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08 mai 2025

La marche chrétienne

Dans la Bible, dire que quelqu’un « marche avec Dieu » ne veut pas dire qu’il fait une promenade à ses côtés. C’est une image pour parler d’une relation profonde, personnelle et engagée avec Dieu, comme on l’a vu déjà avec Hénoc dans le chapitre précédant.
Marcher avec Dieu, c’est choisir de vivre avec Lui, jour après jour.
 
Noé, lui aussi, a fait ce choix. Il a orienté toute sa vie vers Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il était parfait, mais qu’il avait décidé de rester fidèle à Dieu, même dans un monde où beaucoup faisaient le contraire. Marcher avec Dieu, c’est donc une manière de vivre : une façon de penser, de décider, d’agir… en accord avec ce que Dieu enseigne.
 
Dans la Bible, cette idée de « marche » revient souvent. Elle symbolise un cheminement, un apprentissage. En marchant avec Dieu, on apprend à mieux Le connaître, mais aussi à mieux se connaître soi-même. C’est un chemin où l’on découvre peu à peu ce que Dieu attend de nous, et la personne qu’Il nous appelle à devenir. Abraham, par exemple, a reçu cet appel : « Marche devant moi et sois intègre » (Genèse 17.1). Cela montre bien que la marche avec Dieu est à la fois extérieure et intérieure : un vrai parcours de vie et de foi.
 
Pour le peuple d’Israël, la marche à travers le désert n’était pas seulement un déplacement géographique, mais un temps de découverte de Dieu, d’apprentissage de la confiance et de fidélité. Dieu leur a montré le chemin, et ils ont appris à Le suivre. Même la loi de Dieu, la Torah, signifie « le chemin à suivre ».
 
Dans le Nouveau Testament, marcher « selon l’Esprit » signifie vivre selon l’exemple de Jésus. L’apôtre Paul écrit :
« Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Galates 5.16),
et encore : « Marchez dans l’amour, à l’exemple de Christ » (Éphésiens 5.2).
Cela montre que la marche chrétienne est aussi un choix quotidien : aimer, pardonner, avancer dans la foi.
 
Jésus lui-même se présente comme « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6). Croire en Lui, c’est entrer dans une relation vivante, qui transforme tout notre être. Les premiers chrétiens étaient d’ailleurs appelés « ceux de la Voie » (Actes 9.2), car la foi en Christ était perçue comme un cheminement constant, une vie en mouvement, guidée par l’Esprit.
 
Enfin, dans le Psaume 1, on voit que marcher, c’est aussi choisir : choisir d’éviter ce qui nous éloigne de Dieu, et s’attacher à ce qui nous rapproche de Lui. C’est un chemin de justice, de paix et de fidélité, que Dieu nous invite à suivre chaque jour. Comme le dit aussi l’apôtre Jean :
« Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme lui [Jésus] a marché » (1 Jean 2.6).
 
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06 mai 2025

Justice et intégrité

La Bible nous présente Noé comme un homme juste et intègre parmi les gens de son époque (Genèse 6:9).
 
L’époque de Noé était une période sombre, remplie de violence, de corruption et de désordre. Chacun vivait comme il l’entendait, sans se soucier de Dieu. Et pourtant, au milieu de tout cela, Noé se distinguait. Il ne suivait pas la foule : il vivait pour plaire à Dieu.
 
Les deux mots utilisés pour le décrire — juste et intègre — sont très significatifs. Dans la Bible, ils sont souvent liés.
Être juste, c’est faire ce qui est bien aux yeux de Dieu : respecter ses commandements, adopter un bon comportement, et traiter les autres avec droiture.
Être intègre, c’est être vrai dans son cœur. Cela signifie ne pas faire semblant, être le même en public comme en privé, et agir selon ses convictions profondes, sans chercher à impressionner.
 
On pourrait dire que la justice concerne nos actions — ce que nous faisons, tandis que l’intégrité touche notre cœur — qui nous sommes.
 
