Rechercher dans ce blog

28 février 2025

Une construction riche en enseignement

Caïn connu sa femme, elle conçut et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc. Genèse 4 versets 17.
 
En s'éloignant loin de Dieu, Caïn construit une ville qui porte le nom de son fils Hénoc. Dans notre société contemporaine, nous retrouvons cette tendance à ériger des constructions et des monuments en hommage à des personnes ou des idées, reflétant souvent nos priorités et nos valeurs.

Cependant, rappelons-nous que Caïn est loin de Dieu, ce qui signifie que ses décisions ne sont pas en accord avec la volonté divine (Genèse 4:16-17). L'idée même de bâtir une ville va à l'encontre du projet initial que Dieu avait pour l'homme.
 
Au commencement, Dieu a créé un jardin pour accueillir Adam et Ève (Genèse 2:8). Ce jardin représentait une invitation de Dieu à l'exploration, à la découverte et à l'aventure.
En revanche, la ville représente un espace clos où l'on se fixe des limites, un lieu d’enfermement. C'est aussi un projet d'élévation sans Dieu, où les habitations sont définitives et semblent se dresser vers le ciel comme pour affirmer notre indépendance (Proverbes 14:1).
Les constructions qui s'élèvent témoignent de la volonté de l'homme de se fixer, de se créer un espace de sécurité et de rejeter la protection divine.
La ville, avec ses murs et ses structures, peut être interprétée comme un symbole d'enfermement, à la fois physique et spirituel. Dieu, dans sa sagesse, avait prévu que les demeures humaines soient en harmonie avec l'environnement naturel, reflétant ainsi sa création.
 
Nommer la ville du nom de son fils peut être vu comme une expression de fierté paternelle. Cependant, cette action peut également être perçue comme une tentative d'associer son fils à son projet de rébellion contre Dieu. Hénoc, qu'il le veuille ou non, devient ainsi complice de l'ambition de son père de bâtir sa propre citadelle indépendante.
 
Cela illustre comment nous pouvons rejeter inconsciemment la vie que Dieu propose pour adopter un nouveau mode de vie centré sur nous-mêmes plutôt que sur Sa volonté (Psaume 127:1).
La construction de la ville par Caïn soulève des questions profondes sur la nature de la relation entre l'homme et Dieu. Elle met en évidence la tension entre la liberté humaine et la soumission à la volonté divine.
 
Dans un contexte contemporain, cette histoire peut nous inviter à réfléchir sur nos propres constructions, qu'elles soient matérielles ou spirituelles. Cherchons-nous à bâtir des espaces d'autonomie, indépendamment de Dieu, ou aspirons-nous à vivre en harmonie avec sa création et sa volonté ?
Share:

26 février 2025

Quand on s'éloigne de Dieu

La Bible nous raconte qu'après avoir tué son frère Abel, “ Caïn connu sa femme, elle conçut et enfanta Hénoc » (Genèse 4, verset 17). Ce passage, qui paraît simple, nous fait réfléchir sur des questions importantes : est-ce que le péché, le fait de mal agir, se transmet ? Et quelles sont les conséquences quand on s'éloigne de Dieu ?
 

Caïn, après sa faute, a dû quitter sa maison et partir vivre ailleurs en emmenant sa femme avec lui. Même si la Bible ne nous dit pas grand-chose sur cette femme, on imagine qu’il s’agit sans doute d’une de ses sœurs, car Adam et Ève ont eu d'autres enfants. Il faut savoir que l'histoire de la Genèse ne suit pas un ordre chronologique stricte, certains événements ont dû se chevaucher. De plus, l’histoire ne se passe pas aussi vite que nous la lisons, il s'est passé beaucoup de temps entre la naissance de Caïn et Abel, le moment de la présentation de l’offrande et l’égloignement de Caïn.
 
Quand la Bible dit « Caïn a connut sa femme », cela veut dire qu’ils sont devenus « une seule chair », comme Dieu l'avait prévu pour le mariage entre un homme et une femme.  Mais dans le cas de Caïn, cette union se passe alors qu'il s'est rebellé contre Dieu. Caïn avait « le péché en lui », et en s'unissant à sa femme, il lui transmet en quelque sorte ce problème, cette séparation d'avec Dieu. Et ensuite, il transmettra ce problème à son fils Hénoc.
 
