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30 avril 2025

La contagion

Et l'Eternel dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits.
 
Dieu prend une grande décision qui va avoir des conséquences irréversibles sur toute sa création. Il se résout à contre cœur de détruire l’humanité toute entière avec les animaux et même la nature. C’est une décision difficile qui révèle une vérité qu’on peut avoir du mal à accepter : le péché n'est pas un problème isolé. Il se répand comme une maladie contagieuse, touchant tout ce qu'il atteint. Le péché originel avait déjà causé bien des dégâts à la création. La malédiction du sol, l’apparition des ronces et des épines, l’obligation de travailler dur, et l’augmentation de la souffrance à l’accouchement. (Genèse 3:17-19)
Cette brèche s’est fortement agrandie avec la méchanceté des hommes qui était grande sur la terre, et les pensées de leur cœur qui se portaient chaque jour uniquement vers le mal. (Genèse 6:5)
Le péché n’a pas seulement corrompu les humains, mais aussi tout ce qui les entoure, y compris les animaux et la nature. Car la création a été soumise à la vanité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. (Romains 8:20-21)
 
Dieu a décidé de tout détruire, parce qu’il n’y avait rien de récupérable, tout était contaminé par le péché.
 
C’est le message que Dieu veut nous transmettre aujourd’hui. Il n'existe aucun endroit qui soit épargné par cette épidémie spirituelle. Tous les aspects de notre société sont touchés. Des gouvernements aux traditions culturelles, en passant par la justice, la médecine, mais également le monde du travail. Absolument tout est souillé par le péché. Cette corruption se manifeste par les scandales qui éclatent et qui révèlent le mal qui est caché au coeur de nos systèmes.
 
Sur le plan individuel, le péché est tout aussi dévastateur. Il touche tout notre être, jusqu'au plus profond de nous-mêmes. Rien en nous n'échappe à son emprise, même notre propre sens de la justice est affecté. Dès notre naissance, nous sommes plongés dans le péché, porteurs d'une nature intrinsèquement corrompue. Ainsi, le péché se révèle être une force envahissante et difficile à contenir, se propageant inévitablement à tout ce qui entre en contact avec lui. Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché. (Psaume 51:7)
 
Il n’y a absolument rien qui mérite d’être sauvé en nous. Notre pensée, nos désirs, nos décisions, nos ambitions, nos actions, nos paroles, notre vie entière est au service du mal à travers le péché. Il n'y a point de juste, Pas même un seul ; Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont détournés, Ensemble ils se sont pervertis ; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul. (Romains 3:10-12)
 
Mais grâces soient rendues à notre Seigneur Jésus-Christ qui dans son grand amour a donné sa vie innocente en sacrifice pour le salut de quiconque croit. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:16) Le salut est une faveur que Dieu nous fait, et que nous ne méritons nullement. Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. (Éphésiens 2:8)
 
Mais ça, nous le verrons lors de notre prochaine excursion.
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28 avril 2025

Le mal à son apogé

« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. »
 
Dieu fait ici un constat alarmant : la méchanceté humaine a atteint un niveau jamais vu. Depuis que les « fils de Dieu » se sont unis aux « filles des hommes » et que les géants sont apparus, le mal s’est répandu partout. Les pensées des hommes étaient tournées, jour après jour, uniquement vers le mal.
 
Bien sûr, Dieu avait déjà été confronté au péché, notamment avec la descendance de Caïn, mais cette fois, la situation est bien pire. Même la lignée de Seth, réputée pieuse, s’est laissée entraîner dans cette spirale de violence et de rébellion.
 
Le péché, rappelons-le, n’est pas seulement une désobéissance : c’est une véritable agression contre Dieu, une remise en question permanente de son autorité. Mais ici, le texte décrit une situation inédite, un point de non-retour : la méchanceté est devenue la norme, et le cœur de l’homme ne pense plus qu’au mal. On imagine à quel point Dieu a pu être blessé, déçu et en colère face à une telle dégradation.
 
 
Cette montée de l’iniquité est aussi un signe des temps de la fin, comme Jésus l’annonce dans Matthieu 24. Il explique que l’amour du plus grand nombre se refroidira à cause de l’augmentation du mal. Le bien finit par disparaître, étouffé par le mal qui s’impose partout.
 
Cette situation n’est pas seulement celle de l’époque de Noé : elle ressemble beaucoup à la nôtre. Jésus a dit que ce qui s’est passé du temps de Noé se reproduira avant son retour. À cette époque, les gens vivaient comme si de rien n’était : ils mangeaient, buvaient, se mariaient, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et le déluge arriva.
 
Aujourd’hui, on retrouve cette banalisation du mal. Ce qui était autrefois choquant est devenu normal, voire accepté. On appelle le mal bien, et le bien mal. Les gens vivent pour manger, boire, faire la fête, et oublient complètement les valeurs spirituelles et la parole de Dieu.
 
Le « péché du boire et manger » ne se limite pas à la nourriture ou à la boisson, mais englobe tout excès et toute attitude égoïste. Les gens cherchent une satisfaction sans limite, ils boivent au point de perdre le contrôle. On jette la nourriture sans penser à ceux qui manquent de tout. On fait passer la table avant tout le reste, même sa relation avec Dieu.
 
Ce manque de maîtrise de soi, cette indifférence envers les autres, et cette obsession des plaisirs matériels sont autant de signes d’un monde qui a perdu ses repères.
 
 
Le mariage, qui est à l’origine une institution divine, a lui aussi perdu de sa valeur. Dieu voulait que le mariage soit un engagement sacré, une union fidèle et respectueuse. Mais aujourd’hui, il est souvent réduit à une simple fête ou à une formalité, sans véritable engagement.
On voit apparaître toutes sortes de formes de mariage : mariage pour tous, mariage posthume, mariage ouvert, mariage de convenance, et bien d’autres encore. Le sens biblique du mariage est de plus en plus oublié, remplacé par des arrangements qui n’ont plus rien à voir avec le projet de Dieu.
 