Noé possédait les deux qualités. Il vivait d’une manière droite, et il était sincère dans son cœur. C’est ce qui l’a rendu remarquable aux yeux de Dieu. C’est aussi ce qui l’a distingué de son époque, marquée par le mal et l’hypocrisie.
 
Aujourd’hui, même si les temps ont changé, le fond du problème reste souvent le même. Beaucoup cherchent à se démarquer, à être vus, aimés, suivis — notamment sur les réseaux sociaux. On soigne son image, on affiche des réussites, des sourires, des paroles inspirantes… mais tout cela est bien souvent un masque.
 
Même dans les milieux chrétiens, cette tentation existe. On peut donner l’apparence d’une belle foi : chanter, prier, enseigner, dire “Alléluia” — mais en réalité, chercher à être reconnu ou admiré plutôt qu’à glorifier Dieu.
 
Le danger, c’est de vivre une foi de façade. Mais Dieu, Lui, ne se laisse pas tromper.
1 Samuel 16:7 nous rappelle :
« L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. »
 
Dieu voit bien au-delà des apparences. Ce qui compte pour Lui, ce n’est pas juste ce qu’on montre aux autres, mais ce qu’on est vraiment : notre sincérité, notre humilité, notre fidélité dans les choses simples et vraies.
 
Dans notre marche avec Dieu, Il ne veut pas seulement des actions justes. Il veut aussi un cœur vrai, rempli de foi et d’amour pour Lui. On pourrait comparer cela à une maison solide :
L’intégrité est la fondation.
La justice est la structure qu’on construit dessus.
 
Alors, au lieu de chercher à briller ou à plaire aux autres, cherchons à plaire à Dieu, à vivre de manière honnête et fidèle — en public comme en privé. Comme Noé, soyons des hommes et des femmes qui marchent avec Dieu, avec un cœur vrai et une vie juste.
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04 mai 2025

La grâce de Dieu

Mais Noé a trouvé la grâce de Dieu. (Genèse 6:8)
 
Nous sommes à une époque de l’histoire biblique où rien ne va plus. Le monde ne tourne plus rond et la vie est devenue insupportable. Alors, Dieu a décidé de tout détruire.
Mais un homme a attiré son attention : Noé. Dieu a choisi de lui faire grâce et de le sauver. Alors que le monde entier était sur le point de disparaître à cause du jugement divin, un seul homme a fait la différence.
 
Ce passage de la Bible nous apprend beaucoup de choses. Il nous montre que Dieu n’a pas agit de manière impulsive, mais il a pris le temps d’observer les hommes pour constater qu’il y avait quelqu’un qui sortait du lot. Ce texte nous apprend que Dieu sait faire preuve de bienveillance malgré sa colère et sa déception. Il ne s’est pas laissé aveuglé par la colère qui est pourtant perceptible. Malgré une décision qui était déjà prise, il a laissé aux hommes l’occasion de le faire changer d’avis.
Il est écrit ailleurs dans les écritures que si Dieu trouve une personne qui se tient à la brèche, il est décidé à pardonner à la ville.
L’exemple d’Abraham dans la suite de l’histoire biblique est une preuve indiscutable que Dieu veut faire miséricorde, il n’attend simplement qu’une personne se dévoue pour réclamer son pardon.
Noé a trouvé grâce à ses yeux, Dieu a jeté un regard favorable sur ce patriarche, il n’a pas mis tout le monde dans le même panier.
La grâce de Dieu, c’est la capacité qui est la sienne de ne pas tenir compte du mal qui lui a été fait, mais de se concentrer sur le bien qu’il peut faire.
 
Cependant, la grâce de Dieu ne concernait que quelques personnes spéciales comme Noé.
Dieu dit : "Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, et je montrerai ma miséricorde à qui je veux montrer ma miséricorde." (Exode 33:19)
 
 
Ça c’était avant. Désormais, depuis la venue de Jésus, Dieu a décidé de faire bénéficier de sa grâce à tous les humains, peu importe qui ils étaient et d'où ils venaient. Et c'est à cause de la mort de Jésus sur la croix que cette grâce de Dieu est devenue possible pour l’humanité entière.
 
La loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. (Jean 1:17)
La grâce de Dieu, ce n'est pas juste une idée abstraite, mais c'est une preuve concrète et indiscutable de l’amour de Dieu à notre égard. Il est riche en miséricorde et il nous a tellement aimés que, même quand nous étions spirituellement morts à cause de nos péchés, il nous a rendus la vie avec le Christ. C'est par sa grâce que vous avez été sauvés. (Éphésiens 2:4-5)
 
La grâce de Dieu a une valeur immense parce que Jésus a dû payer un prix très élevé pour nous l'offrir. Cette grâce est au cœur du plan de Dieu pour sauver l'humanité. C'est un cadeau que Dieu nous fait parce qu'on ne peut pas l'obtenir par nous-mêmes. C'est un cadeau d'une valeur inestimable que Dieu a payé en sacrifiant Jésus pour que nous puissions recevoir sa grâce. Par Jésus, nous sommes libérés du péché grâce à son sang, et nos fautes sont pardonnées parce que Dieu est plein de grâce. (Éphésiens 1:7)
 
Le sacrifice de Jésus sur la croix nous montre à quel point nous sommes précieux aux yeux de Dieu. Mais voici comment Dieu nous a prouvé son amour : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. (Romains 5:8)
 
Cela nous montre que la grâce de Dieu ne s'achète pas avec de l'argent ou en faisant de bonnes actions. C'est un cadeau de Dieu. Car c'est par la grâce que vous avez été sauvés, au moyen de la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu. 1  (Éphésiens 2:8)
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02 mai 2025

La douleur de Dieu

L'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur.
 
Dieu est profondément attristé par la façon dont les gens se comportent sur la terre. La Bible utilise le mot "repentir" pour nous aider à comprendre à quel point Dieu était malheureux de voir la méchanceté se répandre partout.
 
Il ne s'agit pas de dire que Dieu a fait une erreur en créant les humains. C'est plutôt qu'il était terriblement triste de voir que les gens qu'il avait créés étaient devenus mauvais.
 
Face à cette situation, Dieu a décidé de changer son plan. Il ne pouvait pas ignorer toute cette corruption. C'est pourquoi il a choisi d'envoyer le déluge pour purifier la Terre. C'était une décision difficile, mais il pensait que c'était nécessaire vu l'ampleur du problème.
 
Il est important de se rappeler que Dieu a mis beaucoup de lui-même dans la création des humains. Il ne s'est pas contenté de dire "que l'homme soit" et hop, nous voilà. Il s’est investi personnellement en prenant le temps de nous façonner de ses propres mains. Ensuite, il a insufflé son propre souffle en nous pour que nous devenions des êtres vivants. Genèse 2:7 : « L'Éternel Dieu façonna l'homme avec la poussière de la terre, il insuffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant. »
Tout cela montre à quel point nous sommes importants pour lui et que notre façon de vivre compte vraiment pour lui.
 
Dieu dans sa nature, se suffit à lui-même, il n’a besoin de rien ni personne. Cependant, il nous a créés pour que nous ayons une relation avec lui, il voulait partager sa vie avec nous. Pensez à l'histoire d'Adam et Ève dans le jardin d'Éden : Dieu venait les voir tous les soirs. C'était un moment spécial qu'il avait réservé pour eux, montrant ainsi leur importance à ses yeux.
Il n’est pas perché dans le ciel, occupé à je ne sais quoi, en laissant l’homme livré à lui-même.
 
Bien au contraire, nous sommes le résultat de l'amour de Dieu. Il nous aime et veut rester proche de nous. Même quand nous faisons des erreurs et que tout va mal, il ne nous abandonne pas pour autant. Il a toujours un plan pour nous aider à revenir vers lui.
 