L'histoire de Caïn et de sa famille nous rappelle que quand on fait le mal, ça a des conséquences qui durent longtemps.  Ça ne touche pas seulement la personne qui fait le mal, mais aussi ses relations avec les autres et même ses enfants et petits-enfants. L'idée de vivre comme si Dieu n'existait pas, ça se répand de génération en génération dans la famille de Caïn, et ça les éloigne de plus en plus de Dieu, celui qui les a créés.
 
Pour résumer, quand Caïn et sa femme s'unissent et ont leur fils Hénoc, c'est un peu comme un symbole de la façon dont le péché se transmet et des problèmes que ça cause quand on s'éloigne de Dieu. Cette histoire nous fait comprendre à quel point le péché peut détruire des vies et abîmer nos relations, et pourquoi il est important de rester proches de Dieu.
Si nous péchons, nous avons un avocat auprès du père qui intercède pour nous. Nous devons absolument régler le problème du péché par le moyen de la repentance qui est un retour à Dieu. 
Share:

24 février 2025

Loin de la face de Dieu

L'histoire de Caïn, dans la Genèse, nous dit qu'après son péché, il « s'éloigna de la face de l'Éternel » (Genèse 4:16).
 
Il est important de comprendre que cela ne signifie pas que Caïn a pu échapper à la présence de Dieu. Dieu est partout, comme le dit le Psaume 139 : « Où pourrais-je aller loin de ton Esprit ? Où pourrais-je fuir loin de toi ? Si je monte au ciel, tu es là-haut ; si je me couche dans le monde des morts, tu es là aussi. Si je prends les ailes de l'aurore et que j'habite au bout de la mer, même là, ta main me guidera, ta main droite me tiendra » (Psaume 139:7-10). Ces images fortes nous rappellent que Dieu est présent partout.
 
L'éloignement de Caïn n'est donc pas une question de lieu, mais de cœur. C'est une rupture de relation, un choix de vivre sans suivre la volonté de Dieu. Caïn s'est éloigné de la présence de Dieu, même s'il était toujours en sa présence.
 
Il est essentiel de comprendre que ce n'est pas Dieu qui a forcé Caïn à s'éloigner, mais son propre péché. « Le péché est comme une bête couchée à ta porte ; il te désire, mais toi, tu dois le dominer », avait averti Dieu (Genèse 4:7). En cédant à la jalousie, à la colère et en tuant son frère, Caïn a lui-même créé cette séparation. Le péché, par nature, éloigne l'homme de Dieu, qui est saint et juste (Ésaïe 59:2).
 
On peut comparer la situation de Caïn à celle d'Adam et Ève après leur désobéissance. Eux aussi ont péché, et leur péché a entraîné une rupture avec Dieu, symbolisée par leur expulsion du jardin d'Éden.
 
La différence principale réside dans l'attitude de Caïn. Alors qu'Adam et Ève ont eu honte et ont essayé de se cacher (Genèse 3:8), Caïn a montré un cœur dur et du mépris envers l'appel de Dieu. Sa réponse (« Suis-je responsable de mon frère ? », Genèse 4:9) montre qu'il n'avait aucun remords et qu'il refusait d'admettre sa faute.
 
Ce n’est pas la gravité du péché de Caïn qui conduit à son exile, mais c’est son attitude face à sa faute qui a aggravé sa situation. Son mépris, son manque de respect, son indifférence apparente envers Dieu (« Ma punition est trop lourde à porter ! », Genèse 4:13, exprimant plus de l'apitoiement sur soi que du regret) montrent un cœur fermé à la repentance.
 
Pourtant, Dieu a encore offert une forme de grâce à Caïn en le marquant pour le protéger (Genèse 4:15). Mais Caïn n'a pas saisi cette main tendue. Son refus de reconnaître sa faute et de demander pardon à Dieu l'a conduit à l'exil spirituel et physique.
 
La punition de Dieu est l'expression de ce que le péché a déjà fait dans la vie de Caïn. Le péché est destructeur et a des conséquences négatives.
 
Dieu n'a pas activement chassé Caïn ; c'est le péché lui-même qui l'a éloigné de la communion avec Dieu et de la fertilité de la terre. En annonçant la punition, Dieu a simplement constaté et déclaré une réalité spirituelle déjà présente : le péché a séparé Caïn de la vie et de la bénédiction.
 
