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03 juillet 2025

L’Agneau de Dieu

 
Jean le Baptiste est au bord de l'eau, et il a les yeux rivés sur Jésus qui approche. Rempli d'une émotion intense, il s'écrie : "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !" (Jean 1:29). C'est une parole simple, mais elle nous révèle une vérité incroyable.
 
Ces mots puissants nous renvoient à ce que faisaient les Israélites dans l’Ancien Testament : ils offraient un agneau sans défaut pour être pardonnés de leurs fautes. Cet agneau mourait à la place du coupable. Mais pas n'importe quel agneau : il devait être parfait, sans aucune tache, sans aucun défaut.
 
Pourquoi ce besoin de sacrifice ? Parce que depuis qu’Adam et Ève ont désobéi à Dieu, le péché est entré dans le monde. Cela a brisé notre lien avec Dieu. La Bible dit :
« Ce sont vos fautes qui vous séparent de votre Dieu. » (Ésaïe 59:2)
Et Dieu avait prévenu Adam :
« Le jour où tu mangeras de cet arbre, tu mourras. » (Genèse 2:17)
Quand Dieu parle de la mort du pécheur, il ne s'agit pas seulement de la mort physique. Non, c'est avant tout une mort spirituelle, une séparation profonde d'avec Lui. Le péché est une offense à sa sainteté, un affront qui exige justice.
 
Mais dans son immense amour, Dieu n'a pas voulu nous laisser dans cette situation. C'est Lui qui a fait le premier pas pour nous réconcilier avec Lui ! Il a proposé une solution, temporaire à l'époque, pour que son peuple puisse retrouver sa présence. Cette solution consistait à utiliser un animal qui allait mourir à leur place.
Et ce sacrifice était une façon de lui demander pardon.
 
Le pécheur posait ses mains sur un agneau sans tache, comme pour lui "transférer" symboliquement ses fautes. Ensuite, cet agneau était offert en sacrifice. La Bible nous dit clairement : "Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon" (Hébreux 9:22). Quand l'agneau mourait, la justice de Dieu était satisfaite, et le pécheur échappait ainsi à la mort.
 
Cependant, ce rituel devait être répété encore et encore. Le sang des animaux, aussi précieux soit-il, ne pouvait pas effacer le péché de manière définitive. C'était un rappel constant de notre besoin de pardon.
 
 
 
Mais Dieu, dans sa sagesse infinie, avait un plan encore plus grand ! Au temps fixé, Il est venu Lui-même, à travers Jésus, pour offrir le sacrifice ultime. Le sang d'un animal ne pouvait couvrir les fautes d'une vie entière. Mais Jésus, Lui, n'était pas un simple agneau. Il était d'une "race noble", de nature divine. Son sang est d'une qualité infiniment supérieure à celle de l'homme.
 
Jésus est devenu l'Agneau de Dieu qui meurt pour prendre la place de toute l'humanité !
 
Quand Jean le Baptiste nous annonce que Jésus est cet Agneau de Dieu, c'est un message d'espérance immense, un message qui nous concerne tous, même ceux d'entre nous qui ne sont pas d'origine israélite. Alors que les sacrifices d'animaux étaient réservés à un seul peuple, Jésus est mort non seulement pour son peuple, mais pour le monde entier !
 
C'est ce que nous rappelle cette magnifique parole : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3:16).
 
N'est-ce pas merveilleux de savoir que nous avons un Sauveur si aimant, qui a tout donné pour nous ?
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01 juillet 2025

Au commencement était la Parole

Après notre dernière rencontre avec Jésus qui pleure dans l’évangile de Jean, je vous invite à méditer ensemble sur ce magnifique passage du chapitre 1, verset 1, toujours dans l’évangile de Jean :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » (Jean 1:1)
 
Ce verset nous ramène tout droit au tout début de la Bible, dans le livre de la Genèse :
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » (Genèse 1:1)
 
Lors de la création, Dieu n’a pas utilisé ses mains ou des outils. Il a parlé, et les choses sont venues à l’existence.
« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » (Genèse 1:3)
 
Ce pouvoir extraordinaire de la parole, c’est ce que Jean veut mettre en lumière dans son Évangile. Il nous révèle quelque chose de profond : la Parole de Dieu n’est pas juste un son ou un message, elle est une personne.
Jean dit que la Parole était avec Dieu, mais aussi qu’elle était Dieu. Autrement dit, la Parole n’est pas quelque chose que Dieu utilise : elle fait partie de Lui, elle est Dieu Lui-même.
 
C’est une idée forte et parfois difficile à saisir, mais elle est essentielle pour comprendre le message central de l’Évangile. Cela veut dire que Dieu n’est jamais resté silencieux. Il a toujours parlé, et sa Parole est vivante depuis toujours. Elle n’a pas de commencement car elle existe avec Dieu depuis l’éternité.
 
Dans ce passage, Jean nous montre que la Parole, c’est Jésus-Christ.
Un peu plus loin, il écrit :
« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » (Jean 1:14)
 
Cela signifie que Jésus n’est pas une créature, ni un prophète parmi d'autres. Il est Dieu venu jusqu’à nous, dans un corps humain. Il a pris notre condition pour nous rencontrer, nous parler, nous aimer, et nous sauver.
« Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même. » (2 Corinthiens 5:19)
 
Le mot hébreu « Elohim », utilisé dès la Genèse, désigne Dieu mais dans une forme plurielle. Cela nous montre déjà que la nature de Dieu est unique mais aussi relationnelle. Dieu est Un, mais pas solitaire. Dès le commencement, il y a cette dynamique d’amour, de parole, de présence partagée.
 
En résumé, Jean nous montre que :
·        Jésus est la Parole éternelle de Dieu,
·        Il est Dieu Lui-même, pleinement et totalement,
·        Il a été envoyé pour nous rejoindre, vivre parmi nous, et nous conduire à la vie éternelle.
 
Ce message est une bonne nouvelle immense : Dieu n’est pas loin, il parle, il agit, et surtout, il vient à notre rencontre.

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