Dieu nous a offert un présent inestimable : le libre arbitre, la capacité de prendre nos propres décisions et d'agir selon notre volonté. Il ne regrette pas ce don précieux, mais il espère en retour que l'humanité lui témoigne de la reconnaissance. Il attendait une certaine gratitude et souhaitait entretenir une relation spéciale avec ses créatures.
 
Cependant, l'homme a succombé au mal, s'engageant sur une voie ténébreuse. Cette situation cause une grande souffrance à Dieu, qui ressent une douleur insupportable face au péché, une douleur qu'il ne peut ignorer.
 
Le temps s'écoule, les années et les siècles défilent, mais le cœur de l'homme reste obstinément tourné vers le mal. Notre génération ne fait pas exception à cette tendance.
Romains 3:23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »
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30 avril 2025

La contagion

Et l'Eternel dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits.
 
Dieu prend une grande décision qui va avoir des conséquences irréversibles sur toute sa création. Il se résout à contre cœur de détruire l’humanité toute entière avec les animaux et même la nature. C’est une décision difficile qui révèle une vérité qu’on peut avoir du mal à accepter : le péché n'est pas un problème isolé. Il se répand comme une maladie contagieuse, touchant tout ce qu'il atteint. Le péché originel avait déjà causé bien des dégâts à la création. La malédiction du sol, l’apparition des ronces et des épines, l’obligation de travailler dur, et l’augmentation de la souffrance à l’accouchement. (Genèse 3:17-19)
Cette brèche s’est fortement agrandie avec la méchanceté des hommes qui était grande sur la terre, et les pensées de leur cœur qui se portaient chaque jour uniquement vers le mal. (Genèse 6:5)
Le péché n’a pas seulement corrompu les humains, mais aussi tout ce qui les entoure, y compris les animaux et la nature. Car la création a été soumise à la vanité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. (Romains 8:20-21)
 
Dieu a décidé de tout détruire, parce qu’il n’y avait rien de récupérable, tout était contaminé par le péché.
 
C’est le message que Dieu veut nous transmettre aujourd’hui. Il n'existe aucun endroit qui soit épargné par cette épidémie spirituelle. Tous les aspects de notre société sont touchés. Des gouvernements aux traditions culturelles, en passant par la justice, la médecine, mais également le monde du travail. Absolument tout est souillé par le péché. Cette corruption se manifeste par les scandales qui éclatent et qui révèlent le mal qui est caché au coeur de nos systèmes.
 
Sur le plan individuel, le péché est tout aussi dévastateur. Il touche tout notre être, jusqu'au plus profond de nous-mêmes. Rien en nous n'échappe à son emprise, même notre propre sens de la justice est affecté. Dès notre naissance, nous sommes plongés dans le péché, porteurs d'une nature intrinsèquement corrompue. Ainsi, le péché se révèle être une force envahissante et difficile à contenir, se propageant inévitablement à tout ce qui entre en contact avec lui. Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché. (Psaume 51:7)
 
Il n’y a absolument rien qui mérite d’être sauvé en nous. Notre pensée, nos désirs, nos décisions, nos ambitions, nos actions, nos paroles, notre vie entière est au service du mal à travers le péché. Il n'y a point de juste, Pas même un seul ; Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont détournés, Ensemble ils se sont pervertis ; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul. (Romains 3:10-12)
 
Mais grâces soient rendues à notre Seigneur Jésus-Christ qui dans son grand amour a donné sa vie innocente en sacrifice pour le salut de quiconque croit. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:16) Le salut est une faveur que Dieu nous fait, et que nous ne méritons nullement. Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. (Éphésiens 2:8)
 
Mais ça, nous le verrons lors de notre prochaine excursion.
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28 avril 2025

Le mal à son apogé

« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. »
 
Dieu fait ici un constat alarmant : la méchanceté humaine a atteint un niveau jamais vu. Depuis que les « fils de Dieu » se sont unis aux « filles des hommes » et que les géants sont apparus, le mal s’est répandu partout. Les pensées des hommes étaient tournées, jour après jour, uniquement vers le mal.
 
Bien sûr, Dieu avait déjà été confronté au péché, notamment avec la descendance de Caïn, mais cette fois, la situation est bien pire. Même la lignée de Seth, réputée pieuse, s’est laissée entraîner dans cette spirale de violence et de rébellion.
 
Le péché, rappelons-le, n’est pas seulement une désobéissance : c’est une véritable agression contre Dieu, une remise en question permanente de son autorité. Mais ici, le texte décrit une situation inédite, un point de non-retour : la méchanceté est devenue la norme, et le cœur de l’homme ne pense plus qu’au mal. On imagine à quel point Dieu a pu être blessé, déçu et en colère face à une telle dégradation.
 
 
Cette montée de l’iniquité est aussi un signe des temps de la fin, comme Jésus l’annonce dans Matthieu 24. Il explique que l’amour du plus grand nombre se refroidira à cause de l’augmentation du mal. Le bien finit par disparaître, étouffé par le mal qui s’impose partout.
 
Cette situation n’est pas seulement celle de l’époque de Noé : elle ressemble beaucoup à la nôtre. Jésus a dit que ce qui s’est passé du temps de Noé se reproduira avant son retour. À cette époque, les gens vivaient comme si de rien n’était : ils mangeaient, buvaient, se mariaient, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et le déluge arriva.
 
Aujourd’hui, on retrouve cette banalisation du mal. Ce qui était autrefois choquant est devenu normal, voire accepté. On appelle le mal bien, et le bien mal. Les gens vivent pour manger, boire, faire la fête, et oublient complètement les valeurs spirituelles et la parole de Dieu.
 
Le « péché du boire et manger » ne se limite pas à la nourriture ou à la boisson, mais englobe tout excès et toute attitude égoïste. Les gens cherchent une satisfaction sans limite, ils boivent au point de perdre le contrôle. On jette la nourriture sans penser à ceux qui manquent de tout. On fait passer la table avant tout le reste, même sa relation avec Dieu.
 
Ce manque de maîtrise de soi, cette indifférence envers les autres, et cette obsession des plaisirs matériels sont autant de signes d’un monde qui a perdu ses repères.
 
 
Le mariage, qui est à l’origine une institution divine, a lui aussi perdu de sa valeur. Dieu voulait que le mariage soit un engagement sacré, une union fidèle et respectueuse. Mais aujourd’hui, il est souvent réduit à une simple fête ou à une formalité, sans véritable engagement.
On voit apparaître toutes sortes de formes de mariage : mariage pour tous, mariage posthume, mariage ouvert, mariage de convenance, et bien d’autres encore. Le sens biblique du mariage est de plus en plus oublié, remplacé par des arrangements qui n’ont plus rien à voir avec le projet de Dieu.
 
 
Nous vivons une époque qui ressemble à celle de Noé, où le mal se banalise et où les valeurs spirituelles sont mises de côté. Ce constat doit nous interpeller et nous pousser à retrouver le vrai sens de nos vies, à remettre Dieu et ses principes au centre de notre quotidien.
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26 avril 2025

Le géant de l'orgueil

Il y avait des géants sur la terre à cette époque, après que les fils de Dieu aient eu des enfants avec les filles des hommes. Ces géants étaient des héros célèbres dans l'antiquité.
 
Le péché a toujours des conséquences, on ne s'en tire pas comme ça. La conséquence la plus grave, c'est la mort, le jugement final de Dieu.
 
Mais en plus de cette punition finale, il y a des conséquences tout de suite. L'une des premières a été que la vie des hommes est devenue beaucoup plus courte. Au lieu de vivre des centaines d'années, ils ont commencé à vivre environ 120 ans. Mais ce n'est pas tout. Une autre conséquence directe, c'est la naissance des géants, qu'on appelle les Néphilim. C'étaient des êtres plus grands et plus forts que les hommes normaux. Ils étaient même des héros dans l'Antiquité, on se souvenait de leurs exploits.
 