Ce texte met en évidence que malgré l'éloignement du pécheur et son attitude méprisante, l'amour de Dieu pour l'humanité n'a pas diminué. Même après avoir annoncé la punition, Dieu a maintenu une forme de protection pour Caïn (le signe sur Caïn). Cela témoigne de la patience et de la miséricorde de Dieu, qui persistent même face à la désobéissance et à l'endurcissement du cœur humain.
 
Dans toute la Bible, nous voyons que Dieu désire ardemment le retour et la repentance de l'homme pécheur. Même dans l'histoire de Caïn, on peut voir cet appel silencieux de Dieu à la conversion, l'espoir que Caïn, malgré son éloignement, puisse un jour reconnaître sa faute et revenir vers son Créateur.
 
L'histoire de Caïn est un récit puissant qui montre les conséquences du péché sur la relation entre l'homme et Dieu. Elle nous montre comment le péché provoque la séparation, l'éloignement spirituel et la souffrance. Cependant, au cœur de ce récit sombre, brille aussi une lueur d'espoir : l'amour constant de Dieu, un amour qui attend patiemment et qui offre toujours la possibilité d'un retour, même à ceux qui semblent s'être le plus éloignés. L'histoire de Caïn est à la fois un avertissement sur les dangers du péché et un témoignage de la fidélité et de la miséricorde infinie de Dieu.
Share:

11 février 2025

L'agonie de la terre

 
Lorsque tu travailleras la terre, elle ne te donnera plus ses richesses.
 
La malédiction de Caïn prend forme. Il sera privé de la richesse du sol à cause du meurtre dont il s’est rendu coupable.
En effet, il a souillé le sol en versant le sang innocent de son frère Abel. Ce crime a profondément affecté la terre, qui refuse désormais d'offrir à Caïn l'abondance qu'elle recèle.
 
Si nous remontons au chapitre premier de la Genèse, au verset 12, nous lisons :
La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce.
Comme le reste de la création, la terre est bien vivante, ayant reçue la vie par la parole de Dieu.
De ce fait, elle est sensible et réceptive à ce qui se passe en elle.
Et donc, à cause du meurtre dont elle a été le témoin, et qui a entaché sa verdure, elle choisit de ne plus offrir son abondante richesse à Caïn.  
 
Aujourd’hui encore, a terre est le témoin de la cruauté humaine, de la méchanceté des hommes, et elle souffre, bien plus, elle se rebelle. Elle refuse de nourrir ceux qui la maltraitent, ceux qui l'exploitent sans respect. La terre, comme une mère blessée, refuse de donner son lait à ceux qui l'ont offensée.
Lorsque nous détruisons l'environnement que Dieu nous a confié, nous nous exposons à des conséquences. La terre souffre à cause de tout le mal qui s'y déroule. Il n'est donc pas surprenant que le sol ne soit plus disposé à offrir ses richesses à ceux qui lui infligent tant de douleur.
 
Aujourd'hui, nous constatons les conséquences de nos actes : la terre est épuisée, sa fertilité s'amenuise. Elle soupire sous le poids de nos péchés, attendant avec impatience l'intervention divine pour être vengée de notre cruauté.
 
La création tout entière soupire et endure les douleurs de l'enfantement. Romains 8 v. 22.
 
Share:

10 février 2025

La promesse de Dieu

La promesse de Dieu à Caïn : un signe de protection
Le récit biblique de Caïn et Abel nous présente une scène poignante où Dieu, après le meurtre d'Abel par son frère, fait une promesse à Caïn. Il lui garantit que sa mort ne sera pas vengée, et pour sceller cette promesse, il place un signe sur lui.
 
Ce signe, dont la nature exacte reste mystérieuse, est un témoignage visible de la protection divine. Il n'est pas destiné à nous, mais à protéger Caïn des représailles, à dissuader toute personne de lui faire du mal.
 
Ce signe est une preuve tangible de l'amour de Dieu, un amour qui dépasse les promesses et se concrétise par une action concrète. Dieu ne se contente pas de paroles, il agit, il s'engage, il protège.
 