 
Nous vivons une époque qui ressemble à celle de Noé, où le mal se banalise et où les valeurs spirituelles sont mises de côté. Ce constat doit nous interpeller et nous pousser à retrouver le vrai sens de nos vies, à remettre Dieu et ses principes au centre de notre quotidien.
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26 avril 2025

Le géant de l'orgueil

Il y avait des géants sur la terre à cette époque, après que les fils de Dieu aient eu des enfants avec les filles des hommes. Ces géants étaient des héros célèbres dans l'antiquité.
 
Le péché a toujours des conséquences, on ne s'en tire pas comme ça. La conséquence la plus grave, c'est la mort, le jugement final de Dieu.
 
Mais en plus de cette punition finale, il y a des conséquences tout de suite. L'une des premières a été que la vie des hommes est devenue beaucoup plus courte. Au lieu de vivre des centaines d'années, ils ont commencé à vivre environ 120 ans. Mais ce n'est pas tout. Une autre conséquence directe, c'est la naissance des géants, qu'on appelle les Néphilim. C'étaient des êtres plus grands et plus forts que les hommes normaux. Ils étaient même des héros dans l'Antiquité, on se souvenait de leurs exploits.
 
Pourtant, il faut se rappeler que ces géants sont nés d'une union que Dieu n'approuvait pas du tout. Cela signifie que les Néphilim n'ont pas utilisé leurs capacités exceptionnelles pour honorer Dieu. Ils sont le résultat d'une relation interdite. Chaque fois que la Bible parle de géants, que ce soient les Réphaïms, les Anakims ou les géants philistins, c'étaient des ennemis d'Israël, le peuple de Dieu. Dans les textes bibliques, les géants représentent toujours des hommes mauvais qui font la guerre au peuple de Dieu.
 
Ce qu'on voit avec les Néphilim ne fait pas exception à cette règle, d'autant plus qu'ils sont le résultat d'une relation que Dieu va punir sévèrement en envoyant le déluge.
 
Être fort et puissant, ce n'est pas forcément un cadeau de Dieu, une bénédiction. Souvent, la force naturelle s'oppose à la force de Dieu.
 
Ici, les géants représentent une conséquence immédiate du péché, le résultat de la désobéissance : l'orgueil. Quand on a péché, on s'attendrait naturellement à ressentir de la honte, à devenir humble et à se repentir. Mais à notre époque actuelle, ce qui caractérise souvent le pécheur, c'est l'orgueil. Au lieu de montrer du remords et des regrets, le résultat naturel du péché, c'est l'orgueil qui grandit comme un géant. La Bible dit que l'orgueil précède la chute. Proverbes 16:18
 
L'orgueil est comme un géant à cause de l'importance qu'il peut prendre dans la vie de quelqu'un. Au lieu de reconnaître sa faute, l'orgueil pousse le pécheur à s'opposer à Dieu, à trouver des excuses pour justifier ses actions. Tout comme les géants étaient des héros dans l'Antiquité, l'orgueil est un défaut qui est bien connu à notre époque. Les gens se vantent de leurs mauvaises actions, ils n'en ont plus honte. Ils sont fiers de ce qu'ils sont et ne cachent pas leurs mauvaises actions. Il y a même des lois qui rendent acceptables certaines de ces actions qui étaient autrefois considérées comme mauvaises.
 
L'orgueil maintient le pécheur dans une attitude où il se croit dans son droit. Il trouve normal de défier l'autorité de Dieu et de s'affirmer, sans se soucier de la volonté de Dieu.
 
L'orgueil est un géant qui s'oppose directement à l'autorité de Dieu et qui veut devenir normal dans la vie du pécheur. L'homosexualité, le vol, le mensonge, l'infidélité, l'occultisme, la jalousie, l'envie, l'ivrognerie, toutes ces choses que Dieu considère comme des actions mauvaises, les gens les voient comme normales dans leur vie. Ils ne pensent pas à s'en excuser ; c'est leur nature, et ils veulent l'affirmer plus que jamais. L'homme pense que c'est à Dieu de s'adapter et d'accepter ce qu'il est, et non l'inverse. L'homme estime que Dieu n'a pas son mot à dire, que son avis ne compte pas, et que ses conseils ne sont pas les bienvenus.
 
L'orgueil est un géant qui cause énormément de problèmes dans la vie des gens, les poussant à s'opposer violemment à Dieu, dans un combat perdu d'avance, car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. Jacques 4:6
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24 avril 2025

Dieu prend des mesures

Genèse 6:3, Dieu dit : « Mon esprit ne restera pas toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. »
 
Chaque être vivant reçoit le souffle de Dieu, comme mentionné en Genèse 2:7 : "Le Seigneur Dieu façonna l’être humain avec de la poussière du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’être humain devint un être vivant." Ce souffle de Dieu nous garde en vie. Le péché, c'est offenser Dieu encore et encore. Avant, les gens vivaient très longtemps, environ 900 ans. Cela voulait dire que Dieu devait supporter les mauvaises actions des humains pendant des siècles.
 
En réduisant la durée de vie à 120 ans, Dieu ne veut pas seulement punir, mais aussi diminuer sa propre souffrance face au péché. Le péché ne touche pas seulement celui qui le commet ; il blesse aussi Dieu. C'est une offense contre lui, quelque chose qui va à l'encontre de ses principes et qui lui fait beaucoup de peine.
 
L'histoire du fils prodigue (Luc 15:11-32) nous montre que l'offense ne concerne pas seulement celui qui la subit, mais Dieu en premier lieu. Le péché n'est pas juste une désobéissance ; c'est une attaque directe contre Dieu. En limitant la durée de vie, Dieu veut réduire les dégâts causés par le péché sur sa création et sur sa relation avec nous.
Ésaïe 59:2 le confirme : "Ce sont vos fautes qui ont creusé un abîme entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui ont caché sa face et l’ont empêché de vous entendre."
 
Cette décision rappelle un autre moment important. Quand Adam et Ève ont péché en mangeant le fruit défendu, Dieu a dû les chasser du jardin d’Éden. Ce n'était pas une décision prise sous le coup de la colère, mais une décision réfléchie.
Genèse 3:22-24 décrit cet événement : "Le Seigneur Dieu dit : « Voici que l’être humain est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, empêchons-le de tendre la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, d’en manger et de vivre éternellement ! » Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden pour qu’il travaille le sol d’où il avait été tiré. Il chassa l’être humain et posta à l’est du jardin d’Éden les chérubins et la flamme tournoyante d’une épée pour garder le chemin de l’arbre de vie."
Dieu voulait éviter qu'ils ne vivent éternellement dans le péché, ce qui aurait été une souffrance sans fin pour lui.
 
En réduisant la durée de vie, Dieu veut éviter que les gens ne vivent trop longtemps dans le péché. Ce n'est pas juste une question de justice, mais aussi une manière de maintenir un bon ordre moral et spirituel. Psaumes 119:137 : "Tu es juste, Seigneur, et tes jugements sont équitables."
 
Réduire la durée de vie humaine est une solution temporaire au problème du péché. Cela ne résout pas complètement la séparation entre Dieu et les hommes, mais cela limite les effets du mal sur terre.
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22 avril 2025

Les limites de la patience de Dieu

Dans Genèse 6, Dieu déclare : « Mon esprit ne restera pas toujours dans l'homme, car il n'est que chair, et ses jours seront limités à cent vingt ans. »
Ce passage montre que la relation entre Dieu et l'humanité est marquée par une tension constante. L'homme, par son péché et sa désobéissance, défie régulièrement son Créateur.
Dieu se résout à une prendre une décision grave, son Esprit ne va pas lutter indéfiniment avec les hommes, à cause de leurs fautes.
Le péché n’est pas ici une faute isolée ; il devient une habitude chez l'homme, une manière de vivre. Dans ce contexte, Dieu intervient pour protéger l'ordre divin et rétablir la justice.
 
La rapidité avec laquelle les événements sont décrits peut donner l'impression que Dieu prend une décision impulsive sous l’effet de l’émotion. Mais en réfléchissant bien, on voit que Dieu a longtemps supporté la rébellion des hommes. L'épisode de la Genèse 6 est la faute de trop, la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Avec l’union des “fils de Dieu” et des “filles des hommes”, le péché a atteint un niveau insupportable, une abomination aux yeux de Dieu. Il décide alors de prendre une mesure radicale : limiter la durée de vie humaine et prononcer un jugement sévère. Cela reflète une intervention divine face à une situation devenue intolérable.
 
 
Dieu ne se met pas facilement en colère, il est selon le texte biblique, lent à la colère et riche en bonté. Sa nature patiente et bienveillante est la preuve incontestable de son amour pour l’humanité.
Mais ici, le péché humain a pris des proportions alarmantes, atteignant son sommet dans des actes d'idolâtrie et d'union interdite avec le mal.
Dans ce passage, le péché prend une forme extrême, atteignant son plus haut niveau de perversion. Ce péché, en particulier, est l'idolâtrie, qui représente une union interdite entre l'homme et les divinités païennes.
 
 
Souvent, on trouve que les décisions de Dieu sont trop strictes et rapides, et on pense qu'il juge de manière injuste.
Pourtant, il faut se rappeler que Dieu ne se fatigue jamais de nous pardonner. Il nous donne toujours de nouvelles occasions de nous repentir et de changer de voie. (Lamentations 3:22-23 : « Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Grande est ta fidélité ! »)
 
Cependant, nos mauvaises actions, nos péchés, finissent par nous attirer des problèmes, une sorte de condamnation. Dieu en a assez de devoir supporter notre rébellion constante, notre manque de respect et le fait qu'on ne prenne pas sa sainteté au sérieux.
 
La colère de Dieu se manifeste face à nos comportements horribles. Il ne nous a pas pris par surprise ; il nous a prévenus et mis en garde. Son jugement est simplement la conséquence naturelle du péché qui ne cesse de grandir sous ses yeux.
 
Le jugement de Dieu n'est pas une réaction impulsive, mais plutôt la suite logique de nos mauvais choix.
Cependant, « Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir. » (Actes 17:30)  
 

 

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20 avril 2025

Appel à la responsabilité

Dans le livre de la Genèse, l'Éternel déclare : « Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. » Cette proclamation met en lumière une vérité fondamentale : l'union entre les fils de Dieu et les filles des hommes déplaît à Dieu. Cela représente une forme de contestation de la volonté divine, une opposition persistante envers le Créateur. Dieu exprime sa lassitude face à cette rébellion constante de l'humanité.
 
Les “filles des hommes” semblent avoir subi ces mariages contre leur gré. Pourquoi Dieu s’en prend-il à l’homme, en quoi est-il fautif ?
 
Pour comprendre la colère de Dieu contre l’homme, nous prendrons l’exemple d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden. Ils ont été trompés par le serpent et séduits par son pouvoir de persuasion. Ils ont été manipulés par un ennemi puissant qui savait comment parvenir à ses fins.
 
Cependant, cela n’a pas excusé leur faute. Adam était à côté de sa femme, mais il n’est pas intervenu pour lui prêter main forte. Il ne s’est pas interposé pour protéger sa compagne et l’empêcher de succomber à la tentation. Il a même accepté de manger lui aussi du fruit défendu. Le silence d’Adam a entraîné le jugement de Dieu. Adam avait la responsabilité de protéger Ève mais n'est pas intervenu face au serpent.
De même, dans Genèse 6, les hommes sont blâmés pour leur silence face à ces unions forcées. Ils n’ont rien fait pour protéger leurs filles ou s’opposer au mal qui s’infiltrait dans leur communauté.
 
La colère de Dieu se manifeste contre cette lâcheté des hommes qui laissent faire sans intervenir. Ils n'ont pas su protéger leurs progénitures, laissant ainsi le mal s'infiltrer.
L’homme reste responsable de ses actes, même lorsqu’il est influencé par des forces extérieures.
 
 
Aujourd'hui, nous avons une grande responsabilité : celle de ne pas laisser le mal s'infiltrer sans résistance. Nous devons garder notre cœur plus que tout autre chose et ne pas nous soumettre à la volonté de l'adversaire. "Gardez votre cœur plus que toute autre chose, car de lui jaillissent les sources de la vie" (Proverbes 4:23).
Comme Adam avait la responsabilité de garder le jardin, nous devons veiller à ce que l'ennemi ne fasse pas de nous sa proie. "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde" (1 Pierre 5:8-9).
Nous devons résister, en utilisant les armes que Dieu met à notre disposition.
 
Dieu est en colère parce que l'homme se laisse dominer par les ténèbres et consent à des unions contre nature et abominables. Notre mission est de résister à ces forces et de protéger ce qui nous est cher, en suivant la volonté divine et en utilisant les ressources spirituelles qui nous sont offertes.
"Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous" (Jacques 4:7).
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18 avril 2025

La passivité des filles des hommes

Quand on regarde de plus près ce texte (Genèse 6:1-2), on voit que les femmes, appelées les "filles des hommes", semblent n'avoir aucune défense. Elles sont forcées de s'unir à des “fils de Dieu” qui ne leur demandent pas leur avis. Elles ne peuvent pas choisir leur propre destin ou influencer ce qui leur arrive. On ne les voit pas comme des partenaires qui acceptent cette union, mais plutôt comme des choses que ces hommes veulent et prennent.

Le mot "prendre" utilisé pour décrire ce que font les "fils de Dieu" est important. Il dit qu'ils "prirent pour femmes celles qu'ils choisirent" (Genèse 6:2). On ne parle jamais du choix ou du désir des femmes. Personne ne leur demande ce qu'elles veulent. Elles n'ont pas le droit de dire ce qu'elles pensent ou de participer à la décision la plus importante de leur vie : se marier.

Les "filles des hommes" sont à la merci du désir et de la domination de créatures présentées comme supérieures. Il semble y avoir un grand déséquilibre. Elles deviennent des "cibles faciles", réduites à leur apparence physique qui attire l'attention et pousse les "fils de Dieu" à les prendre pour femme. Elles n'ont pas la "capacité d'agir et de décider pour elles-mêmes". Elles ne sont pas des personnes qui agissent, mais plutôt des objets sur lesquels les autres décident.
Quand on lit ça, on pense forcément à la domination, à l'exploitation et à la perte de liberté. Dans ce passage de la Bible, on voit des êtres comme des dieux qui ont un pouvoir total sur des femmes humaines, les forçant à se soumettre.

Cependant, cette situation que nous déplorons tant est la nôtre aujourd’hui, celle que nous subissons sans nous en rendre compte. Les “filles des hommes”, sont représentatives de l’humanité qui est perdue et à la merci de ces “fils de Dieu”. L’humanité toute entière est asservie à ces créatures supérieures, elle est contrainte à une relation forcée avec ses forces malfaisantes qui ne leur laissent pas le choix. L’homme pense que ses décisions lui appartiennent, mais ce n’est qu’une illusion. Le monde des ténèbres contraint la race humaine à une adoration forcée. Nous ne sommes pas libres comme nous le prétendons, car nous sommes esclaves de ce qui triomphe de nous. "Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?" (Romains 6:16)   


Nous avons besoin de la main secourable de Dieu pour nous délivrer de cette dure servitude. C’est par le moyen de Jésus-Christ qu’il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. "Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu." (Luc 19:10) 
Nous sommes à l’image de ces pauvres femmes sans défense qui ont besoin d’une aide extérieure pour rompre le joug de la servitude. "L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé pour proclamer la délivrance aux captifs et le recouvrement de la vue aux aveugles, pour renvoyer libres les opprimés," (Luc 4:18)

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16 avril 2025

La beauté des filles des hommes

 
Un autre élément qui ressort de ce récit, c’est la beauté des “filles des hommes”, un attribut qui, loin d’être un simple détail esthétique, revêt une grande importance dans le texte.
Les filles des hommes sont décrites comme étant belles, et c'est cette beauté qui les rend visibles, attirant ainsi les "fils de Dieu". Dans de nombreuses cultures, la beauté féminine est souvent perçue comme un atout, un don précieux. Toutefois, dans ce contexte, elle devient un piège. Elle ne sert pas seulement à susciter admiration et respect, mais elle incite également la convoitise de ceux qui souhaitent l’assouvir, souvent sans égard pour la volonté ou le consentement des femmes.
 
La beauté, au lieu d’être un moyen d’expression positive ou d’autonomie, devient ici une malédiction. Elle attire l’attention de créatures puissantes qui, loin de la respecter, l’utilisent pour leurs propres fins, sans égard pour la dignité de celles qui en sont dotées. Ce contraste souligne une dimension tragique : la beauté féminine, souvent vue comme une vertu, devient un objet de désir que d’autres cherchent à posséder, parfois par la force.
Cela semble simple, mais c'est crucial car c'est ce qui attire l'attention des "fils de Dieu". Dans la Bible, la beauté peut être vue comme une qualité positive, mais ici, elle devient une source de danger. Au lieu de leur donner du pouvoir, leur beauté les expose aux désirs des "fils de Dieu".
 
La beauté c’est ce qui attire les regards, ce qui met en évidence, et cela indépendamment de notre volonté. La beauté des filles des hommes, est une caractéristique de leur nature, et n’est pas de leur fait. C’est Dieu qui a fait la femme belle, ce n’est pas elle qui a choisi d’être belle. Pourtant, cette beauté devient une source de convoitise pour les fils de Dieu.
A-t-on l’obligation de cacher sa beauté pour ne pas l’exposer. N’est-ce pas faire honneur à Dieu en affichant sa beauté qui est le résultat de sa création ? Cela semble logique, et à l’origine, cela ne posait pas de problème.
Mais depuis que le péché est entré dans le monde, tout a changé et les choses ne sont plus comme elles devraient être.
 
À cause de la convoitise, la femme doit garder sa beauté pour son mari. Elle ne doit pas s’exposer aux regards des autres pour ne pas devenir un objet de convoitise.
Dieu fait toutes choses belles en son temps, la beauté ne lui est pas étranger. Mais il est essentiel de ne pas exposer aux regards malveillants que les autres pourraient jeter sur nous.
La femme est représentative du croyant, et la beauté c’est tout ce qui le met en évidence, les choses qui pourraient attirer la convoitise du monde des ténèbres. Nous devons réserver notre pureté pour Dieu et ne pas l’exposer à la jalousie du monde.
Il y a des choses qui ne sont pas mauvaises en soi, mais qui peuvent inutilement nous mettre en danger, et il est préférable de nous en priver.
 
La bible déclare que Jésus n’avait rien pour attirer les regards, il cultivait l’humilité, une qualité essentielle pour le croyant. Par la grâce de Dieu, nous sommes ce que nous sommes, des créatures merveilleuses. Mais Dieu nous demande de nous revêtir de ce caractère humble qui caractérisait le Christ Jésus.
 
Malheureusement, certains s’arrêtent qu’à la condition de la femme, ne voyant pas ce qu’elle préfigurait pour nous chrétiens aujourd’hui.
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14 avril 2025

Les filles des hommes

La Bible utilise l'expression "filles des hommes" pour parler des femmes, les opposant aux "fils de Dieu" qui sont de rang supérieur. Il y a une différence importante entre les deux. "Filles des hommes" signifie que les femmes sont humaines, avec toutes les faiblesses que cela implique. Leur humanité devient un trait distinctif dans ce récit. Cette humanité des “filles des hommes” face aux "fils de Dieu" n'est pas nouvelle.
 
Rappelons-nous la première confrontation de la femme avec le serpent (symbole du diable) dans le jardin d’Eden. Lors de cet affrontement, ça s’est très mal terminé pour la femme. Elle a été incapable de résister au pouvoir de séduction du serpent, elle a mangé du fruit défendu, et a conduit l’humanité entière dans la désobéissance et la rébellion contre Dieu. Sa défaite a entraîné la chute et l’expulsion du jardin d’Eden.
« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » (Genèse 3:1)
 
Cette première rencontre a montré que la femme, symbole de la nature humaine, était bien trop fragile, trop faible pour se défendre seule face à un adversaire aussi redoutable.
 
“Les filles des hommes” contre les "fils de Dieu", c'est un combat perdu d'avance, elles ne font pas le poids. Nous pouvons comprendre aisément pourquoi Dieu maintient la femme dans un certain anonymat, c'est pour qu'elle ne devienne pas une cible facile pour ces "fils de Dieu".
 
Mais cette figure féminine des “filles des hommes” dans Genèse 6 représente bien plus que la femme. Les filles des hommes symbolisent l'humanité entière, faite de chair et de sang, et qui ne peut pas lutter seule contre les forces du mal.
« Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Éphésiens 6:12)
 
Car en réalité, notre vrai combat n'est pas contre des personnes comme nous, mais contre des êtres supérieurs. Nous ne pouvons pas affronter seuls cette armée invisible, nous avons vraiment besoin d'une aide extérieure car dans ce combat, les forces en action ne sont pas d’égales puissances. C’est pourquoi, les "armes spirituelles" sont indispensables pour assurer notre victoire. Elles représentent la force de Dieu à nos côtés pour résister aux assauts du mal et le faire fuir loin de nous.
« Prenez aussi le casque du salut et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu. » (Éphésiens 6:17)
 
Si Dieu recommande à la femme de rester en retrait, ce n’est pas parce qu’il a du mépris pour elle ou qu’il la considère inférieure. Mais c’est avant tout pour qu'elle ne devienne pas une cible facile pour les "fils de Dieu".
 
C'est la même raison qui fait que Dieu nous demande à nous chrétiens de cultiver l'humilité et de ne pas nous mettre en avant. L’humilité est un moyen de nous protéger, car nous ne sommes pas de taille à lutter contre l'adversaire par nos propres forces. Nous devons privilégier une position secondaire, en laissant le Seigneur au premier plan pour qu’il puisse assurer notre protection.
« Revêtez-vous de toute l'armure de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. » (Éphésiens 6:11)
 
Le texte biblique renforce l'idée que l'humanité, représentée par les "filles des hommes", est fragile et a besoin de l'aide divine pour résister aux forces du mal.
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12 avril 2025

Les fils de Dieu

Les "fils de Dieu" font l’objet de plusieurs interprétations : certains pensent que ce sont les descendants pieux de Seth, d'autres que ce sont des rois puissants ou des nobles. Certains théologiens pensent que ces "fils de Dieu" sont des anges déchus, une hypothèse que je trouve plus convaincante. Mais ce qui est vraiment important, ce n'est pas qui ils sont, mais ce qu'ils représentent aujourd'hui. En effet, le message de la Bible nous parle aujourd’hui à travers les symboliques et ce qu’ils signifient. C’est cette réalité qui nous concerne davantage.
 
Ceci étant dit, revenons au texte. Après une première lecture, on a l'impression que ces "fils de Dieu" viennent d'ailleurs. Ils apparaissent soudainement dans ce chapitre 6 comme des conquérants qui prennent ce qui ne leur appartient pas sans rencontrer de résistance.
Leur arrivée soudaine ne signifie pas pour autant qu'ils viennent juste d'arriver. La Bible dit qu'ils ont vu les "filles des hommes", comme s'ils étaient déjà là, observant dans la clandestinité et se manifestant en voyant la beauté des filles des hommes. On dirait presque qu'ils vivaient parmi les hommes en secret et que la vue des belles femmes les a fait sortir de leur cachette.
 
Un autre point important est la différence que la bible semble indiquer entre les "fils de Dieu" et les "filles des hommes". Les filles des hommes sont humaines, tandis que les fils de Dieu semblent être des êtres spirituels. Ils ont une telle force de persuasion que personne ne pense à leur résister. Ils voient la beauté des filles des hommes et décident d'en prendre certaines pour femmes sans chercher leur consentement. Ils sont probablement cruels et violents, ce qui explique pourquoi il n'y a aucune résistance. Leur union avec les filles des hommes donne naissance à des géants, des héros de l'antiquité.
 
Ces "fils de Dieu" représentent les forces du mal qui rôdent autour de nous, cherchant à faire de nous leurs proies. Contrairement à notre nature humaine et fragile, ils sont des puissances supérieures capables de nous dominer. Leur but est de nous soumettre à une adoration forcée.
Comme le voleur, la bible dit qu’ils sont venus pour dérober, égorger et détruire.
Dans ce contexte, personne de la même nature que nous ne peut nous aider à briser ce joug de servitude. Personne ne songe à se révolter, car en réalité, toute l'humanité est à la merci de ces forces maléfiques qui agissent en toute impunité. Comme le dit l'apôtre Paul dans Romains 3:12 : « Tous se sont égarés, ensemble ils se sont pervertis ; il n'y a personne qui fasse le bien, pas même un seul. »
 
 
Le message biblique est clair : nous sommes perdus et incapables de résister à la puissance de l'ennemi. Dieu ne nous cache pas cette vérité. Il ne nous laisse pas croire que nous pouvons affronter les forces du mal par nous-mêmes. Nous en sommes incapables.
 
Le monde veut nous fait croire le contraire, pour nous convaincre de mener une lutte perdue d’avance.
Le système nous a persuadé à travers la fiction que dans la lutte acharnée qui oppose le bien au mal, le bien triomphe toujours. On nous a persuadé que les “gentils” gagnent toujours. Mais il s’agit d’un mensonge que le diable lui-même véhicule pour nous laisser croire que nous étions de taille face à sa puissance démoniaque. Nous pensons faussement que l’union des hommes fait la force pour lutter contre le diable et ses émissaires, mais il n’en est rien. Devant cet adversaire redoutable, nous sommes sans défense et incapables de résister. 
 
Cependant, la suite du message biblique nous informe que Dieu est intervenu lui-même pour nous sauver et nous libérer de la puissance de l’ennemi. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)
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10 avril 2025

L'union interdite

Comme nous l’avons vu, le chapitre 5 de la Genèse se concentre sur la descendance de Seth, il énumère les patriarches qui ont le plus marqué l’histoire.
Si on fait une estimation à partir des informations recueillies dans ce chapitre, le chapitre 5 de la Genèse se déroule sur une période d’environ 14 siècles et 26 ans. C’est la période allant des 130 ans d'Adam jusqu'aux 500 ans de Noé. Cela équivaut à 1426 ans.
Pendant environ 14 siècles environ, les choses semblaient se dérouler plutôt normalement. Mais soudain, le sixième chapitre de la Genèse prend un tournant inattendu.
 
Au lieu de continuer à raconter tranquillement comment les patriarches se multiplient pour remplir la terre, le texte biblique interromps brutalement la généalogie de Seth pour se concentrer sur un événement de grande ampleur qui va bouleverser le monde.
 
Lorsque les hommes commencèrent à se multiplier sur la terre et que des filles naquirent, les fils de Dieu remarquèrent que les filles des hommes étaient belles et en prirent pour femmes celles qu'ils choisirent.
 
C’était le plan initial de Dieu que la terre soit peuplée. Cependant, l’union entre les “fils de Dieu” et les “filles des hommes” déplait fort à Dieu. Ce n’est pas ce qui était prévu.
Si en apparence tout semble indiquer que ça se passe bien, Dieu veille à ce que tout se déroule dans le plus grand respect de sa volonté.
Le chapitre 6 va se concentrer sur le problème qui a causé la colère de Dieu, et l’arrêt brutal de tout.
 
Nous ne sommes pas autorisés à improviser lorsqu’il s’agit de faire la volonté de Dieu. Celle-ci doit être conforme au modèle que Dieu nous donne dans le ciel. Dans le notre père, nous devons chercher à ce que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme elle se fait dans le ciel, c’est à dire dans le respect méticuleux des indications que Dieu nous donne.
 
On peut déjà en déduire que Dieu ne fait pas de compromis. Il veut que les choses se déroulent exactement comme prévu. Il ne veut pas d’improvisation humaine.
Il y a des mélanges qui sont impossibles, des alliances qui ne sont pas du goût de Dieu.
Les “filles des hommes” et les “fils de Dieu” que nous allons développer prochainement, ne sont pas compatibles et Dieu va le montrer fermement.
 
Le texte biblique semble nous indiquer également qu’il y a des mélanges qui sont impossibles, des alliances qui ne plaisent pas à Dieu. Les "filles des hommes" et les "fils de Dieu", dont on parlera plus en détail, ne sont pas compatibles.
Dieu désapprouve complètement cette union qui est inappropriée.
Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. (2 Corinthiens 6:14-18)
  
Dieu ne veut pas que nous soyons en communion avec le monde des esprits.
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08 avril 2025

Les signes des temps

 
Lémec, âgé de cent quatre-vingt-deux ans, engendre un fils qu'il nomme Noé, en disant : "Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que l’Éternel a maudite." Ce passage révèle la profondeur du sens du nom Noé, qui signifie "repos" ou "consolation". Son nom prend une dimension prophétique, car à travers lui, un nouveau commencement et un certain "repos" de la destruction sont offerts au monde.
 
Le péché a entraîné la malédiction de la terre, rendant le travail ardu pour les hommes. À cette époque, les outils modernes n'existaient pas pour alléger le fardeau du travail. Ce dur labeur est perçu comme une condition anormale, et la mémoire du paradis perdu reste vivante. Les gens se souviennent d'un temps où les choses étaient différentes, ce qui nourrit leur espoir.
 
Lémec ne se contente pas de vivre sa vie en faisant de son mieux. Il espère un changement. Avec la naissance de Noé, il voit en lui celui qui apportera repos et consolation. Lémec se soucie de sa postérité et de l'héritage qu'il laisse derrière lui. Cela montre une vision à long terme, une préoccupation pour l'avenir de son fils et de sa lignée.
 
En nommant son fils Noé, Lémec lui attribue une place centrale dans le changement à venir. Cela implique une éducation fondée sur la connaissance de Dieu, essentielle pour que Noé réalise son potentiel. Plus tard, nous verrons que cette préparation portera des fruits, confirmant l'intuition de Lémec.
 
Lémec est attentif aux signes des temps, conscient que le changement est imminent. Son choix de nommer son fils Noé révèle cette compréhension. Il anticipe que le repos et la consolation viendront par lui. Luc 12:56 : "Hypocrites ! vous savez discerner l'aspect de la terre et du ciel ; comment ne discernez-vous pas ce temps-ci ?"
 
Cette leçon nous interpelle aujourd'hui : nous devons préparer nos enfants à ce qui va arriver. Le monde est en constante mutation, et un changement radical est à prévoir. Fermer les yeux sur cette réalité n'est pas une option. La vie ne se résume pas à une simple existence. Elle est bien plus profonde et engageante.
 
Nous sommes proches d'un moment où le jugement de Dieu peut s'abattre sur l'humanité, tout comme à l'époque de Noé. La prise de conscience de cette réalité devrait nous inciter à agir et à préparer les générations futures à affronter les défis à venir.
Matthieu 24:37-39 : "Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme."
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06 avril 2025

Le nom que nous portons

 
Aujourd'hui, nous allons découvrir Lémec, le fils de Mathusalem. Ce nom pourrait vous sembler familier, car nous avons déjà mentionné un autre Lémec dans le chapitre 4 de la Genèse, qui était un descendant de Caïn. Nous allons comparer ces deux personnages selon le récit biblique.
 
Il est important de comprendre que le nom d'une personne dans la Bible a souvent une signification profonde qui peut révéler son identité ou son histoire. Les ancêtres prenaient beaucoup de soin à choisir le nom de leurs enfants, car ce n'était pas une décision prise à la légère. Un nom n’était pas simplement une étiquette ; il représentait souvent les espoirs et les aspirations des parents.
Par exemple, Abel signifie “souffle” ou “vapeur”, ce qui peut évoquer la brièveté de sa vie. Seth signifie “désigné” ou “substitué”, un nom donné par Ève pour symboliser qu'il remplaçait Abel, tué par Caïn (Genèse 4:25).
 
Revenons à Lémec. L'origine de son nom vient d'un mot hébreu signifiant “fort” ou “puissant”. Cependant, il est intéressant de constater que les deux Lémec ont eu des vies très différentes. Lémec descendant de Caïn utilise sa force de manière violente. Il se vante de ses meurtres, affirmant que sa vengeance est plus grande que celle de Caïn. Il dit à ses femmes : "J'ai tué un homme pour ma blessure, et un jeune homme pour ma meurtrissure. Caïn sera vengé sept fois, et Lémec soixante-dix-sept fois." (Genèse 4:23-24). Cela montre que son nom l'incite à adopter un comportement cruel.
 
En revanche, Lémec fils de Mathusalem n'est ni arrogant ni violent. Il est humble et conscient des conséquences du péché. Son nom, ainsi que son héritage et ses choix, lui confèrent une force tranquille et tempérée.
 
Dans la lignée de Caïn, Lémec utilise sa force de manière cruelle, choisissant le côté sombre de son nom. À l'inverse, dans la lignée de Seth, Lémec explore ce qu'il y a de plus noble et vertueux dans son nom.
 
Aujourd'hui, Dieu reconnaît deux lignées : celle d'Adam, dont nous sommes tous les héritiers sur le plan terrestre, et celle de Christ, qui offre un héritage spirituel à ceux qui sont nés de nouveau. En Adam, nous avons une identité terrestre marquée par le péché, et notre vie reflète cette réalité. Les œuvres de la chair sont manifestes en nous, comme le décrit Galates 5 à partir du verset 19.
 
En Christ, nous avons une identité céleste, et l'Esprit de Dieu nous aide à découvrir toutes les vertus de cette nouvelle identité. "Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi." (Galates 5:22-23).
 
Le choix d'un nom a des répercussions dans la vie d'une personne, mais c'est surtout la lignée à laquelle nous appartenons qui influence notre chemin vers le bien ou le mal.
 
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05 avril 2025

Bienvenue dans l'aventure

Nous voulons prendre le temps de saluer nos nouveaux explorateurs, ceux qui prennent la route avec nous maintenant. Nous avons commencé une formidable aventure que nous poursuivons verset après verset depuis le livre de la Genèse. « Toute l'Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour corriger et pour former à la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et équipé pour toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3:16-17) 
Pas de panique si vous prenez le train en marche, vous pouvez embarquez à n’importe quel moment de votre marche.
 
La beauté de l’aventure biblique, c'est qu'elle n'a pas de point de départ fixe. Chaque livre un territoire inexploré et chaque verset une occasion où Dieu se manifeste avec une présence à la fois discrète et éclatante. « Le ciel raconte la gloire de Dieu, et l'étendue révèle l'œuvre de ses mains. » (Psaume 19:1) Peu importe si vous n'avez pas foulé les premiers sentiers parcourus, l'aventure continue, et chaque pas est une opportunité de se rapprocher de Dieu. « Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. » (Jacques 4:8)
 
La bible est la boussole laissée par Dieu qui se révèle et se fait connaître. « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier. » (Psaume 119:105) Dieu est comme notre guide qui traverse toute l'histoire biblique pour nous aider à trouver notre chemin et à comprendre les messages importants. « Je t'instruirai et te montrerai le chemin que tu dois suivre ; je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi. » (Psaume 32:8)
 
Oubliez les idées reçues qui veulent que la lecture de la bible soit difficile, qu’elle soit une obligation religieuse ou encore qu’elle se limite aux psaumes
Nous vous proposons une aventure passionnante où chaque mot vous rapproche de la voix de Dieu.
 
Nous vous encourageons à ne pas être de simples spectateurs, mais à vous engager pleinement dans cette exploration.
Que cette aventure devienne la vôtre, et qu'elle transforme votre vie. « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5:17)
C'est notre souhait le plus cher pour vous. « Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15:13)
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02 avril 2025

Vivre longtemps, mais à quel prix ?

Mathusalem est un personnage important de la généalogie biblique. Ce qui le rend spécial, c'est qu'il a vécu très longtemps : 969 ans ! C'est vraiment beaucoup plus que ce qu'on vit aujourd'hui. C'est pour cela que lorsqu’on parle de quelque chose de très vieux, on dit souvent que c'est "vieux comme Mathusalem". (Genèse 5:27 : "Le total des jours de Mathusalem fut de neuf cent soixante-neuf ans ; puis il mourut.")
 
La naissance de Mathusalem a changé la façon de vivre de son père, Hénoc. La Bible raconte qu'après la naissance de son fils, Hénoc a décidé de "marcher avec Dieu" pendant 300 ans. Ça voulait dire qu'il a choisi de vivre en suivant les règles et les principes de Dieu, en étant quelqu'un de bien et de juste. À l'époque, dans les familles, les pères étaient très importants et avaient beaucoup d'influence sur leurs enfants. Donc, la décision d'Hénoc de vivre pour Dieu a sûrement eu un grand impact sur Mathusalem. Grandir dans une maison où on croyait en Dieu et où on se respectait, ça a forcément marqué son enfance et sa jeunesse. (Genèse 5:22 : "Après la naissance de Métushélah, Hénoc marcha avec Dieu pendant trois cents ans ; il eut des fils et des filles.")
 
Mathusalem a vécu juste avant une grosse catastrophe dans la Bible, une énorme inondation qu'on appelle le Déluge. Pendant sa longue vie, il a vu le monde devenir de plus en plus mauvais. Les gens s'éloignaient de Dieu, devenaient violents et faisaient des choses que Dieu ne pouvait accepter. Pour Mathusalem, qui avait grandi dans une famille croyante grâce à son père, ça a dû être très dur de voir tout ça. Il a vu de ses propres yeux les mauvaises conséquences des actions des gens et comment le péché les éloignait de Dieu. (Genèse 6:5 : "L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient uniquement et constamment vers le mal.")  
 
La médecine et les nouvelles technologies nous aident à vivre plus vieux, et nous cherchons l’immortalité. Mais l'histoire de Mathusalem nous fait réfléchir : est-ce que vivre très longtemps dans un monde où il y a du mal, de la souffrance et de l'injustice, c'est vraiment l'idéal ? L'exemple de Mathusalem nous montre que vivre longtemps sur Terre ne veut pas forcément dire être heureux ou épanoui. Au contraire, vivre très vieux dans un monde mauvais peut apporter beaucoup de tristesse et de déception. Un peu comme Lot qui tourmentait son âme à cause des péchés de Sodome. (2 Pierre 2:7-8 : "et s'il a délivré Lot, juste, profondément attristé de la conduite débauchée de ces hommes pervers (car ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait jour après jour son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles)...")
 
L’apôtre Paul voyait la mort d'une autre façon, pour lui, mourir, ce n'était pas la fin, mais plutôt un passage vers une nouvelle vie avec Dieu. Pour les chrétiens, la vie sur Terre est un peu comme une épreuve, un temps pour se préparer à une vie éternelle et parfaite auprès de Dieu. L'espérance chrétienne ce n'est pas juste de vivre longtemps ici, mais d'aller dans un monde où il n'y aura plus de souffrance, plus de péché et plus de mort. Si Dieu nous laisse vivre sur Terre, c'est aussi pour qu'on puisse parler de cet espoir d'un avenir meilleur aux autres. Pour les chrétiens, ce qui compte le plus, c'est d'avoir une bonne relation avec Dieu et d'espérer cette joie éternelle, bien plus que de simplement vivre très longtemps sur Terre. (Philippiens 1:21 : "Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain." ; Apocalypse 21:4 : "Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n'existera plus ; il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu.")  
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