Jean le Baptiste est au bord de l'eau, et
il a les yeux rivés sur Jésus qui approche. Rempli d'une émotion intense, il
s'écrie : "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !" (Jean
1:29). C'est une parole simple, mais elle nous révèle une vérité incroyable.
Ces mots puissants nous renvoient à ce que
faisaient les Israélites dans l’Ancien Testament : ils offraient un agneau sans
défaut pour être pardonnés de leurs fautes. Cet agneau mourait à la place du
coupable. Mais pas n'importe quel agneau : il devait être parfait, sans aucune
tache, sans aucun défaut.
Pourquoi ce besoin de sacrifice ? Parce que
depuis qu’Adam et Ève ont désobéi à Dieu, le péché est entré dans le monde.
Cela a brisé notre lien avec Dieu. La Bible dit :
« Ce sont vos fautes qui vous séparent de
votre Dieu. » (Ésaïe 59:2)
Et Dieu avait prévenu Adam :
« Le jour où tu mangeras de cet arbre, tu
mourras. » (Genèse 2:17)
Quand Dieu parle de la mort du pécheur, il
ne s'agit pas seulement de la mort physique. Non, c'est avant tout une mort
spirituelle, une séparation profonde d'avec Lui. Le péché est une offense à sa
sainteté, un affront qui exige justice.
Mais dans son immense amour, Dieu n'a pas
voulu nous laisser dans cette situation. C'est Lui qui a fait le premier pas
pour nous réconcilier avec Lui ! Il a proposé une solution, temporaire à
l'époque, pour que son peuple puisse retrouver sa présence. Cette solution consistait
à utiliser un animal qui allait mourir à leur place.
Et ce sacrifice était une façon de lui
demander pardon.
Le pécheur posait ses mains sur un agneau
sans tache, comme pour lui "transférer" symboliquement ses fautes.
Ensuite, cet agneau était offert en sacrifice. La Bible nous dit clairement :
"Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon" (Hébreux 9:22). Quand
l'agneau mourait, la justice de Dieu était satisfaite, et le pécheur échappait
ainsi à la mort.
Cependant, ce rituel devait être répété
encore et encore. Le sang des animaux, aussi précieux soit-il, ne pouvait pas
effacer le péché de manière définitive. C'était un rappel constant de notre
besoin de pardon.
Mais Dieu, dans sa sagesse infinie, avait
un plan encore plus grand ! Au temps fixé, Il est venu Lui-même, à travers
Jésus, pour offrir le sacrifice ultime. Le sang d'un animal ne pouvait couvrir
les fautes d'une vie entière. Mais Jésus, Lui, n'était pas un simple agneau. Il
était d'une "race noble", de nature divine. Son sang est d'une
qualité infiniment supérieure à celle de l'homme.
Jésus est devenu l'Agneau de Dieu qui meurt
pour prendre la place de toute l'humanité !
Quand Jean le Baptiste nous annonce que
Jésus est cet Agneau de Dieu, c'est un message d'espérance immense, un message
qui nous concerne tous, même ceux d'entre nous qui ne sont pas d'origine
israélite. Alors que les sacrifices d'animaux étaient réservés à un seul
peuple, Jésus est mort non seulement pour son peuple, mais pour le monde entier
!
C'est ce que nous rappelle cette magnifique
parole : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie
éternelle" (Jean 3:16).
N'est-ce pas merveilleux de savoir que nous
avons un Sauveur si aimant, qui a tout donné pour nous ?
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