La présence de ce signe sur Caïn, une marque visible pour tous, est une manifestation de la fidélité de Dieu à sa parole. Il ne se contente pas de promettre, il agit pour que sa promesse soit respectée.
 
L'histoire de Caïn et de son signe nous rappelle que l'amour de Dieu est un amour protecteur, un amour qui s'exprime non seulement par des paroles, mais aussi par des actes concrets.
 
Dieu sait que notre nature humaine a souvent besoin de preuves tangibles de son amour, de sa bienveillance et de son retour.
Il a laissé par exemple des signes dans la création
Share:

09 février 2025

La destinée de Caïn


 Errance sur la Terre
« Tu seras errant et vagabond sur la terre. » (Genèse 4, v. 12)
 
En plus de la terre qui refuse à Caïn son abondance, il est condamné à mener une existence d’errance. Fuyant les conséquences du meurtre de son frère, il doit désormais rester constamment vigilant.
 
Sa survie dépend de sa capacité à fuir, évitant ainsi la vengeance des membres de sa famille. Ce mode de vie nomade n'est pas tant une punition divine qu'une répercussion directe de son acte. Il doit abandonner toute idée de stabilité pour échapper à ceux qui pourraient vouloir sa perte.
 
Caïn ne peut se permettre de mener une vie tranquille, car sa sécurité est menacée. Être en mouvement devient une nécessité pour préserver sa vie.
 
Il est parfois difficile de discerner la grâce de Dieu dans les moments d’épreuve. En incitant Caïn à partir, Dieu lui offre en réalité une chance de survie. Ce n’est pas un rejet, mais plutôt le poids de son péché qui le pousse à s’éloigner.
 
Bien que l’errance soit un fardeau lourd à porter, elle représente également une voie vers la préservation de sa vie. Caïn découvre ainsi que cette vie d’errance peut être perçue comme une forme de protection face aux conséquences tragiques de ses actions.
 
Dieu prend parfois des décisions que nous avons du mal à accepter, car nous les trouvons injustes ou trop dures. Même après analyse, nous pouvons difficilement voir les bienfaits ou les avantages de faire ce que Dieu nous impose.
C’est pourquoi, il est préférable d’obéir parfois sans même comprendre ce que Dieu nous indique dans son infinie sagesse.
Ce n’est que plus tard, après coup, que nous découvrons qu’il était salutaire de faire la volonté de Dieu.
 
Caïn estime que le châtiment qui lui est imposé est beaucoup trop lourd. Sur le moment, il ne voit aucun avantage à quitter les siens. Mais vous en conviendrez que c’est ce qu’il y avait de mieux à faire. L’isolement va lui sauver la vie, et lui permettre de repartir de zéro ailleurs.
 
 
Dieu prend parfois des décisions qui peuvent sembler injustes ou trop sévères à nos yeux. Même après réflexion, il est difficile de percevoir les bienfaits ou les raisons derrière ce qu'il nous demande. C'est pourquoi il est souvent préférable d'obéir, même sans comprendre pleinement la sagesse infinie de Dieu. Ce n'est qu'ultérieurement que nous réalisons combien il était bénéfique de suivre Sa volonté.
 
Caïn considère que le châtiment qui lui est infligé est excessivement lourd. Sur le moment, il ne voit aucun avantage à quitter sa famille. Cependant, il est important de reconnaître que cette décision était en réalité la meilleure option pour lui. Son isolement lui permettra de sauver sa vie et de repartir sur de nouvelles bases ailleurs.
Share:

08 février 2025

L'angoisse de Caïn

 "Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera."
Cette phrase de Caïn révèle une angoisse profonde. Loin de Dieu, il se sent exposé, vulnérable, condamné à errer dans un monde hostile.
 
Sa peur est révélatrice. Il semble reconnaître, malgré son comportement antérieur, que la présence de Dieu lui était une protection. L'absence de Dieu, pour Caïn, équivaut à une condamnation à mort.
 
Il est intéressant de noter le contraste entre son attitude avant le meurtre d'Abel et sa réaction après le châtiment. Avant, il ne semblait pas accorder de valeur à la présence divine. Il n'a pas pris soin de son offrande, n'a pas écouté les avertissements de Dieu et a même tenté de rejeter la responsabilité de ses actes.
 
