-Esprit. Pourtant, il joue un rôle central dans la réalisation de la volonté de Dieu. Il était présent dès le début, agissant dans l'ombre, mais il est essentiel pour accomplir le plan divin. Aujourd'hui, c'est lui qui guide et fait fonctionner l'Église, même si Christ est considéré comme la tête.

Le Saint-Esprit représente l'anonymat, mais son rôle est crucial pour le projet de Dieu. De la même manière, Dieu donne aux femmes un rôle important, mais souvent dans la discrétion. Leur récompense sera grande et viendra directement de Dieu.

La place des femmes nous montre aussi le rôle que chaque croyant doit avoir aujourd'hui dans l'œuvre de Dieu. Nous avons un rôle important à jouer, mais nous devons le faire avec humilité et en laissant toute la gloire à Dieu.

La Bible est là pour nous enseigner, et nous pouvons apprendre de la discrétion des femmes pour enrichir notre vie spirituelle et accepter la place qui nous revient.
Share:

21 mars 2025

La fécondité

Une autre idée qui ressort du chapitre 5 de la Genèse est celle de la fécondité. Les hommes se multiplient et ont des enfants. Chaque patriarche joue un rôle dans le plan de Dieu pour la terre, qui consiste à « être féconds, se multiplier et remplir la terre » (Genèse 1:28). Chacun d'eux contribue à honorer cette parole de Dieu. Il n'y a pas de pause dans ce processus de peuplement ; chaque descendant d'Adam porte en lui une capacité à procréer.

Cette réalité terrestre nous enseigne quelque chose de spirituel. Dieu a donné à chacun un rôle à jouer et attend que nous contribuions à la construction d'un monde spirituel. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » (Éphésiens 2:10). Chacun de nous a reçu une mesure de foi, et c'est sur cette base que nous devons construire ce nouveau monde en Christ.

Comme les patriarches, chacun d’entre nous a une place unique dans le plan de Dieu. La parabole des talents nous rappelle que Dieu a donné à chacun des talents selon ses capacités et que chacun doit assumer ses responsabilités en lien avec sa mission. « Il en est comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité. Puis, il s'en alla. » (Matthieu 25:14-15). Être fécond, c'est porter du fruit et apporter sa contribution.

Concernant les patriarches, tous n'ont pas été féconds au même âge et n'ont pas eu la même proximité avec Dieu ni la même longévité. Mais cela n'a pas d'importance. « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur; diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. » (1 Corinthiens 12:4-6). Dans l'objectif de remplir la terre, la fécondité était primordiale. De plus, la fertilité est un don de Dieu, qui ne dépend pas de notre volonté. Ce que Dieu attendait de ces patriarches, c'était d'accepter d'être féconds.

Dieu désire que nous portions du fruit et soyons productifs. « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » (Jean 15:16). Il attend simplement que nous accomplissions les bonnes œuvres qu'il a préparées pour nous. Notre contribution ne vient pas de nos propres efforts, mais de notre acceptation de la volonté de Dieu pour nous.

Nous ne devons pas nous comparer aux autres, que ce soit en termes de talents ou d'ancienneté dans la foi. « Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu. » (Hébreux 12:2). Nous devons garder nos yeux fixés sur Christ, l’auteur et le consommateur de notre foi.


C'est en restant connectés à Christ que nous pouvons être féconds dans le royaume de Dieu et porter du fruit pour sa gloire. « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. » (Jean 15:4).
Share: