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12 mars 2025

Un nouvel espoir

Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l’appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m’a donné un autre fils à la place d’Abel que Caïn a tué. Genèse 4 verset 25.
 
Après une parenthèse sur la vie de Caïn et ses descendants, la bible revient sur le récit d’Adam et Eve.
La mort d'Abel avait été terrible pour Adam et Ève. C'était un choc immense, une douleur profonde. La mort, c'était quelque chose de nouveau pour eux, ils n'avaient jamais connu ça avant. Et en plus, c'était la mort d'Abel, leur fils qui semblait suivre le chemin de Dieu, celui qui était bon et respectueux de Dieu.
 
On peut imaginer qu'ils étaient complètement anéantis d'avoir perdu ce fils. Peut-être qu'ils avaient mis beaucoup d'espoir en Abel. Dans leur esprit, Abel était peut-être celui qui aurait pu réparer les choses après leur faute, celui qui aurait pu les aider à retrouver le paradis qu'ils avaient perdu, ce jardin magnifique dont ils se souvenaient si bien. Ils pensaient peut-être qu'Abel avait ce qu'il fallait pour vaincre le mal, représenté par le serpent.
 
Mais Abel est mort, tué par son frère Caïn, et Caïn est parti loin, exilé. C'était vraiment une période très sombre pour Adam et Ève.
 
En revenant à l'histoire d'Adam et Ève à ce moment-là, c'est comme si Dieu voulait leur dire : "Je ne vous ai pas oubliés. Je vois votre peine, je vois votre douleur. Je sais que c'est une épreuve très difficile pour vous." Dieu leur montre qu'il est sensible à ce qu'ils vivent.
 
Et pour les réconforter, Dieu leur donne un autre fils qu'ils appellent Seth.
 
Avec la naissance de Seth, c'est comme si l'espoir revenait. La douleur d'Adam et Ève est toujours là, mais elle est un peu moins forte. Le prénom Seth veut dire quelque chose comme "Dieu m'a donné", "Dieu a accordé". Pour Ève, c'est clair : Seth est un cadeau de Dieu, un remplacement pour Abel, celui que Caïn a tué.
 
La naissance de Seth est une grande consolation pour Adam et Ève, le premier couple de la Bible. Seth ramène de la joie et de l'espérance dans leur famille après le drame qu'ils ont vécu. C'est un nouveau départ.
 
Seth est aussi très important dans l'histoire de la Bible car c'est grâce à lui qu'on arrive à Noé, un homme juste qui sera sauvé du grand Déluge avec sa famille. Comme Noé et sa famille ont survécu au Déluge, Seth devient l'ancêtre de toute l'humanité qui repeuple la terre après cette catastrophe. Autrement dit, nous descendons tous de Seth !
 
La famille de Seth est souvent vue comme une famille qui aimait Dieu, une famille pieuse, contrairement à la famille de Caïn qui s'était éloignée de Dieu.
 
En résumé, Seth représente un nouveau départ, un recommencement après l'horrible meurtre d'Abel. Il est essentiel pour que l'histoire de la Bible continue et pour que l'espoir de Dieu pour l'humanité ne s'éteigne pas. Même après une tragédie, Dieu offre toujours la possibilité d'un nouveau départ.

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10 mars 2025

Une arrogance sans limite

Lémec se présente comme un personnage extrêmement arrogant, il ne manque pas d'audace !
Il s'approprie la protection que Dieu avait accordée à Caïn, et se considère même comme supérieur à lui. Il pousse la vantardise à son comble. Ce sentiment de supériorité témoigne d'un profond orgueil.
 
Rappelons que Dieu avait déclaré que Caïn serait vengé sept fois si quelqu’un venait à le tuer. C’était une mesure spéciale de Dieu, pas une règle générale pour tous les criminels.
 
Ce passage de la Bible nous montre que même lorsque quelqu’un rejette Dieu, il est capable d’utiliser les paroles de Dieu quand ça l’arrange. On le voit encore aujourd'hui, avec ceux qui citent la Bible pour défendre leurs idées, mais qui ne se soucient pas vraiment de Dieu.
 
Lémec, c'est un peu le genre de personne qui prend un extrait de la Bible et en fait une loi pour son propre intérêt. Bien des gens utilisent encore aujourd’hui des versets bibliques pour défendre leurs idées, mais en vérité, ils se moquent bien de Dieu et de ce qu’il dit.
 
Et puis, regardez comme il se prend au sérieux ! Il prétend que si on le tue, lui, il faudrait le venger « soixante-dix-sept fois » ! Il se place bien au-dessus de Caïn !
 
Il détourne une parole de Dieu, qui concernait uniquement Caïn, pour des raisons que Dieu seul connaît, et il l'utilise à son avantage. Il se persuade que c'est une règle pour tout le monde. En plus, il se croit tellement important qu'il mériterait une vengeance encore plus terrible que Caïn.
 
En résumé, Lémec incarne l'orgueil, l'utilisation de la religion à des fins personnelles et un égocentrisme poussé. 
 
L'exemple de Lémec nous rappelle qu'une lecture superficielle ou sélective des Écritures peut entraîner des malentendus et des abus. Il est indispensable de faire une étude approfondie et une recherche sincère de la vérité.
 
Le comportement de Lémec montre comment la perception de l'autorité divine peut être altérée par l'orgueil personnel.
 
En opposition avec l'orgueil de Lémec, l'humilité est une vertu essentielle dans la foi. Reconnaître notre place devant Dieu et accepter ses préceptes avec un cœur sincère est fondamental pour vivre une vie de foi authentique.
 
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08 mars 2025

Faire pire

Lémec emboîte le pas de son ancêtre Caïn, mais il va encore plus loin. Il se vante devant ses épouses d'avoir tué un homme pour une simple blessure et un jeune homme pour une légère poussée. Ce récit nous apprend comment le péché empire et se propage au sein de la descendance de Caïn. Contrairement à la croyance populaire, le temps n'atténue pas les problèmes du péché et de la violence ; au contraire, ils s'aggravent.
 
Ce passage donne l'impression que Lémec se glorifie de ses actes violents, à l’image d’une société actuelle où certains se ventent d’être des “mauvais garçons” et de vivre sans tenir compte des règles et des lois.
 
Tant que le problème du péché n’est pas résolu, il continue de se répandre, de corrompre tout sur son passage et de nous entraîner toujours vers le bas. Lorsque nous sommes dominés par le mal, il n'y a plus de limites à nos actions. Les règles et les lois ne sont plus respectées.
 
Parfois, nous avons tendance à minimiser l'importance de nos fautes, à les qualifier de broutilles et à les justifier. Cependant, le péché nous poursuit et se transmet de génération en génération, comme dans la lignée de Caïn.
 
D’ailleurs Lémec ne peut pas blâmer Caïn comme beaucoup de personnes qui rejettent la responsabilité de leurs actes ; chacun est responsable de ses propres péchés. C'est à nous de choisir de faire le bien ou le mal. Dieu avait averti Caïn que le péché est toujours à l'affût, mais nous avons le devoir de le maîtriser.
 
Il est essentiel de décider de lutter contre cette tendance naturelle à agir contre la volonté de Dieu, qui nous conduit à la déchéance. Avec Lémec, nous constatons que le péché devient plus puissant et se développe. Au fil du temps, il est devenu encore plus alarmant pour ceux qui vivent loin de Dieu. Si nous ne nous tournons pas vers Lui, le problème du péché ne fera qu'empirer.
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06 mars 2025

Un pionnier dans la musique

Caïn a grandi de son côté, un peu à part du plan que Dieu avait prévu pour les humains au départ. Après le meurtre de son frère Abel, Caïn a dû s’éloigner de Dieu et lui et ses descendants ont commencé à construire leur propre civilisation. Ils ont fait des progrès dans des domaines comme l'agriculture, le travail des métaux, et même la musique. Mais, il est important de remarquer que tout ça s'est fait sans qu'on nous parle de leur relation avec Dieu. C'était comme si ces progrès se passaient un peu loin de Dieu.
Genèse 4:16-17 : « Caïn s'éloigna de la face de l'Éternel, et habita dans le pays de Nod, à l'orient d'Éden. Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il appela le nom de cette ville du nom de son fils Hénoc. »
 
Un personnage intéressant pour comprendre ça, c'est Jubal. La Bible dit que c'est lui le premier qui a appris aux gens à jouer de la harpe et du chalumeau, un instrument de musique ancien. Même si Jubal n'était pas quelqu'un de très proche de Dieu spirituellement parlant, on peut penser que son talent pour la musique, c'était quand même une partie du don que Dieu a donné à tous les humains au départ, le don de pouvoir créer des choses.
Genèse 4:21 : « Le nom de son frère était Jubal; il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau. »
 
Ça veut dire que la musique, ce n'est pas quelque chose de mauvais en soi. On peut faire de la musique même si on n'est pas connecté à Dieu, ou même si on s'oppose à lui. Le plus important, c'est de savoir comment on utilise la musique. Est-ce qu'on l'utilise pour honorer Dieu, pour lui dire merci, ou est-ce qu'on l'utilise juste pour se faire plaisir et satisfaire nos envies humaines ?
1 Corinthiens 10:31 : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. »  
 
En fait, Jubal, c'est un peu comme un symbole de l'art et de la culture. Ça peut être beau, ça peut être agréable, même si ça vient de personnes qui ne cherchent pas Dieu. Mais attention, ces belles choses risquent de ne pas avoir beaucoup de profondeur si elles ne servent pas un but plus grand, si elles ne nous aident pas à nous rapprocher de quelque chose de plus important que nous, à savoir Dieu.
Colossiens 3:23 : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes. »
 
Certains croient que Jubal est quand même lié à Dieu parce qu'il était créatif, et que Dieu est le Créateur. Mais si on regarde bien l'histoire de Jubal dans la Bible, on a plutôt l'impression que sa musique, c'était surtout une création humaine, une invention des hommes, plutôt qu'une inspiration qui venait directement de Dieu. C'est une musique faite par les hommes avec leurs propres capacités.
 
En résumé, la musique c'est un don formidable, mais comme tous les dons, il faut être connecté à Dieu pour que cela ne soit pas vide de sens. L'histoire de Jubal nous rappelle que les dons de Dieu peuvent être utilisés à des fins purement humaines sans aucune relation avec Dieu.
Jacques 1:17 : « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation. »
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04 mars 2025

Progrès et éloignement de Dieu

La descendance de Caïn a fait preuve d'une grande ingéniosité, contribuant de manière significative au développement de la société. Ils ont excellé dans divers domaines, tels que l'élevage, la musique et la métallurgie, témoignant d'un potentiel créatif remarquable.
 
Cette section de la Genèse nous présente une société qui se développe et se modernise sans référence à Dieu. Elle met en évidence le fait que le progrès humain n'est pas nécessairement lié à une relation de communion avec le divin.
 
Il est indéniable que les capacités créatrices de l'homme sont un don de Dieu. Cependant, lorsque l'homme ignore Dieu, il risque d'utiliser ce potentiel de manière destructrice. L'histoire nous donne des exemples concrets, tels que la bombe nucléaire et les armes à feu, qui illustrent les conséquences néfastes de certaines inventions.
 
Cette réalité contraste avec l'attitude de ceux qui sont proches de Dieu, qui privilégient la relation avec Lui plutôt que les réalisations matérielles.
 
La descendance de Caïn a cherché à s'épanouir dans la réalisation de soi, tandis que les croyants trouvent leur épanouissement dans la communion avec Dieu.
 
La foi chrétienne n'implique pas un rejet du progrès, mais un appel à utiliser les avancées technologiques de manière responsable.
 
Il est important de reconnaître que l'organisation de la société moderne repose souvent sur une volonté de vivre indépendamment de Dieu, ce qui peut entraîner des conséquences négatives.
 
En résumé, l'histoire de la descendance de Caïn nous rappelle que le progrès humain, bien qu'il soit un don de Dieu, peut être détourné de son but lorsqu'il est déconnecté de la sagesse divine
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02 mars 2025

Un mode de vie

La Bible nous dit que Lémec, un descendant de Caïn, a pris deux femmes, il se démarque ainsi de ses contemporains et rompt avec la tradition. Il ne s'est pas contenté d'une seule femme, ce qui montre qu'il ne respectait pas les règles données par Dieu.
Des règles que Caïn avait certainement reçu de ses parents, et transmises à ses descendants.
 
Mais, quand on ne connaît pas Dieu, on a tendance à perdre le sens des bonnes valeurs. Lémec a agi comme si les règles de Dieu n'avaient aucune importance pour lui.
 
Selon la Bible, le mariage est une union spirituelle où l'homme et la femme deviennent "une seule chair". La polygamie perturbe cette union, qui devrait être vécue exclusivement dans le cadre du mariage.
Les relations sexuelles renforcent cette union, qui apporte du plaisir, permet d'avoir des enfants et renforce les liens entre les deux personnes.
Cette relation entre l’homme et la femme est une union spirituelle.
 
La décision de Lémec de prendre deux femmes, a sans doute été source de conflits et de rivalités. C’est une relation qui ouvre la porte à la jalousie et compromet la paix de la famille. L’histoire de Sara et d’Agar, ou encore celle d’Anne et de Pénina montrent les soucis que cela peut causer.
 
Les relations sexuelles sont faites pour être vécues dans le cadre du mariage. Quand Lémec a changé les règles, il a entraîné sa famille dans une déchéance morale avec toutes les complications qu’on connait aujourd’hui.
Les gens ont des relations sexuelles sans être mariées, juste pour le plaisir du moment, ils s’autorisent des aventures sans lendemain et de plaisir immédiat en dehors du cadre stricte du mariage.
 
En résumé, l'histoire de Lémec nous montre que quand on s'éloigne de Dieu, on prend des décisions qui peuvent faire du mal à nous-mêmes et aux autres.
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28 février 2025

Une construction riche en enseignement

Caïn connu sa femme, elle conçut et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc. Genèse 4 versets 17.
 
En s'éloignant loin de Dieu, Caïn construit une ville qui porte le nom de son fils Hénoc. Dans notre société contemporaine, nous retrouvons cette tendance à ériger des constructions et des monuments en hommage à des personnes ou des idées, reflétant souvent nos priorités et nos valeurs.

Cependant, rappelons-nous que Caïn est loin de Dieu, ce qui signifie que ses décisions ne sont pas en accord avec la volonté divine (Genèse 4:16-17). L'idée même de bâtir une ville va à l'encontre du projet initial que Dieu avait pour l'homme.
 
Au commencement, Dieu a créé un jardin pour accueillir Adam et Ève (Genèse 2:8). Ce jardin représentait une invitation de Dieu à l'exploration, à la découverte et à l'aventure.
En revanche, la ville représente un espace clos où l'on se fixe des limites, un lieu d’enfermement. C'est aussi un projet d'élévation sans Dieu, où les habitations sont définitives et semblent se dresser vers le ciel comme pour affirmer notre indépendance (Proverbes 14:1).
Les constructions qui s'élèvent témoignent de la volonté de l'homme de se fixer, de se créer un espace de sécurité et de rejeter la protection divine.
La ville, avec ses murs et ses structures, peut être interprétée comme un symbole d'enfermement, à la fois physique et spirituel. Dieu, dans sa sagesse, avait prévu que les demeures humaines soient en harmonie avec l'environnement naturel, reflétant ainsi sa création.
 
Nommer la ville du nom de son fils peut être vu comme une expression de fierté paternelle. Cependant, cette action peut également être perçue comme une tentative d'associer son fils à son projet de rébellion contre Dieu. Hénoc, qu'il le veuille ou non, devient ainsi complice de l'ambition de son père de bâtir sa propre citadelle indépendante.
 
Cela illustre comment nous pouvons rejeter inconsciemment la vie que Dieu propose pour adopter un nouveau mode de vie centré sur nous-mêmes plutôt que sur Sa volonté (Psaume 127:1).
La construction de la ville par Caïn soulève des questions profondes sur la nature de la relation entre l'homme et Dieu. Elle met en évidence la tension entre la liberté humaine et la soumission à la volonté divine.
 
Dans un contexte contemporain, cette histoire peut nous inviter à réfléchir sur nos propres constructions, qu'elles soient matérielles ou spirituelles. Cherchons-nous à bâtir des espaces d'autonomie, indépendamment de Dieu, ou aspirons-nous à vivre en harmonie avec sa création et sa volonté ?
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26 février 2025

Quand on s'éloigne de Dieu

La Bible nous raconte qu'après avoir tué son frère Abel, “ Caïn connu sa femme, elle conçut et enfanta Hénoc » (Genèse 4, verset 17). Ce passage, qui paraît simple, nous fait réfléchir sur des questions importantes : est-ce que le péché, le fait de mal agir, se transmet ? Et quelles sont les conséquences quand on s'éloigne de Dieu ?
 

Caïn, après sa faute, a dû quitter sa maison et partir vivre ailleurs en emmenant sa femme avec lui. Même si la Bible ne nous dit pas grand-chose sur cette femme, on imagine qu’il s’agit sans doute d’une de ses sœurs, car Adam et Ève ont eu d'autres enfants. Il faut savoir que l'histoire de la Genèse ne suit pas un ordre chronologique stricte, certains événements ont dû se chevaucher. De plus, l’histoire ne se passe pas aussi vite que nous la lisons, il s'est passé beaucoup de temps entre la naissance de Caïn et Abel, le moment de la présentation de l’offrande et l’égloignement de Caïn.
 
Quand la Bible dit « Caïn a connut sa femme », cela veut dire qu’ils sont devenus « une seule chair », comme Dieu l'avait prévu pour le mariage entre un homme et une femme.  Mais dans le cas de Caïn, cette union se passe alors qu'il s'est rebellé contre Dieu. Caïn avait « le péché en lui », et en s'unissant à sa femme, il lui transmet en quelque sorte ce problème, cette séparation d'avec Dieu. Et ensuite, il transmettra ce problème à son fils Hénoc.
 
L'histoire de Caïn et de sa famille nous rappelle que quand on fait le mal, ça a des conséquences qui durent longtemps.  Ça ne touche pas seulement la personne qui fait le mal, mais aussi ses relations avec les autres et même ses enfants et petits-enfants. L'idée de vivre comme si Dieu n'existait pas, ça se répand de génération en génération dans la famille de Caïn, et ça les éloigne de plus en plus de Dieu, celui qui les a créés.
 
Pour résumer, quand Caïn et sa femme s'unissent et ont leur fils Hénoc, c'est un peu comme un symbole de la façon dont le péché se transmet et des problèmes que ça cause quand on s'éloigne de Dieu. Cette histoire nous fait comprendre à quel point le péché peut détruire des vies et abîmer nos relations, et pourquoi il est important de rester proches de Dieu.
Si nous péchons, nous avons un avocat auprès du père qui intercède pour nous. Nous devons absolument régler le problème du péché par le moyen de la repentance qui est un retour à Dieu. 
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24 février 2025

Loin de la face de Dieu

L'histoire de Caïn, dans la Genèse, nous dit qu'après son péché, il « s'éloigna de la face de l'Éternel » (Genèse 4:16).
 
Il est important de comprendre que cela ne signifie pas que Caïn a pu échapper à la présence de Dieu. Dieu est partout, comme le dit le Psaume 139 : « Où pourrais-je aller loin de ton Esprit ? Où pourrais-je fuir loin de toi ? Si je monte au ciel, tu es là-haut ; si je me couche dans le monde des morts, tu es là aussi. Si je prends les ailes de l'aurore et que j'habite au bout de la mer, même là, ta main me guidera, ta main droite me tiendra » (Psaume 139:7-10). Ces images fortes nous rappellent que Dieu est présent partout.
 
L'éloignement de Caïn n'est donc pas une question de lieu, mais de cœur. C'est une rupture de relation, un choix de vivre sans suivre la volonté de Dieu. Caïn s'est éloigné de la présence de Dieu, même s'il était toujours en sa présence.
 
Il est essentiel de comprendre que ce n'est pas Dieu qui a forcé Caïn à s'éloigner, mais son propre péché. « Le péché est comme une bête couchée à ta porte ; il te désire, mais toi, tu dois le dominer », avait averti Dieu (Genèse 4:7). En cédant à la jalousie, à la colère et en tuant son frère, Caïn a lui-même créé cette séparation. Le péché, par nature, éloigne l'homme de Dieu, qui est saint et juste (Ésaïe 59:2).
 
On peut comparer la situation de Caïn à celle d'Adam et Ève après leur désobéissance. Eux aussi ont péché, et leur péché a entraîné une rupture avec Dieu, symbolisée par leur expulsion du jardin d'Éden.
 
La différence principale réside dans l'attitude de Caïn. Alors qu'Adam et Ève ont eu honte et ont essayé de se cacher (Genèse 3:8), Caïn a montré un cœur dur et du mépris envers l'appel de Dieu. Sa réponse (« Suis-je responsable de mon frère ? », Genèse 4:9) montre qu'il n'avait aucun remords et qu'il refusait d'admettre sa faute.
 
Ce n’est pas la gravité du péché de Caïn qui conduit à son exile, mais c’est son attitude face à sa faute qui a aggravé sa situation. Son mépris, son manque de respect, son indifférence apparente envers Dieu (« Ma punition est trop lourde à porter ! », Genèse 4:13, exprimant plus de l'apitoiement sur soi que du regret) montrent un cœur fermé à la repentance.
 
Pourtant, Dieu a encore offert une forme de grâce à Caïn en le marquant pour le protéger (Genèse 4:15). Mais Caïn n'a pas saisi cette main tendue. Son refus de reconnaître sa faute et de demander pardon à Dieu l'a conduit à l'exil spirituel et physique.
 
La punition de Dieu est l'expression de ce que le péché a déjà fait dans la vie de Caïn. Le péché est destructeur et a des conséquences négatives.
 
Dieu n'a pas activement chassé Caïn ; c'est le péché lui-même qui l'a éloigné de la communion avec Dieu et de la fertilité de la terre. En annonçant la punition, Dieu a simplement constaté et déclaré une réalité spirituelle déjà présente : le péché a séparé Caïn de la vie et de la bénédiction.
 
Ce texte met en évidence que malgré l'éloignement du pécheur et son attitude méprisante, l'amour de Dieu pour l'humanité n'a pas diminué. Même après avoir annoncé la punition, Dieu a maintenu une forme de protection pour Caïn (le signe sur Caïn). Cela témoigne de la patience et de la miséricorde de Dieu, qui persistent même face à la désobéissance et à l'endurcissement du cœur humain.
 
Dans toute la Bible, nous voyons que Dieu désire ardemment le retour et la repentance de l'homme pécheur. Même dans l'histoire de Caïn, on peut voir cet appel silencieux de Dieu à la conversion, l'espoir que Caïn, malgré son éloignement, puisse un jour reconnaître sa faute et revenir vers son Créateur.
 
L'histoire de Caïn est un récit puissant qui montre les conséquences du péché sur la relation entre l'homme et Dieu. Elle nous montre comment le péché provoque la séparation, l'éloignement spirituel et la souffrance. Cependant, au cœur de ce récit sombre, brille aussi une lueur d'espoir : l'amour constant de Dieu, un amour qui attend patiemment et qui offre toujours la possibilité d'un retour, même à ceux qui semblent s'être le plus éloignés. L'histoire de Caïn est à la fois un avertissement sur les dangers du péché et un témoignage de la fidélité et de la miséricorde infinie de Dieu.
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11 février 2025

L'agonie de la terre

 
Lorsque tu travailleras la terre, elle ne te donnera plus ses richesses.
 
La malédiction de Caïn prend forme. Il sera privé de la richesse du sol à cause du meurtre dont il s’est rendu coupable.
En effet, il a souillé le sol en versant le sang innocent de son frère Abel. Ce crime a profondément affecté la terre, qui refuse désormais d'offrir à Caïn l'abondance qu'elle recèle.
 
Si nous remontons au chapitre premier de la Genèse, au verset 12, nous lisons :
La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce.
Comme le reste de la création, la terre est bien vivante, ayant reçue la vie par la parole de Dieu.
De ce fait, elle est sensible et réceptive à ce qui se passe en elle.
Et donc, à cause du meurtre dont elle a été le témoin, et qui a entaché sa verdure, elle choisit de ne plus offrir son abondante richesse à Caïn.  
 
Aujourd’hui encore, a terre est le témoin de la cruauté humaine, de la méchanceté des hommes, et elle souffre, bien plus, elle se rebelle. Elle refuse de nourrir ceux qui la maltraitent, ceux qui l'exploitent sans respect. La terre, comme une mère blessée, refuse de donner son lait à ceux qui l'ont offensée.
Lorsque nous détruisons l'environnement que Dieu nous a confié, nous nous exposons à des conséquences. La terre souffre à cause de tout le mal qui s'y déroule. Il n'est donc pas surprenant que le sol ne soit plus disposé à offrir ses richesses à ceux qui lui infligent tant de douleur.
 
Aujourd'hui, nous constatons les conséquences de nos actes : la terre est épuisée, sa fertilité s'amenuise. Elle soupire sous le poids de nos péchés, attendant avec impatience l'intervention divine pour être vengée de notre cruauté.
 
La création tout entière soupire et endure les douleurs de l'enfantement. Romains 8 v. 22.
 
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