Cependant, la perspective d’être éloigné de Dieu lui est insupportable. Il ressent une profonde angoisse et une peur de la mort. Il semble comprendre, malgré son attitude précédente, que la présence de Dieu est une source de sécurité et de vie.
 
Cette scène nous rappelle que l'éloignement de Dieu, souvent choisi par l'homme, peut conduire à une solitude et une vulnérabilité profonde. L'absence de sa protection nous expose aux dangers du monde, à la violence et à la mort.
 
Le passage d'Ésaïe 59 v. 2 nous éclaire sur cette réalité : "Ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu ; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l'empêchent de vous écouter."
Le péché crée une barrière entre nous et Dieu, nous empêchant de bénéficier de sa présence et de sa protection.
 
L'ennemi, représenté par le mal et la tentation, profite de cette séparation pour nous attaquer. Il nous pousse à l'éloignement de Dieu afin de pouvoir nous détruire, de faire de notre vie un "enfer".
 
La peur de Caïn, malgré son attitude précédente, nous rappelle que la présence de Dieu est essentielle à notre sécurité et à notre bien-être. L'éloignement de Dieu, même choisi par l'homme, peut conduire à une angoisse profonde et à une vulnérabilité face au mal.
Share:

06 février 2025

A qui la faute ?

L’Éternel interrogea Caïn : « Où se trouve ton frère Abel ? »
Celui-ci répliqua : « Je ne sais pas ; suis-je censé veiller sur mon frère ? »
 
Comment Caïn va-t-il affronter le poids de son crime sur sa conscience ?
Dieu s’adresse à nouveau à lui, prenant le temps d’initier un dialogue, espérant peut-être qu’il avoue sa faute.
Cependant, Caïn reste de marbre, prétendant ne rien savoir et affirmant qu'il n'est pas responsable de la protection de son frère Abel.

Il ne saisit pas la main que Dieu lui tend, manquant ainsi l'opportunité de soulager sa conscience et de se délester de sa culpabilité. Il choisit plutôt de jouer les innocents.
 
Caïn n’ignore pas que Dieu est le créateur de tout et qu'il a connaissance de chaque chose, mais il renvoie la responsabilité de la sécurité de son frère à Dieu. En substance, il lui dit que c’était à Lui de veiller sur Abel. Pour lui, il est simplement un être humain, tandis que Dieu, dans son omniprésence, aurait pu protéger son frère sans problème.
 
On pourrait interpréter les paroles de Caïn comme un reproche envers le créateur. Il semble dire qu'il incombe à Dieu de protéger Abel, non à lui-même.
 
Pourquoi Dieu, qui connaît tout, n’a-t-il pas directement condamné Caïn pour son acte terrible ?
Il a plutôt souhaité offrir à Caïn la chance de confesser sa faute. Dieu a tendu une perche de salut.
 
Cette démarche est toujours d’actualité. Dieu nous offre continuellement l’opportunité de lui dire la vérité et de confesser nos péchés.
Il comprend que nous sommes susceptibles de céder à la tentation. Il se rappelle que nous sommes des êtres humains, faillibles. Néanmoins, ce qu'il attend du pécheur, c’est qu'il reconnaisse sa faute.
 
Dieu n'est pas aussi impitoyable que certains l’ont longtemps prétendu. Bien qu’il soit saint et qu’il déteste le mal, son amour infini nous permet de confesser nos erreurs et de recevoir le pardon de nos péchés.
 
C'est d’ailleurs la raison pour laquelle Jésus est venu sur terre : non pas pour juger le monde, mais pour offrir la vie éternelle aux pécheurs repentants.
 
Caïn n’a pas saisi l’opportunité qui se présentait à lui ; il n’a pas reconnu la chance de se libérer de son fardeau. Au lieu de cela, il a accusé Dieu de ne pas veiller sur Abel.
 
L’histoire se répète encore aujourd’hui. Lorsque Dieu s'approche de nous pour nous faire prendre conscience de notre péché, nous le blâmons pour les problèmes de notre société. Nous lui référons la responsabilité de tout ce qui ne va pas dans le monde, en essayant de nous dérober à notre propre culpabilité.
C'est une triste réalité qui compromet gravement le salut de l'humanité.
L'Éternel demande à Caïn : "Où est ton frère Abel ?" Caïn répond : "Je ne sais pas ; suis-je responsable de lui ?" Cela soulève la question de comment Caïn va gérer le poids de son crime. Dieu essaie encore de parler à Caïn, espérant qu'il avoue ce qu'il a fait. Mais Caïn se dérobe à la responsabilité et prétend ne rien savoir. Il ne saisit pas l'occasion de se libérer de sa culpabilité et continue à jouer l'innocent.
 