Pourtant, il faut se rappeler que ces géants sont nés d'une union que Dieu n'approuvait pas du tout. Cela signifie que les Néphilim n'ont pas utilisé leurs capacités exceptionnelles pour honorer Dieu. Ils sont le résultat d'une relation interdite. Chaque fois que la Bible parle de géants, que ce soient les Réphaïms, les Anakims ou les géants philistins, c'étaient des ennemis d'Israël, le peuple de Dieu. Dans les textes bibliques, les géants représentent toujours des hommes mauvais qui font la guerre au peuple de Dieu.
 
Ce qu'on voit avec les Néphilim ne fait pas exception à cette règle, d'autant plus qu'ils sont le résultat d'une relation que Dieu va punir sévèrement en envoyant le déluge.
 
Être fort et puissant, ce n'est pas forcément un cadeau de Dieu, une bénédiction. Souvent, la force naturelle s'oppose à la force de Dieu.
 
Ici, les géants représentent une conséquence immédiate du péché, le résultat de la désobéissance : l'orgueil. Quand on a péché, on s'attendrait naturellement à ressentir de la honte, à devenir humble et à se repentir. Mais à notre époque actuelle, ce qui caractérise souvent le pécheur, c'est l'orgueil. Au lieu de montrer du remords et des regrets, le résultat naturel du péché, c'est l'orgueil qui grandit comme un géant. La Bible dit que l'orgueil précède la chute. Proverbes 16:18
 
L'orgueil est comme un géant à cause de l'importance qu'il peut prendre dans la vie de quelqu'un. Au lieu de reconnaître sa faute, l'orgueil pousse le pécheur à s'opposer à Dieu, à trouver des excuses pour justifier ses actions. Tout comme les géants étaient des héros dans l'Antiquité, l'orgueil est un défaut qui est bien connu à notre époque. Les gens se vantent de leurs mauvaises actions, ils n'en ont plus honte. Ils sont fiers de ce qu'ils sont et ne cachent pas leurs mauvaises actions. Il y a même des lois qui rendent acceptables certaines de ces actions qui étaient autrefois considérées comme mauvaises.
 
L'orgueil maintient le pécheur dans une attitude où il se croit dans son droit. Il trouve normal de défier l'autorité de Dieu et de s'affirmer, sans se soucier de la volonté de Dieu.
 
L'orgueil est un géant qui s'oppose directement à l'autorité de Dieu et qui veut devenir normal dans la vie du pécheur. L'homosexualité, le vol, le mensonge, l'infidélité, l'occultisme, la jalousie, l'envie, l'ivrognerie, toutes ces choses que Dieu considère comme des actions mauvaises, les gens les voient comme normales dans leur vie. Ils ne pensent pas à s'en excuser ; c'est leur nature, et ils veulent l'affirmer plus que jamais. L'homme pense que c'est à Dieu de s'adapter et d'accepter ce qu'il est, et non l'inverse. L'homme estime que Dieu n'a pas son mot à dire, que son avis ne compte pas, et que ses conseils ne sont pas les bienvenus.
 
L'orgueil est un géant qui cause énormément de problèmes dans la vie des gens, les poussant à s'opposer violemment à Dieu, dans un combat perdu d'avance, car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. Jacques 4:6
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24 avril 2025

Dieu prend des mesures

Genèse 6:3, Dieu dit : « Mon esprit ne restera pas toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. »
 
Chaque être vivant reçoit le souffle de Dieu, comme mentionné en Genèse 2:7 : "Le Seigneur Dieu façonna l’être humain avec de la poussière du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’être humain devint un être vivant." Ce souffle de Dieu nous garde en vie. Le péché, c'est offenser Dieu encore et encore. Avant, les gens vivaient très longtemps, environ 900 ans. Cela voulait dire que Dieu devait supporter les mauvaises actions des humains pendant des siècles.
 
En réduisant la durée de vie à 120 ans, Dieu ne veut pas seulement punir, mais aussi diminuer sa propre souffrance face au péché. Le péché ne touche pas seulement celui qui le commet ; il blesse aussi Dieu. C'est une offense contre lui, quelque chose qui va à l'encontre de ses principes et qui lui fait beaucoup de peine.
 
L'histoire du fils prodigue (Luc 15:11-32) nous montre que l'offense ne concerne pas seulement celui qui la subit, mais Dieu en premier lieu. Le péché n'est pas juste une désobéissance ; c'est une attaque directe contre Dieu. En limitant la durée de vie, Dieu veut réduire les dégâts causés par le péché sur sa création et sur sa relation avec nous.
Ésaïe 59:2 le confirme : "Ce sont vos fautes qui ont creusé un abîme entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui ont caché sa face et l’ont empêché de vous entendre."
 
Cette décision rappelle un autre moment important. Quand Adam et Ève ont péché en mangeant le fruit défendu, Dieu a dû les chasser du jardin d’Éden. Ce n'était pas une décision prise sous le coup de la colère, mais une décision réfléchie.
Genèse 3:22-24 décrit cet événement : "Le Seigneur Dieu dit : « Voici que l’être humain est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, empêchons-le de tendre la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, d’en manger et de vivre éternellement ! » Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden pour qu’il travaille le sol d’où il avait été tiré. Il chassa l’être humain et posta à l’est du jardin d’Éden les chérubins et la flamme tournoyante d’une épée pour garder le chemin de l’arbre de vie."
Dieu voulait éviter qu'ils ne vivent éternellement dans le péché, ce qui aurait été une souffrance sans fin pour lui.
 
En réduisant la durée de vie, Dieu veut éviter que les gens ne vivent trop longtemps dans le péché. Ce n'est pas juste une question de justice, mais aussi une manière de maintenir un bon ordre moral et spirituel. Psaumes 119:137 : "Tu es juste, Seigneur, et tes jugements sont équitables."
 
Réduire la durée de vie humaine est une solution temporaire au problème du péché. Cela ne résout pas complètement la séparation entre Dieu et les hommes, mais cela limite les effets du mal sur terre.
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22 avril 2025

Les limites de la patience de Dieu

Dans Genèse 6, Dieu déclare : « Mon esprit ne restera pas toujours dans l'homme, car il n'est que chair, et ses jours seront limités à cent vingt ans. »
Ce passage montre que la relation entre Dieu et l'humanité est marquée par une tension constante. L'homme, par son péché et sa désobéissance, défie régulièrement son Créateur.
Dieu se résout à une prendre une décision grave, son Esprit ne va pas lutter indéfiniment avec les hommes, à cause de leurs fautes.
Le péché n’est pas ici une faute isolée ; il devient une habitude chez l'homme, une manière de vivre. Dans ce contexte, Dieu intervient pour protéger l'ordre divin et rétablir la justice.
 
La rapidité avec laquelle les événements sont décrits peut donner l'impression que Dieu prend une décision impulsive sous l’effet de l’émotion. Mais en réfléchissant bien, on voit que Dieu a longtemps supporté la rébellion des hommes. L'épisode de la Genèse 6 est la faute de trop, la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Avec l’union des “fils de Dieu” et des “filles des hommes”, le péché a atteint un niveau insupportable, une abomination aux yeux de Dieu. Il décide alors de prendre une mesure radicale : limiter la durée de vie humaine et prononcer un jugement sévère. Cela reflète une intervention divine face à une situation devenue intolérable.
 
 
Dieu ne se met pas facilement en colère, il est selon le texte biblique, lent à la colère et riche en bonté. Sa nature patiente et bienveillante est la preuve incontestable de son amour pour l’humanité.
Mais ici, le péché humain a pris des proportions alarmantes, atteignant son sommet dans des actes d'idolâtrie et d'union interdite avec le mal.
Dans ce passage, le péché prend une forme extrême, atteignant son plus haut niveau de perversion. Ce péché, en particulier, est l'idolâtrie, qui représente une union interdite entre l'homme et les divinités païennes.
 
 
Souvent, on trouve que les décisions de Dieu sont trop strictes et rapides, et on pense qu'il juge de manière injuste.
Pourtant, il faut se rappeler que Dieu ne se fatigue jamais de nous pardonner. Il nous donne toujours de nouvelles occasions de nous repentir et de changer de voie. (Lamentations 3:22-23 : « Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Grande est ta fidélité ! »)
 
Cependant, nos mauvaises actions, nos péchés, finissent par nous attirer des problèmes, une sorte de condamnation. Dieu en a assez de devoir supporter notre rébellion constante, notre manque de respect et le fait qu'on ne prenne pas sa sainteté au sérieux.
 
La colère de Dieu se manifeste face à nos comportements horribles. Il ne nous a pas pris par surprise ; il nous a prévenus et mis en garde. Son jugement est simplement la conséquence naturelle du péché qui ne cesse de grandir sous ses yeux.
 
Le jugement de Dieu n'est pas une réaction impulsive, mais plutôt la suite logique de nos mauvais choix.
Cependant, « Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir. » (Actes 17:30)  
 

 

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20 avril 2025

Appel à la responsabilité

Dans le livre de la Genèse, l'Éternel déclare : « Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. » Cette proclamation met en lumière une vérité fondamentale : l'union entre les fils de Dieu et les filles des hommes déplaît à Dieu. Cela représente une forme de contestation de la volonté divine, une opposition persistante envers le Créateur. Dieu exprime sa lassitude face à cette rébellion constante de l'humanité.
 
Les “filles des hommes” semblent avoir subi ces mariages contre leur gré. Pourquoi Dieu s’en prend-il à l’homme, en quoi est-il fautif ?
 
Pour comprendre la colère de Dieu contre l’homme, nous prendrons l’exemple d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden. Ils ont été trompés par le serpent et séduits par son pouvoir de persuasion. Ils ont été manipulés par un ennemi puissant qui savait comment parvenir à ses fins.
 
Cependant, cela n’a pas excusé leur faute. Adam était à côté de sa femme, mais il n’est pas intervenu pour lui prêter main forte. Il ne s’est pas interposé pour protéger sa compagne et l’empêcher de succomber à la tentation. Il a même accepté de manger lui aussi du fruit défendu. Le silence d’Adam a entraîné le jugement de Dieu. Adam avait la responsabilité de protéger Ève mais n'est pas intervenu face au serpent.
De même, dans Genèse 6, les hommes sont blâmés pour leur silence face à ces unions forcées. Ils n’ont rien fait pour protéger leurs filles ou s’opposer au mal qui s’infiltrait dans leur communauté.
 
La colère de Dieu se manifeste contre cette lâcheté des hommes qui laissent faire sans intervenir. Ils n'ont pas su protéger leurs progénitures, laissant ainsi le mal s'infiltrer.
L’homme reste responsable de ses actes, même lorsqu’il est influencé par des forces extérieures.
 
 
Aujourd'hui, nous avons une grande responsabilité : celle de ne pas laisser le mal s'infiltrer sans résistance. Nous devons garder notre cœur plus que tout autre chose et ne pas nous soumettre à la volonté de l'adversaire. "Gardez votre cœur plus que toute autre chose, car de lui jaillissent les sources de la vie" (Proverbes 4:23).
Comme Adam avait la responsabilité de garder le jardin, nous devons veiller à ce que l'ennemi ne fasse pas de nous sa proie. "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde" (1 Pierre 5:8-9).
Nous devons résister, en utilisant les armes que Dieu met à notre disposition.
 
Dieu est en colère parce que l'homme se laisse dominer par les ténèbres et consent à des unions contre nature et abominables. Notre mission est de résister à ces forces et de protéger ce qui nous est cher, en suivant la volonté divine et en utilisant les ressources spirituelles qui nous sont offertes.
"Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous" (Jacques 4:7).
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