Caïn sait que Dieu est le créateur et qu'il voit tout, mais il rejette la responsabilité de la protection de son frère sur Dieu. En gros, il dit que c'était à Dieu de veiller sur Abel, pas à lui. Cela peut sembler comme un reproche à Dieu. Pourquoi Dieu, qui sait tout, ne juge-t-il pas immédiatement Caïn pour son acte ? Il veut plutôt donner à Caïn la chance de confesser sa faute. C'est la même chose aujourd'hui : Dieu nous offre toujours la possibilité de dire la vérité et de confesser nos péchés.
 
Dieu comprend que nous pouvons céder à la tentation, car il sait que nous sommes humains et faillibles. Ce qu'il attend, c'est que nous reconnaissions nos erreurs. Contrairement à ce que l'on pense souvent, Dieu n'est pas impitoyable. Bien qu'il soit saint et déteste le mal, il nous permet d'avouer nos fautes et de recevoir son pardon. C'est pourquoi Jésus est venu sur terre, non pour juger, mais pour offrir la vie éternelle à ceux qui se repentent.
 
Caïn n'a pas saisi cette chance et a plutôt accusé Dieu de ne pas avoir protégé Abel. Ce schéma se répète aujourd'hui : quand Dieu nous appelle à reconnaître nos péchés, nous blâmons souvent Dieu pour les problèmes du monde, essayant de nous déresponsabiliser. C'est une triste réalité qui met en péril le salut de l'humanité.

Share:

03 février 2025

Le mystère de l'amour de Dieu

L'Éternel a déclaré : « Si quelqu'un tue Caïn, il sera vengé sept fois. » Il a ensuite marqué Caïn d'un signe afin que quiconque le rencontrerait ne l'attaque pas.
 
Caïn a fait preuve d'irrespect envers Dieu en lui présentant une offrande inappropriée. Sa jalousie envers son frère l'a conduit à la vengeance, au meurtre et au refus d'assumer ses responsabilités, tout en considérant son châtiment comme excessif.
 
Malgré ses actions, Dieu prend le temps de rassurer Caïn. Il ne l’abandonne pas à son triste sort sans lui offrir un réconfort. En cas d'attaque contre sa vie, Dieu lui assure que sa mort ne resterait pas impunie.
 
L’amour de Dieu pour l’homme pécheur est un mystère que nous avons du mal à saisir. Comme il est dit dans Jean 3 v.16, « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique. »
 
L'homme se rebelle, il rejette Dieu et s'enfonce dans le péché, il ne fait aucun cas des appels divins qui parcourt le monde à sa recherche. L’homme insulte Dieu, il utilise son nom en vain et remet en question son autorité. Il ne cesse d’indiquer de manière claire et précise qu’il ne veut pas de Dieu dans sa vie et affirme sa volonté de mener son existence comme bon lui semble.
Et pourtant, contre toute attente, le Seigneur fait preuve d’un amour inconditionnel à l’égard de l’être humain. Il est totalement disposé à lui faire grâce et miséricorde.
L'Éternel est décrit comme miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté. Il ne nous traite pas selon nos péchés et éloigne nos transgressions aussi loin que l'orient est de l'occident (Psaume 103 v.12).
 
Si quelqu’un tuait Caïn, il serait vengé sept fois. La vie de Caïn, ainsi que sa mort, revêtent toutes deux une importance aux yeux de Dieu. Même après sa mort, Dieu promet d'intervenir pour lui.
 
Pareillement, notre existence est précieuse pour le Créateur, et notre mort ne signifie pas la fin de toutes choses. Dieu a prévu une résurrection et un plan qui dépasse cette vie.
 
Ainsi, nous pouvons comprendre ce passage des Écritures : « Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Que nous vivions ou que nous mourions, nous sommes au Seigneur » (Romains 14 v.8).
Share: